« TOSCA, AZZURRA VIOLANTE »
sophia bush

Je m'appelle Azzurra Violante Tosca. J'ai vingt trois ans, et je viens de Venise. Je suis ici parce que j'ai une tendance à voler tout ce que je vois, et je pense que les personnes de cet établissement devrons faire attention à leurs affaires. En général, on dit de moi que je suis ouverte, souriante, franche, rieuse, mesquine, réfléchie, intelligente, impulsive, possessive, énergique, fidèle. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. Je suis née d'une famille extrêmement pauvre. Ma mère était morte lorsque j'étais très jeune et je m'occupais un peu de la famille. J'avais deux sœurs, beaucoup plus jeunes que moi, et mon père, malheureusement, était chômeur. Depuis que l'usine où il travaillait avait fermée, il ne retrouvait plus d'emplois. Nous vivions dans une petite cabane et, pour manger, j'étais réduite au vol. Un jour, lors d'une manifestation, mon père se fit tuer. Mes sœurs furent emmenées dans un orphelinat pour enfant et moi un orphelinat pour ados, et c'est là où tout dégénéra. Je ne voulais pas qu'on m'entretienne, je savais me débrouiller. Alors je dormais dans ces pièces vides mais je continuais à voler. Souvent, je sautais mes repas et allait voler un bout à la boulangerie du coin. Lorsque les administrateurs s'en aperçurent, ils m'envoyèrent ici.

.

Michel-ange Lodovico Jr. - Je t'ai déjà dit de retirer cette main de là, me dit-il avec insistance alors que je caressais sa nuque, tu sais très bien que je n'aime pas ça. - Et moi, tu sais très bien que je ne résiste pas à ton charme, dis-je avec le plus d'amour possibles. Cet homme était très froid et distant. Il avait l'air un peu perturbé, on aurait cru que plus rien ne le rattacherait à la vie. Il était las de tout, pourtant, j'étais tombée sous son charme, et, lorsqu'il acceptait de jouer mon jeu, avec un agacement prononcé, je sentais que ses baisers avaient une signification, je sentais que, finalement, il ne voulait peut-être pas montrer qu'il était attaché, mais il l'était. Je l'avais remarqué, une fois, dans le parc, il m'avait tout de suite plut; sa démarche nonchalante et son air assez dur. Je sentais qu'au fond, il pouvait me plaire. Je ne suis pas du genre à courir après les gars, j'ai l'habitude qu'ils viennent à moi, mais le fait qu'il ne m'adresse pas un seul regard me rend dingue. J'ai l'envie de lui sauter au cou, de l'aimer à en mourir, il me fait l'aimer et j'en deviens droguée. Il essaye pourtant de se montrer lointains, mais je suis sûre qu'à la fin, c'est moi qu'il voudra et pas une autre.

Dernière édition par Michel-ange Lodovico Jr. le Ven 11 Juin - 20:33, édité 13 fois