Take your pants off
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le forum perdure encore et encore. Génial, non ? Pour les invités et futurs inscrits qui prennent la peine de lire les annonces, par pitié, épargnez nous les drogués et les anti-religions --' On a en a plus qu'assez sur le fo. Optez [1] plutôt pour la neutralité ou la croyance ;] Merci à vous ! Oh ! Et on a toujours besoin de mâles héhé.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Et je vis ton regard.. PV Michel-ange

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptyJeu 17 Juin - 23:36

”Yesterday, all my troubles seemed so far away, now it looks as though they’re here to stay. Oh I believe in yesterday… umm” Je continuais de fredonner, errant dans les couloirs glacials et abandonnés. Il n’y avait pas même un rat, juste l’air froid qui filtrait par les grandes fenêtres opaques. J’avais assisté à une messe particulièrement ennuyeuse dont j’avais attendu la fin désespérément. Il n’y a rien de pire que de devoir se lever à quatre heures du matin pour entendre parler du petite Jésus et de ses copains. Par chance, quelques courageux avaient réussi à se faufiler par la sortie, étant, tout comme moi, agacés par les paroles superflus de ces cinglés. Je m’étais discrètement introduite dans leur groupe, espérant pouvoir goûter à un moment de liberté avant que quelques nonnes outragées ne nous retrouvent. Mais pour l’instant, j’étais plutôt tranquille.
Ma démarche n’était pas très féminine – je ne l’avais jamais vraiment été d’ailleurs – et mes cheveux coupés courts voletait derrière moi. Je m’étais vêtue, comme à mon habitude, d’un jean brute et d’un Marcel blanc surmonté d’un gilet aux couleurs sombres. Je n’étais pas dans le superficiel, loin de là. J’aimais faire dans la simplicité, de plus, les religieuses ne pourraient pas me reprocher ma façon de m’habiller ; elle n’était en aucun cas provocante.
Je ne savais que faire, mis à part marcher sans but précis. Peut-être que j’aurais du rester là bas à écouter la messe, ça m’aurait occupé une bonne heure avant de me retrouver de nouveau seule. Est-ce que j’étais en train de déprimer ? J’aimais la solitude, le calme et le silence, n’étaient-ils pas tous les trois réunis à ce moment même ? Ou peut-être que j’avais changé, peut-être que ma venue au couvent m’avait fait devenir une autre personne. Je secouais la tête, je ne voulais pas penser à ce genre de chose. Je me laissais glisser contre le mur, essayant par un quelconque moyen de bannir ces pensées de mon esprit. Il me fallut quelques minutes avant que tout ne redevienne normal, puis je pus me lever et reprendre mon chemin.
La messe devait être finit, car je croisais à présent mes camarades du couvent. Plusieurs d’entre eux ne faisaient pas attention à moi. Il faut dire que niveau discrétion, j’étais la meilleure. Je ne le faisais pas forcément exprès, j’aimais juste être en retrait. Je les entendais qui parlé des heures à venir pendant lesquelles ils pourraient se rendormir ou faire d’autres bêtises interdites avant le déjeuner. J’aurais aimé refermer mes yeux et partir pour le monde des rêves, mais je ne pourrais plus dormir aujourd’hui. Tant pis pour les cernes qui ornaient mes yeux, je m’y étais faite avec le temps.
Le couloir s’était de nouveau vidé mais j'aperçus au loin une silhouette solitaire. Je n’y fis gère plus attention, fixant mes pieds tout en continuant de marcher.


Je ferais mieux là prochaine fois --'
Revenir en haut Aller en bas
Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptySam 19 Juin - 22:16

À quatre heure du matin, tout le monde s'activait pour la messe, sauf moi. Ils s'habillaient tous, vite et un de mes camarades vint me sortir de mes rêves : « Hey, M-A, debout, c'est pas l'moment de faire la limace! Faut s'lever pour aller voir la messasse..., il me secoua une nouvelle fois, Allez debout non de dious! » me dit-il de sa voix sortie de la campagne, tandis que nos autres compagnons le regardèrent, choqués, car il avait invoqué le nom de dieu. Il se retourna vers ceux-ci « Ne me dites pas que v'zêtes tous ici par plaisir, béh, me regardez pas comme ça hé. Allons à la messe, de t'façons, M-A ne se lèvera pas. » Il sortit de la pièce et il n'eut pas tard.

Une heure plus tard, j'ouvrais les yeux en grand, me rendant compte que j'avais probablement loupé la messe, et que ce serait mal vu vis-à-vis des religieux. Je sautais d'un bon de mon lit et du me rattraper au lit pour ne pas tomber face à l'effet bizarre qui s'emparait de moi. J'enfilais un boxer et un baggy noir troué pris au hasard dans ma valise. J'enfilais un débardeur blanc et ma paire de basket de skate habituelle. Tout en me précipitant dans le couloir, je me frottais les yeux. D'un air vitreux, je continuais ma marche hâtive vers la nef. Puis les cloches retentirent, trop tard. Le couloir se remplis et se vida bien vite. Je continuais tout de même sur ma lancée et percuta une jeune fille.

Pas mon problème, je continuais ma route tandis qu'elle m'interpela, je me retournais, toujours avec un air noir, je la regardais. Elle avait une démarche d'homme, ou en tout cas, elle en avait la posture. Malgré ça, elle avait un doux visage féminin, pourtant, celui-ci était revêtit d'un air dur qui, à mes yeux, ne la rendaient pas du tout crédible. Mais je la fixais, encore endormi.

Je ne comprenais pas réellement ce qu'elle me disait, je fixais le sol en arpentant les dalles de mes yeux. J'en eus mare d'attendre la fin de ses plaintes et me tournais pour continuer mon chemin, mais elle me retint par le bras, je n'avais pas fini avec elle. Je me tournais une nouvelle fois, mais, cette fois, je la regarda dans les yeux. Elle était haineuse, surement ne s'était-elle pas levée du mauvais pied. Baliverne, elle m'exaspérait au plus haut point sur ce coup-ci.
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptyDim 20 Juin - 13:09

Aussi loin que remonte ma mémoire, j’ai toujours adoré la violence. Ou du moins, j’en aimais quelques aspects. À l’école, je passais mon temps à me disputer avec mes camarades de classe, et la plupart du temps, cela se finissait en bagarre. J’avais depuis longtemps arrêté de compter le nombre de fois où ma mère était venue me chercher dès suite d’un coup de fils du directeur. J’avais aussi changé d’école plusieurs fois, ce qui m’avait empêché de me lier d’amitié avec des enfants de mon âge, bien que je ne sois pas sûre que j’en aie été capable. Mon caractère les faisait tous fuir, si bien que j’étais trop souvent rejeter de la société. J’ai commencé à me faire des amis à mon arrivée au lycée. Très peu, je devais me l’avouer, mais cela me suffisait amplement. Je n’étais pas du genre sociable, et je pense que je n’aurais pas pu rester plus d’une semaine dans une « bande » sans que cela tourne au cauchemar. Mais je m’étais habituée à ne fréquenter qu’une ou deux personnes.
Je secouais la tête pour chasser ces pensées, préférant ma précédente sérénité à ce genre de souvenirs. Je savais cependant que cela ne durerait pas bien longtemps, bien que le couvent m’ait rendu beaucoup plus calme qu’auparavant. Je ne savais pas vraiment pourquoi, et je ne m’étais jamais posé la question. Peut-être devais-je mettre ça sur le compte des nonnes et de leur enseignement, ou sur celui de notre… Dieu. Non, cela était impossible. Ce genre de type, bon samaritain près à tout pour nous sauver de notre comportement, ne pouvait décemment exister. C’était tout bonnement ridicule.
Je continuais à marcher, respirant l’air froid du couloir. J’avais pensé à me rendre dans le parc, puis me souvins qu’il ne devait pas être plus de six heures du matin. La chaleur du soleil ne ferait pas son apparition avant au moins dix heures. J’étais contrainte à devoir arpenter les couloirs du couvent. Magnifique matinée qui se dessinait à l’horizon. J’étais aux anges !
Mon regard toujours fixé sur mes pieds, je ne remarquais la personne qui fonçait sur moi. Ce n’est que lorsque nous nous percutâmes que je relevais les yeux. L’intéressé devait être géant, car ne je vis pas tout de suite son visage, seulement un torse vêtu d’un t-shirt blanc. Il ne fit pas franchement attention à moi, puis reprit sa route, comme s’il ne s’était rien passé. Alors, je me mis à fulminer. Non mais quel toupet ! Il ne s’était même pas excusé ! J’étais presque sûre de ne pas faire le poids face à lui, mais je décidais de le rattraper. « Et toi ! Tu pourrais t’excuser ! » Lui criais-je. Peu m’importait que quelqu’un nous entende, je souhaitais recevoir mes excuses en bonne et due forme. Il se retourna, mais il était alors trop loin pour que je voie les traits de son visage. Il me semblait agacer, comme si je l’avais importuné. « Tu te crois peut-être important pour continuer ta route ? Mais figures toi que tu n’es… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase, car il était une nouvelle fois parti, me laissant plantée là, comme une idiote. Je courus après lui, empoignant son bras pour le tourner vers moi. Ensuite, tout ce passa au ralentit, comme dans les films que ma mère aimait regarder auparavant.
Il se retourna, et je pus voir son regard, son visage. Ses yeux étaient d’un vert différent du mien, et en cet instant, totalement troublant. Il me faisait presque… peur. N’importe quoi ! Je n’avais peur de personne – bien que lui m’eut totalement dérangée. Il m’impressionnait, et je me demandais s’il faisait ça avec tout le monde, s’il était seulement conscient de ce que j’avais ressentit en le regardant. Mais je dus reprendre mes esprits, je ne voulais pas qu’il s’en aille encore une fois. Me raclant la gorge, je repris la parole. « J’attends des excuses de ta part. » Ma voix avait flanché, et je me mettais mentalement une gifle pour cela. Bon sang ! remet toi, Michela !
Revenir en haut Aller en bas
Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptyDim 20 Juin - 15:14

Malgré la percussion avec la demoiselle, je continua mon chemin, elle me cria alors dessus, « Et toi ! Tu pourrais t’excuser ! ». Je me stoppais et me retournais pour la regardée, agacé. « Tu te crois peut-être important pour continuer ta route ? Mais figures toi que tu n’es… ». Rien que sa voix m'exaspérait, comme le son d'un sifflet en continu. Pour moi, ce genre de fille n'étaient que des petites mégères prétentieuses qui voulait tout le monde à leurs pieds... Elles ne m'auront jamais, dans leur lit peut-être, mais pas sous leurs ordres, j'ai toujours sut me débrouiller.

« Allons, tu es un incapable, que compte tu faire. » -m'éloigner de toi, ça c'est sur -, je rangeais mes affaires, mon père m'avait battu une fois de plus et je ne pouvais plus le cautionner. J'ai passé des mois dans la rue à me débrouiller comme je pouvais, mais les flics me retrouvèrent et je fus obligé de vivre encore sous la tûtèle de mon père. Je n'avais jamais pu le supporté, avec ses lubies qui voyait trop haut et trop grand.

Je me retournais, elle m'exaspérait au plus haut point, de bon matin en plus, ma journée allait être pourrie. Mon œsophage se resserra quand je sentis sa main sur mon bras, me retenir. Je me retournais vers elle et lui lança un regard noir, je ne supportais pas ces comportements de gamines pourries gâtées. « J’attends des excuses de ta part. » J'eus un regard perplexe, elle n'avait rien à attendre de moi, elle aurait pu continuer son chemin au lieu de faire sa chieuse et de me bloquer dans mon hélant. « Un conseil, reviens dans vingt kilos, lançais-je, je ne te dois rien du tout. Je ne vais pas m'excuser au près de toi, tu n'avais qu'à pas divaguer comme une morte au beau milieu du couloir, tu m'étonne que les gens te rentrent dedans, tu es fine comme une allumette, on ne te verrais même pas si tu était peinte en blanche sur un fond noir. » Tout ceci fut dit sur un ton monocorde tandis que je me dirigeais vers la forêt, encore une fois vers mon cabanon, avec l'envie irrépressible de peindre. Pourtant, je sentais qu'elle n'allait pas me lâcher. Encore une personne qui connaitrait mon entre à moi. Bientôt, toute l'église sera au courant... Et puis merde hein! Qu'est-ce que ça peut bien leur foutre au fond? Que je peigne? Je commençais donc à marcher, priant pour qu'elle ne me suive pas, pourtant elle le fit, elle se mit à ma hauteur et tout en marchant à mes côtés, réclamait toujours ses excuses, silencieusement. « Tu peux toujours crever la bouche ouverte, je ne te donnerais aucune excuses. » lançais-je tout en contournant le bâtiment et en entrant dans la forêt.
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptyDim 20 Juin - 17:35

Mon face à face avec cet inconnu me faisait l’effet d’un père enguirlandant sa petite fille. Je ne saurais vraiment dire le sentiment qui m’a parcourut lorsqu’il m’a fusillé du regard. C’était comme si j’avais fondu sur place, petite comète insignifiante face à l’imposant Soleil. Je me repassais les bagarres dont j’avais été la principale intéressée, essayant de me souvenir d’un sentiment semblable, ne trouvais pas. Pourquoi avait-il fallu que j’eus les yeux baissés lorsqu’il était passé juste à côté de moi ? Cela m’aurait évité tout ces désagréments. D’un autre côté, je pourrais « m’amuser » un peu, et je comblerais les vides de ma matinée.
Le mystérieux inconnu ne se départait pas de son regard malveillant, et je dus faire quelques efforts supplémentaires pour ne pas céder à ma soudaine peur. « Un conseil, reviens dans vingt kilos, je ne te dois rien du tout. » Le ton avec lequel il dit cette phrase ne me plût pas du tout, mais je restais ferme, attendant la suite de son monologue. « Je ne vais pas m'excuser au près de toi, tu n'avais qu'à pas divaguer comme une morte au beau milieu du couloir, tu m'étonne que les gens te rentrent dedans, tu es fine comme une allumette, on ne te verrait même pas si tu étais peinte en blanche sur un fond noir. » J’aurais certainement du m’attendre à ce qu’il rejette la faute sur moi, oui, car lui était grand, majestueux. Personne n’avait de mal à le voir, contrairement à moi. Je lui lançais un regard nord, ne préférant pas répondre à ce genre d’insulte. Est-ce qu’il savait seulement pourquoi j’étais aussi mince ? Je n’étais en aucun cas une de ces filles anorexiques, prêtes à tout pour perdre ne serait-ce qu’un gramme, je n’étais pas folle à ce point.
Il n’avait plus rien à répondre, et se contenta de me reluquer avant de se remettre en marche. Ce type était une tête de mule ! En quoi ce que je lui demandais de dire était compliqué ? Pourtant, il semblait ne pas vouloir concéder à me donner ces trois petits mots. J’étais donc obligée de le suivre. Il marchait beaucoup plus vite que moi, et je dus accélérer le pas, ne souhaitant pas qu’il me sème. Je me m’y à son côté, espérant sans doute qu’il crache le morceau. Mais il était déterminé – tout comme moi, d’ailleurs. « Tu peux toujours crever la bouche ouverte, je ne te donnerais aucune excuses. » Je levais les yeux au ciel. Pensait-il qu’en me lançant des insanités de la sorte, je m’en irais ? Il avait tord, car j’étais aussi entêtée que lui. Je n’avais pas vraiment fait attention à où nous allions avant maintenant. Nous étions sortis du couvent, et devant nous s’élevaient des arbres, tous plus hauts les un que les autres. Nous nous dirigions probablement vers la forêt. C’est alors que des scénarios improbables me vinrent à l’esprit. Comptait-il se battre et me laisser croupir dans les bois, là où personne ne pourrait me retrouver ? Il n’oserait pas… Mais mon expérience me susurrait à l’oreille que oui, il pourrait certainement.
Je respirais un grand bol d’air, le recrachais immédiatement. Je savais me défendre, mais réussirais-je à me battre avec ce genre d’adversaire ? Il paraissait tellement plus grand que moi. « Tu sais, je te suivrais jusqu’à ce que tu me les donne. » C’était du bluff. Je le harcèlerais un moment, quelques jours, tout au plus, puis je me lasserais. Mais ça, il n’était pas censé le savoir. Ou du moins, je l’espérais. J’en rajoutais un peu, préférant en faire plus que pas assez. « Et puis, je suis patiente. J’attendrais. »
Je continuais d’avancer à ses côtés, évitant les racines sur le sol. Je n’avais jamais été très compétente à la marche, et les souches des arbres me rendaient nerveuses. Il ne manquerait plus que je me ratatine, face contre terre, devant lui. Mais j’étais curieuse de savoir où il m’emmenait. Je n’étais jamais venue par ici, et je ne savais pas ce qu’il pouvait y avoir, mis à part la végétation. J’osais alors une question, en espérant que ma voix ne me trahirait pas. « Où est-ce que l’on va ? »
Revenir en haut Aller en bas
Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptyLun 21 Juin - 13:01

« Tu sais, je te suivrais jusqu’à ce que tu me les donne. » J'eus un rire qui se voulait sarcastique. J'étais tranquille, la matinée s'était bien passée jusqu'à ce qu'elle vienne, elle, sur ses grands chevaux. « Tu sais, tu pourras toujours me suivre, je ne te donnerais rien. » rétorquais-je, lassé. Je continuais sur ma lancée, suivant le petit chemin sinueux qui mènerait bientôt à cet avr de paix que je m'étais forgé.

Était-elle réellement obligée de me suivre? Je ne voulais pas d'elle dans ma cachette... Qui sait, peut-être qu'elle ramènerait des gens, qu'elle alerterait les prêtres et que je serais foutu, obligé de montrer mes horreurs aux yeux des gens. Obligé de me faire montré du doigt, comme si je ne l'étais pas assez.

Mais elle me suivait toujours, je commençais à penser que rien ne me débarrasserait d'elle. Surtout quand elle me dit : « Et puis, je suis patiente. J’attendrais. » . Je soupirais tout en prenant un petit virage. Nous nous enfoncions de plus en plus dans la forêt, et j'entendais sa respiration devenant saccadée... Avait-elle peur? J'avoue que je pouvais faire peur, mais tout de même, me prenait-elle pour un psychopathe? Roh et plus tant mieux, je lui ferais peur une fois pour toute et elle ne me saoulera plus jamais. Elle pouvait me suivre toute sa vie, j'étais du genre à me lasser vite, mais j'aurais fait en sorte de l'ignorer.

« Où est-ce que l’on va ? » Je m'arrêtais et me tournais vers elle, un sourire sarcastique aux lèves. « Mais c'est que la belle aurait peur. Allons, je te promet que tu ne souffrira pas très longtemps, tu sentiras une légère douleur et ensuite tu mourras lentement... » Je pris une toute petite pause. « Allons, après tout, c'est toi qui à décider de me suivre, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même s'il t'arrive quelque chose... » J'eus un rire qui se voulait sarcastique et reprit d'un coup mon visage sombre tout en reprenant la marche vers mon cabanon, à une centaines de mètres, tout proche maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange EmptyLun 21 Juin - 13:43

La forêt était dense, et nous ne mîmes pas très longtemps avant que les arbres recouvrent tout le ciel, si bien que je me sentis oppressée, comme si l’on m’avait enfermé dans une boîte. Je soufflais un bon coup, essayant de faire partir cette stupide panique qui montée en moi. J’étais forte, dure comme un homme, je survivrais, et je n’avais rien à craindre. Au pire, je pourrais toujours faire mine d’être essoufflée et de faire marche arrière. Il rirait probablement de moi, puis m’oublierait. C’était à prévoir. Sauf que je tenais bon, je marchais – difficilement, serte – à ses côtés, prête à me défendre s’il le fallait.
Lui semblait conquérant, il marchait sans se retourner. Ce qui me fit croire qu’il avait une idée bien précise de l’endroit où il m’emmenait. Il avait certainement déjà prix d’innombrables fois ce sinueux sentier. Je lui avais posé une question, et bien évidemment, une question idiote. J’étais presque sûre que ma peur et ma curiosité seraient révélées au grand jour, et il rirait bien de ma sottise. Cependant, je ne lui avouerais jamais ce que je pensais de lui. Il était si… impressionnant. Je ne savais pas s’il le faisait exprès, s’il s’était forgé une carapace, pour repousser quiconque viendrait l’importuner. Comme moi, aujourd’hui.
Il se retourna soudainement, et me fit face, un sourire diabolique collait à son visage. « Mais c’est que la belle aurait peur. » Bien, à présent, je savais que ma voix me trahirait, quoi que je dise. Je me mordis la joue, et me promis silencieusement de ne plus ouvrir la bouche. Chose que je ne saurais pas faire, malheureusement. « Allons, je te promets que tu ne souffrira pas très longtemps, tu sentiras une légère douleur et ensuite tu mourras lentement… » Me tuer ? C’était de l’ironie, bien entendu. Il n’oserait pas faire une telle chose, au pire, il me taperait un peu, pour s’amuser. Quel sadisme ! Il reprit après un cours instant : « Allons, après tout, c’est toi qui a décider de me suivre, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même s’il t’arrive quelque chose… » Et il avait probablement raison. Mon caractère rancunier me faisait faire des bourdes, et c’était moi, la seule responsable ! Bien qu’il aurait pu juste me dire qu’il était désolé, et tout se serait terminé là. Têtus comme nous l’étions, je savais que ça ne se serait jamais passé de la sorte. Sauf par miracle, évidemment.
Il se mit à rire – je n’aimais pas ça – puis se remit en marche. Je réfléchis à ses paroles, tout en continuant de le suivre. L’exercice était pénible ; j’avais du mal à me concentrer sur mes pensées et sur les branches qui jonchaient le sol. Je marmonnais des insanités à son égard, espérant hâtivement que nous étions bientôt arrivés à destination. Peut-être que le détour en vaudrait la peine. Sinon, j’aurais marché sottement tout ce temps pour rien.
Nous marchions en silence, je ne désirais pas répondre à ses paroles. C’est alors que je distinguais, entre les troncs verdâtres, une sorte de cahute. Je me demandais si c’était là où nous allions, et mon petit doigt me dit que j’avais certainement raison. J’étais tellement curieuse que j’avais hâte d’y être. Je redoutais, cependant, qu’il ne me laisse pas entrer, et me laisse là. Je ne savais pas si j’aurais réussi à retourner au couvent, je n’étais pas très bonne en orientation. Lorsque nous sommes arrivés, j’attendais à l’entrée. Une autorisation ? Oui, probablement. Mais ma curiosité était telle que j’avais du mal à me contenir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Vide
MessageSujet: Re: Et je vis ton regard.. PV Michel-ange   Et je vis ton regard.. PV Michel-ange Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Et je vis ton regard.. PV Michel-ange

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Take your pants off :: # Couvent San Marco :: Partout, nul part.-