Margherita L. Bartolozzi
| Sujet: breaking the rules, real pleasure FEAT APPIA Ven 18 Juin - 9:38 | |
| « Pas trop de compliments ma chère je vais prendre la grosse tête »
Malheureusement, sa tête était déjà aussi enflée qu'une montgolfière et ses chevilles avaient du mal à passer lorsqu'il s'agissait de fermer ses chaussures. C'était Margherita, ou en tout cas, ce qu'elle laissait paraître d'elle. Personne ne la connaissait vraiment, personne n'avait prit le temps de la connaître. Elle était celle qu'on mettait dans son lit un point c'était tout, celle qui semblait superficielle, et pourtant celle qui rêvait de réelles conversations avec des gens qui seraient ses amis. Est-ce qu'Appia était son amie ? Non. Surement qu'elle se servait juste d'elle pour ne pas avoir à faire des bêtises toute seule, même si ce n'était pas très charitable. Margherita ne s'en formalisait pas, elle s'amusait.
« Oh oui, il y aura sûrement pléiade de garçons qui seront encore dans leurs lits, la vieille bâtisse pour sur .. »
Appia prit les devants, en se contredisant elle même. Margherita n'aimait pas suivre mais y étais bien obligée, alors, toujours pieds nus, elle se délectait de l'agréable sensation des brins d'herbe sous ses pieds. La jeune femme rigolait, aspirant l'air et le rejetant à pleins poumons, toussant parfois à cause de sa fraîcheur, brûlant d'envie de s'arrêter et de tomber par terre pour admirer le ciel. Ce n'était pas le plan, cependant. Elles arrivèrent rapidement à ce qui était le dortoir des garçons, et la jeune femme entreprit d'ouvrir la porte et de vérifier que la voix était libre.
« Clear. Allons y »
A pas feutrés, Margherita entra dans les lieux qu'elle avait déjà visité auparavant, et ne pouvais s'empêcher de remarquer quelques saletés là et ici. Il fallait marcher un peu pour arriver aux hommes et l'excitation montait en elle, ainsi que l'adrénaline. Au final, il n'y avait que très peu de mâles qui ne s'étaient pas rendus à la prière du matin, et la jeune femme fut fort déçue. Affichant une moue boudeuse, elle se tourna vers Appia, avant de parler entre les ronflements bruyants de certains.
« On les réveille ? On saute sur leur lit ? On les embrasse dans le cou ? Ou tout à la fois ? »
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