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 La curiosité est un vilain défaut.

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Puppy E. Lamande
Puppy E. Lamande





La curiosité est un vilain défaut. Vide
MessageSujet: La curiosité est un vilain défaut.   La curiosité est un vilain défaut. EmptyMer 16 Juin - 19:13

    La curiosité est un vilain défaut, mais il faut avouer que Puppy est une vilaine fille. Ca l'autorise donc à être curieuse ? De toute façon, qu'elle ait le droit ou pas, elle le sera quand même. Depuis quand mademoiselle Lamande a-t-elle besoin de demander une permission avant de faire quelque chose ? Et bien, depuis qu'elle est dans ce couvent en fait, c'est à dire depuis deux semaines. Rassurez - vous, elle ne s'est pas assagit pour autant, elle continue à faire des petits trucks en douce. Comme ce soir-là, où elle n'arrivait pas à dormir. Habituellement elle aurait cherché quelqu'un avec qui parler et passer le temps, mais dans cet asile c'était assez difficile de trouver une personne qui ne risquait pas de vous assassiner à tout moment, ou qui n'était pas folle. Se demandant que faire, la jolie blonde cogitait dans son lit. Ce qui était certain, c'est qu'elle ne resterait pas dans ce dortoir. Dire qu'à cette heure là - 21 heures - elle pourrait être en train de se préparer pour aller à la soirée du siècle ! Puppy décida d'aller dehors, respirer un peu d'air frais.

    La jeune femme se leva on ne peut plus discrètement - si elle avait appris quelque chose ici, c'était la discrétion; elle avait fait des progrès énorme - et elle se dirigea vers la porte, qui grinçait horriblement. Ce n'était pas la première fois qu'elle sortait en douce la nuit, et elle savait à présent que la "mère supérieure" ne se réveillerait pas. Puppy marchait dans les couloirs, assez sombres. Il n'y avait que quelques ampoules par ci par là, ce qui laissait une ambiance froide et morbide régner. Il ne faisait pas chaud; même si toutes les fenêtres étaient fermées, avec sa nuisette la blondinette avec presque froid. Par contre ses pieds, eux, étaient d'ores et déjà glacés, tout comme le carrelage. Elle aurait dû penser à mettre des chaussons. Tant pis.

    Puppy passa devant une porte, LA porte qui l'attirait depuis deux longues semaines. La mère supérieure lui avait présenté cette pièce comme l'endroit interdit : le dortoir des garçons. La jeune femme ne savait pas si les autres personnes avaient le droit d'entrer dedans, si cette interdiction lui était réservée à cause de son esprit peut être un peu tordu et pervers. Ou peut être que c'était la même règle pour tout le monde. De toute façon, les règles n'ont jamais effrayé cette petite dévergondée. Elle était persuadée que, dans ce dortoir, il y avait bien plus d'ambiance que dans celui des filles. Pup' imaginait déjà, lorsqu'elle ouvrirait la porte, des garçons en train d'avoir des discussions de cul, ou alors des garçons en train de se raconter des histoires qui font peur. Bref, quelque chose de vivant ! Mais, soyons réalistes, dans un asile, les choses ne se passent pas comme ça. De toute façon, il n'y avait qu'une seule manière de savoir.

    Puppy se décida enfin à ouvrir la porte. Le peu de lumière qu'il y avait dans le couloir entra de suite dans le dortoir, c'est pourquoi la blondinette se dépêcha d'entrer et de fermer la porte derrière elle. Il faisait nuit noir, et il n'y avait aucun moyen de se repérer. Peut être que ses yeux s'habitueraient au noir, et qu'elle verrait un peu plus clair, mais ça n'était pas très utile d'espérer quelque chose comme ça. Ici régnait la même ambiance que chez les filles : morbide, c'est le mot. Passons, Pup' avança telle une aveugle, en faisant en sorte de ne pas rentrer dans un lit. Qu'allait-elle faire à présent ? Trouver quelqu'un avec qui discuter, et plus si affinité voyons ! Tout à coup, une porte s'ouvrit, surement celle de la chambre du père Lachaise. Il allait entrer dans la pièce, il l'avait entendue ! La jolie jeune femme ne prit pas le temps de choisir sa proie, elle se dirigea presque en courant sur un lit. Vous la connaissez, il n'y pas une personne sur terre plus maladroite qu'elle, c'est surement pourquoi elle trébucha et se retrouva en train d'écraser quelqu'un, surement un fou ou quelque chose comme ça. Avant qu'il n'ait le temps de dire quelque chose, elle mit ses mains un peu partout, cherchant en tâtonnant sa bouche. Lorsqu'elle la trouva, elle mit ses jolies mains sur la bouche de l'homme sur qui elle était plus ou moins allongée, histoire qu'il ne se mette pas à hurler comme un malade. Elle lui murmura, le plus discrètement possible :

      Chut, ne dis rien et tu auras le droit de profiter de mes jolies fesses une fois que l'autre sera parti !
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La curiosité est un vilain défaut.

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