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 Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE

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Napoleon D. Machiavel
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MessageSujet: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptySam 12 Juin - 13:08

Il flâne. Non pas comme les poètes mais comme le morceau de chair qu'il est. Par nécessité, il happe une bouffée. Puis, dans une courte expiration, la relâche aussitôt. Les arbres projettent leur ombre monstrueuse sur son corps mouvant. Le vent les agite. La semelle de son pied tape sur le sable du sentier, butte contre un caillou. La poussière, tout autour, se soulève et virevolte. Sur sa droite, s'élève un muret. Entre les briques grisâtes, du lierre s'immisce et s'entortille. Le serpent verdâtre bourgeonne. Son regard longe sa courbe sinueuse. Il n'atteint pas le sommet. Le soleil l'aveugle avant. La tâche blanche sur sa vision perdure un instant. Ses cils papillonnent, il se frotte les yeux pour en ôter la brume. Une bourrasque le décoiffe, rappelle l'animal à l'homme. A l'orée de cette minuscule forêt, seul le rouge de son T-shirt trahit sa présence. Entre les fourrées et les branches, il distingue le métal rouillé d'un portillon. Curieux, il s'en approche. Un moment, il l'examine. A ses pieds, la terre piétinée témoigne de sa récente utilité. Dans un grincement sinistre, il l'ouvre.
« Un autre parc. »
Plus d'arbres de ce coté, seulement une vaste plaine d'herbes hautes et jaunies. Au milieu se découpe une bande nue : un chemin. D'humeur frivole, il le descend et, arrivé à son terme, une haute bâtisse se hisse fièrement devant lui. Les environs, jusqu'ici déserts, doucement, se peuplent. La coiffe noire des nonnes pointe ici et là. Dans cet univers lumineux, elles lui semblent de funestes messagères. On le salue, il hoche la tête en guise de réponse.
« Qu'est-ce que ce bâtiment ? » s'enquit-il de demander.
« C'est ici que loge les candidats. »
La nouvelle fronce son nez. A cet instant, cet endroit prétendu sain et sécuritaire lui semble vil et dangereux.
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Izolde Blowdridge
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MessageSujet: Re: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptySam 12 Juin - 18:31

Le soleil chauffait sur ma longue tunique noire, le tissu me démangeait, cette coiffe ridicule m’exaspérait mais il fallait bien ça. J’arpentais la longue cours du couvent, enregistrant les moindres mures, les quelques espaces et toutes ces conneries dans le genre que je pouvais dinstinguer, ce serait peut-être utile pour mon invasion avec mon frère ? J'étais seule avec mes pensées, mes souvenirs d'enfances qui m'arrachaient quelques fois un sourire. Plusieurs sœurs que je croisais me faisaient des signes de tête, ouvraient la bouche pour entamer une conversation. Bien entendu, je faisais mine d’être pressée, aujourd’hui je n’avais pas l’humeur de faire semblant, de parler de Dieu et de sa puissance divine dont je ne croyais en aucune façon. Le faite que je n’avais pas encore croisée mon frère durant ces quelques premiers jours ici me rendait maussade, me faisait douter de l’endroit ou le juge l’avait transféré, après tout peut-être m’avait-on mentit ? Je ne pouvais pas croire ça ! Fixant mes pieds, je chottais dans un caillou qui ricocha contre un autre. La chaleur était beaucoup trop suffocante pour que j’y reste plus longtemps, surtout habillée de cette façon…

C’est lorsque je me dirigeai vers les couloirs qu’une voix d’homme à l’entrée du couvent me stoppa net. « Qu'est-ce que ce bâtiment ? » Je fronçai les sourcils comme si cette voix masculine me rappelait étrangement quelque chose. Je me retournais lentement pendant qu’une des sœurs répondait « C'est ici que loge les candidats. » Quel idée d’appeler ça « des candidats » se croyaient-elles vraiment dans un réality show ? Mais quelques fois, je me surprenais à me poser la question tellement cet endroit était absurde. Lorsque je m’approchais un peux plus de l’entrée mon pas ralentit au fur et a mesure, le soleil lui tapait dans le visage, il ne pouvait donc que distinguer une fine silhouette s’approcher. C’était bien lui, encore plus séduisant qu’il y avait 6 ans de là, la mâchoire encore plus carrée qu’elle ne l’était auparavant, ces yeux encore plus bleus tendit que ces cheveux bruns étaient sans doute décoiffés par la longue marche qu’il venait d’entreprendre. Sans réfléchir j’interpelai la sœur qui se trouvait en face de lui, qui, lui lançant sans doute des regards remplis de sous entendu. « Rosa, la mère supérieur t’appelle » Elle se retourna, les joues empourprées, fuyant mon regard. Après tout la pauvre vierge était prise en flagrant délit de séduction physique… Je laissai échapper un rire sarcastique à cette pensée et elle fila.

Je n’avais pas chassée la jeune femme parce qu’elle draguait Napoléon, non ce n’était vraiment pas ça qui me préoccupait, mais je ne pouvais pas me risquer d’être découverte et qu’il dise un mot de travers qui puis-ce me trahir. Nous savions tous les deux que je n’avais pas ma place ici et je devais prendre le temps de lui expliquer, même si tout bien réfléchis je n’avais aucun compte à lui rendre. Je me rapprochai un peux plus de lui, oubliant dans quel vêtements ridicule et peu flatteur je m’étais glissée, mais à cet instant précis ce n’était pas ma préoccupation première. « Napoléon… C’est bien toi ? » Ma voix était hésitante, je ne savais pas si cela était possible, et même si ça l'était, que ce passerait-il? Nous nous étions aimé un court instant, étions des amants, mais nous étions aussi des adolescent parcouru d'un amour malsain l'un pour l'autre. C'était il y a size ans, beaucoup de choses avaient changés...
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MessageSujet: Re: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptySam 12 Juin - 19:00

Contrairement aux paroles, un sourire ne trompe pas. Pourtant, ils ont en commun une chose : la bouche. Les premières sont des rictus. Le second : l'étirement d'une pensée. Souvent beau, jamais avouable. Il les aime. La bouche des femmes en est pleine. Parfois, elle déborde. Alors, leur yeux prennent le relais et, rient. Coquettement. Subtilement. Mais, ce n'est que lorsque la peur les bleuit, qu'il désire le plus les baiser. La peur envenime et suinte. La crainte est la sève des baisers réussis. La première fois, avec toute cette appréhension, reste indélébile. La peur est un gage de pérennité.
A nouveau plongé dans la contemplation de l'édifice, il n'entend rien. Entre la commissure de ses yeux plissés, il distingue la tourmente d'un homme. Caché derrière les rideaux opaques d'une fenêtre, il s'éclipse soudainement. Il esquisse un pas vers l'entrée quand la prononciation de son prénom le rattrape. Son corps pivote.
« Izolde... » détache ses lèvres avec émoi.
Un flot de souvenirs balaie ses pensées, éteint ses préoccupations. Les réminiscences teintent ses joues. Elles sont moins visuelles qu'olfactives. L'odeur du bois de l'armoire, les effluves du linge, son haleine fruité, son parfum poivré. Les senteurs l'enivrent, le perdent.
« Izolde. Mais, qu'est-ce que tu fais là ? »
Et puis, il distingue les contours du costume bicolore. Derechef, son nez se fronce, sa mâchoire se crispe.
« C'est contagieux ma parole... » pense t-il en soupirant.
« Depuis quand tu es nonne au juste ? »
La surprise, le transport et l'exaltation ont laissé place à l'amertume. Le poison s'est répandu jusque dans sa voix brisée, rauque. Presque agressive, son regard accuse et juge et rend un verdict froid et rude.
« L'habit ne fait pas le moine, tu le sais ça ? »
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MessageSujet: Re: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptySam 12 Juin - 21:29

C’est lorsque son regard se posa sur ma tenue que ma bouche dessina un sourire étrange, mélangé par le défis des anciens instants passés avec lui, par le sarcasme de nos retrouvailles, de la situation dans laquelle je m’étais flanquée, ou encore par son ignorance. Avoir Napoléon en face de moi me ramenait dans mon adolescence et me donnait presque envie de recommencer, des envies folles qui n’étaient que destructrices pour nous deux, lui qui était attiré à l'époque par une autre fille, et moi qui faisait tout pour échappé à la tiranie catholique de mes parents. Je le laissais un court instant dans l’incompréhension, ne répondant pas tout de suite à ces interrogations, je lui lançai cependant des regards bien assez provocateurs pour qu’il comprenne que je n’avais pas changé. Gardant ce sourire explicite je lui murmurai d’une voix rauque – autant pour ne pas me faire entendre que pour jouer entièrement mon jeu - « C’est une longue histoire !». Il ne fallait pas que les détenus sortent alors que Napoléon était avec moi, avec ma chance soudaine, mon frère pourrait faire son apparition, reconnaître l’adolescent qu’il avait chassé de garde-robe il y a quelques années d’ici et faire basculer mon plan de le sortir d’ici. Étrangement j’avais une facilité déconcertante à attirer les ennuis, et cette fois-ci je préférais éviter de me faire remarquer. Je lançai des regards derrière moi pour vérifier que personne ne rôdait dans les parages et attrapais soudainement le bras du jeune homme pour le pousser hors du couvent, longeant les murs pour être assez loin du portail. Décidément c’était comme si chaque fois que le ténébreux et moi se croisions, il fallait s’assurer de ne pas être vu ensemble, mais cette fois ce n’était pas spécialement pour les mêmes raisons mais pour assurer ma sécurité dans ce couvent que je détestais le plus au monde. Il me lança des regards interrogateurs, ce demandant pourquoi je l’avais attiré ici, il arqua les sourcils et me dévisagea. Je me contentai seulement de lui dire « reste là j’arrive, il ne faut pas que j’attire l’attention. »

Je m’éloignai de lui de quelques mètres dans les bois qui entourait les grands murs du couvent et ôta ma robe de nonne, le matin, j’avais précaucieusement fait attention à enfiler un short en jeans et un tee-shirt, en dessous de ma robe pour des situations comme celle-ci. Je revins donc près de Napoléon plus légère, je sentait à présent le vent légèrement frai contre ma peau, se qui me donnait l’agréable sensation de respirer pleinement. C'est alors que je croisait le regard du jeune homme que j'avais oublier durant quelques secondes ...
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MessageSujet: Re: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptyLun 14 Juin - 16:41

Il se laisse entraîner et se retrouve derrière l'enceinte des lieux. A nouveau, un grand mur s'élève à ses cotés. Croisant ses bras sur sa poitrine, il s'y adosse. La surface froide au contact de sa peau tiède, le glace. Un frisson court sur son échine, picote son cou. A l'ombre de tout, l'air n'est plus aussi chaud, les couleurs, plus aussi criardes. Les branches d'un grand arbre plient au dessus de sa tête. Il en arrache une feuille et, doucement, la déchire. L'apesanteur attire les restes sur un tapis de terre humide. Il inspire. L'odeur qui s'en dégage enchante ses pensées. A présent, ses chaussures sont pleines de boue.
« Je ne bouge pas. »
La nouvelle feuille teint ses doigts de petites tâches vertes. Contre son jean, il les frotte. Puis, recommence tout. Il tue le temps comme les enfants. Méticuleusement, par des réflexions puériles et sauvages. Lorsqu'il relève le nez, le déguisement tombe. L'acte soulève ses cheveux d'or. Juste assez longtemps pour exposer un grain de beauté niché dans son cou. Le détail paraît insignifiant. Il n'en est rien. Pas pour celui qui a caresser, baiser ce cercle noir. Il l'aimait pour cela. Pour ce rien, elle était tout.
« Je te préfère comme ça. » comment-il. Il hésite à poursuivre. Il hésite à être curieux, à connaître cette longue histoire. Partagé entre indifférence et intérêt, son indécision se manifeste par un silence. Le silence de deux anciens amants qui, par hasard, se revoient après sept ans passés. La première seconde, elle est immuables. La deuxième, trahit son souvenir, ternit son image. Maintenant, elle se métamorphose. Elle a changé. La réflexion change son regard.
« Bon, tu me racontes ? »
Son corps se détache du mur, avance plus près d'elle. Il fixe son visage et, admire ses nouveautés. L'âge, le temps, ont embelli ses traits, adoucit ses expressions. Discrètement, il esquisse un sourire.


Dernière édition par Napoleon D. Machiavel le Mar 15 Juin - 11:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptyLun 14 Juin - 22:17

Je sentais ces yeux clairs sur moi, scrutant les moindres détails de ma peau, je fixais son regard se promener, se qui m’arracha un sourire en coin, comme un sourire de réussite sur quelque chose dont je n’avais pas cherché spécialement. J’arquais un sourcil. Il était adossé contre le mur, les cheveux s’ébouriffaient un peu plus avec le vent, pendant un cours instant, je cru sentir la douceur de ces cheveux contre mes doigts, comme auparavant lorsque nous étions amants et que je prenais un plaisir à passer mes mains dedans. J’aimais particulièrement ça, ils émanaient d’eux un parfum indescriptible, sauvage, presque indomptable. Cette sensation ne dura que quelques secondes pour laisser à nouveau place à la brise légère qui s’enroulait autour de mes doigts. Sa voix résonna dans mes oreilles, disant qu’il me préférait comme cela, se qui n’était pas surprenant, moi-même me sentait beaucoup mieux ainsi. C’était comme si j’étais redevenue moi-même, comme si j’avais arrachée une peau qui ne m’appartenait pas. Le silence se réinstalla, mais celui-ci n’était vraiment pas pesant, ni gênant, il nous servait de répits pour nous remémorer notre passé, notre mois d’adolescence si court et pourtant si intense. Il mit une deuxième fin à se silence, voulant des explications sur ma venue ici. Il se décolla ensuite du mur pour se rapprocher de moi. Un nouveau sourire se dessina, suivit d’un rire sarcastique. Je plongeai ensuite mes yeux dans les siens et me rapprocha de lui, à cet instant nous étions séparé de quelques centimètre, il ne suffisait que de murmurer pour s’entendre, et c’est se que je fis. « D’après ce que je me souviens, ce n’est pas moi qui doit des explications… » J’eus un mélange de rire et de soupire, mon sourire en coin toujours accroché à mes lèvres.

J’avais cette impression que des tas de choses devait sortir, que j’avais des millions de questions à lui posée, pourquoi n’avait-il pas donné de nouvelle ? Ou était-il toutes ces années ? Mais après tout nous étions de simples amants, nous avions une relation intense, mais nous savions tous les deux que ça ne pouvait pas durer éternellement, que notre relation n’était que de passage. J’eus un léger rictus. Et puis il y avait cette fille qu’il m’avait temps parlée. Je ne jalousais pas cette fille à l’époque, je l’enviais. Aujourd’hui je l’avais oublié, mais le simple faite de le voir ici me remontait des sentiments enfuis. Je baissais légèrement le regard, hésitant à répondre a sa question comme si je n'avais pas posée la mienne ou attendre sa réponse. Après tout j'étais curieuse...
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MessageSujet: Re: Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE   Napoléon découvre.... l'Amérique ? LIBRE EmptyMar 15 Juin - 12:15

« Ton frère m'a foutu dehors. »
Il revoit deux grandes mains l'agrippant, le poussant dehors et la porte claquée sèchement. Tout du long, sa langue claque. Il menace et ordonne. Lui, n'a ni excuse, ni volonté. Il se laisse faire. Sans colère, ni hargne. On ne perd pas l'habitude d'être bousculé. Sur les marches du perron, il s'assoit, essuie la fatigue de ses yeux et réprime un bâillement. Le temps de rentrer était là. L'idée l'engourdissait, l'effrayait même. Puis, résolu, il avait pris la route.
« Alors, je suis rentré. »
Il ment. L'histoire ne se termine pas si brusquement. Parfois, il retournait chez elle. Sous sa fenêtre, il guettait son ombre. Le spectacle de son corps se mouvant le captivait. Les heures passaient. Lorsque la fatigue brouillait son regard, il s'éclipsait. Le schéma, peu à peu, devint plus rare et, finalement, cessa.
« Tu m'a manquée et puis, j'ai fini par oublier. » résume t-il.
Les mots sonnent placidement. Son regard plonge sur le sol, remonte aussitôt. Ça n'a duré qu'une fraction de seconde. Assez longtemps pour instaurer le doute sur sa prétendue impassibilité. Lui-même s'en rend compte et s'empresse d'orienter la conversation. Il s'éloigne, tourne en rond, les mains dans ses poches, essuyant ses chaussures sur les pierres du muret.
« Et toi ? »
Il ne la regarde pas. Un coup d'œil en l'air a révélé la présence de pommes. Ses jambes fléchissent et se tendent. Ses doigts se referment sur une branche. Elle ploie sous son poids, amène les fruits à sa portée. Il ignore les vertes et se concentrent sur les plus rouges, en décroche deux et relâche tout. La branche fouette l'air et reprend sa place.
« T'en veux une ? » demande t-il en croquant la sienne.
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