Take your pants off
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le forum perdure encore et encore. Génial, non ? Pour les invités et futurs inscrits qui prennent la peine de lire les annonces, par pitié, épargnez nous les drogués et les anti-religions --' On a en a plus qu'assez sur le fo. Optez [1] plutôt pour la neutralité ou la croyance ;] Merci à vous ! Oh ! Et on a toujours besoin de mâles héhé.
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Margherita L. Bartolozzi
Margherita L. Bartolozzi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyMer 16 Juin - 18:01

J'étais délivrée. Comme si j'étais ivre, je tournoyais et je tournoyais sur moi même, faisant voler ma petite jupe écossaise et révélant mes dessous rose bonbons, que je trouvais particulièrement affriolants étant eux aussi dotés de petits volants. Je me sentais bien. Qu'importe la nonne qui me criait d'arrêter et qui voulait me traîner chez le directeur. Qu'importe les autres filles qui me regardaient d'un air choqué. Je ne m'intéressais qu'aux regards des garçons qui étaient tous dans ma direction, à cause du spectacle que je venais de faire de moi même. Je m'arrêtais enfin, faisait taire la nonne avec quelques douces paroles et m'allongeais dans l'herbe humide, appréciant le contact des brins d'herbe entre mes doigts.

La journée avait été dure. Je m'étais rendue aux prières, ce qui était un exercice que je ne pratiquais que très rarement. Ayant reçu une lettre plutôt épicée de mon père, j'essayais de me tenir plus sagement, mais je savais bien que cela ne durerait que quelques jours. Maintenant que j'étais libre, je faisais ce que je voulais. Alors, je regardais les nuages dans le ciel et observais. Y avait-il un mouton ? Un pirate ? Un homme à poil ? Je remarquais un nuage en forme de sexe masculin et éclatais de rire pour moi même. C'était d'un ridicule. Je me retournais et commençais à arracher quelques marguerites que je mettais dans mes cheveux, tout en chantonnant un petit air.

Alors que je profitais du soleil qui n'était pas caché dans le ciel, une ombre vint déranger ma tranquillité apparente. Je relevais la tête et, aveuglée par les rayons, commençais à crier. « Bouges de là tu vois bien que tu me déranges ! » Et puis je me ravisais, peut-être était-ce un des garçons qui me reluquait, alors, je m'asseyais dans l'herbe et observais ma nouvelle interlocutrice. C'était cette petite Michela qui avait sérieusement besoin de se lâcher et de montrer sa culotte de temps à autres.

« Désolée honey je ne t'avais pas vue. Qu'as-tu fait de mal cette semaine ? »
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyMer 16 Juin - 18:56

Les joies du couvent. Qu’étaient-elles, hum ? Il n’y avait absolument rien à faire ici, mis à part prier et encore prier. Qu’étais-je censé me faire pardonner, ma dernière cigarette ? Je trouvais encore que les raisons qui avaient poussé ma mère à m’envoyer ici étaient infondées. Je ne suis pas une criminelle, juste une petite peste estimant que la bagarre est un bon moyen de régler les problèmes. Ce n’est pas en me faisant lire la Bible que tout cela allait changer, loin de là.
J’étais cependant égoïstement heureuse de savoir que je n’étais pas seule, ici. C’était souvent le soir, lorsque toutes les lumières étaient éteintes, qu’on pouvait entendre les discutions secrètes entre les filles du dortoir. Toutes – ou presque – rêvaient de pouvoir s’enfuir. Malgré leur acharnement, rien ne prenait vie. C’était à croire que… Dieu les surveillait. Je ris à ma pensée ; quelle baliverne ! Comment pouvaient-ils croire que quelqu’un nous regarder, là haut, exauçant nos vœux les plus chers ? Ne serions-nous pas plus heureux si cela était le cas ?

C’était la pause, au couvent. Certaines filles se prélassaient sur l’herbe, profitant de sa chaleur. À leur opposé se trouvaient les garçons, gloussant presque à la vue de toute cette chair fraiche. Un bout de peau dévoilé les rendait presque euphoriques. Mais pouvait-on leur en vouloir ? Tout était proscrit, ici. Cependant, ce n’était pas comme s’ils ne se précipitaient pas le soir, lorsque tout était noir et silencieux, pour partager quelques moments avec elles. J’en aurais bien profité, moi aussi.
J’avançais, mains dans les poches, parcourant des yeux le parc mis à notre disposition. Je savourais presque ces instants de liberté. Je pouvais penser à ce que je souhaitais, sans me préoccuper de respecter une quelconque règle.
Il ne me fut pas difficile d’identifier, non loin de là, Margherita. Cette fille totalement démente que la plupart des gars adoraient fréquenté. Belle, grande, sexy, elle avait tout pour plaire, il me fallait le reconnaître. Je me rapprochais d’elle en faisant abstraction des regards que lui jetaient les garçons. « Bouges de là, tu vois bien que tu me déranges ! » m’a-t elle dit lorsque je lui ai, malencontreusement, fait le l’ombre. Je me suis placée de façon à ne plus la déranger, puis elle s’est assise, et m’a lancé : « Désolée honey je ne t'avais pas vue. Qu'as-tu fait de mal cette semaine ? » Incroyable qu’elle puisse être aussi décontracté en me disant cela. Je m’assis face à elle, touchant du bout de mes doigts l’herbe verte. Je lui décrochais un sourire. « Et toi, je suppose que tu as déjà essayé tout ce petit monde. » lui dis-je en un geste englobant les garçons nous observant. J’étais presque sûre qu’elle n’avait plus personne à emballer, à l’heure qu’il était. Je lui souris de nouveau, j’aime provoquer les gens, à un tel point que je me suis retrouvée ici.
Revenir en haut Aller en bas
Margherita L. Bartolozzi
Margherita L. Bartolozzi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyJeu 17 Juin - 9:17

Michela était une fille assez spéciale, que j'aimais bien. Il était rare que je m'entende avec des filles de mon âge, sans un but sexuel sous-jacent, et elle faisait partie de cette petite élite, l'exception à la règle. Elle faisait un peu peur avec son air de morte vivante, des cernes de trois kilomètres et un teint blafard, mais moi je l'aimais bien comme ça. Elle n'était pas assez fraîche à mon goût mais je pouvais me délecter de sa présence à mes côtés. Je devais l'avouer, j'avais imaginé plusieurs fois quel pourrait être le goût de ses lèvres ou la forme de sa [2] poitrine entre mes mains, mais tout le monde savait que je ne pouvais pas ne pas imaginer ce genre de choses. Je la trouvais jolie et agréable, c'était un comble. Elle me souriait et je me rappelais qu'elle faisait partie de ce genre de personnes qui était bien plus sexy avec un air neutre, qu'elle affichait relativement souvent de toute façon. Je répondais à ce sourire et continuais à placer des fleurs dans mes cheveux.

« Et toi, je suppose que tu as déjà essayé tout ce petit monde. » Je riais légèrement. Un rapide tour me fit découvrir tous les mâles en chaleur qui nous admiraient Michela et moi même, et je devais dire que j'avais eu des aventures avec la majorité d'entre eux. Elle ne semblait pas me juger au contraire, et de toute façon, si elle le faisait, je m'en ficherais totalement. Je faisais partie de ce genre de filles qui ne se formalisait pas de ce genre de pensées et qui se foutait de l'avis des autres. « On répond à mes questions avant d'en poser une autre mon sucre, j'imagine que tu n'as pas suivi mes conseils alors, carpe diem ! » Je levais les bras au ciel dans mon exclamation et les laissais retomber de part et d'autre de mon corps.

« Si je dois te répondre, je te dirai que oui, j'ai déjà essayé .. la majorité des hommes ici. Il y en a des plus blancs que colombe et aussi sainte nitouche que ces nonnes que je n'ai pas encore réussi à débaucher, mais ça ne saurait tarder. » Je prenais une petite fleur et la mettais dans les cheveux mi-longs de mon interlocutrice tout en gardant un sourire aux lèvres. J'étais une jeune femme pleine de vie, on ne pouvait pas dire le contraire. « Tu serais beaucoup plus détendue si tu te faisais un mâle ou deux, ça ne fait pas de mal et on peut dire que c'est pour le moins aphrodisiaque. Avec ton physique, tu peux même choisir les beaux, alors .. » J'en montrais quelques uns du doigt sans me soucier qu'ils le voient ou pas, et me balançais sur moi même comme si j'étais extatique. « A moins que tu ne préfères les filles, je dois avouer que je prend mon pied des deux côtés. »
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyJeu 17 Juin - 13:54

La chaleur du soleil contre ma peau était agréable. J'avais l'impression d'être de nouveau à la maison, profitant du peu de lumière que m'offrait parfois mon ancien balcon. Malgré mon caractère de cochon et mon tempérament masochiste, j'aimais la sérénité. Et je dois avouer que ce moment était plutôt chouette. J'essayais cependant de faire abstraction des mâles en chaleur qui nous observait, mon interlocutrice et moi-même. Margherita, elle, semblait conquise. Elle était ce genre de fille que rien ne peut arrêter, pas même quelques nonnes enragées qui lui barreraient la route. Cela en rendait le jeu beaucoup plus excitant.

Ma réponse la fit rire, un léger rire qui signifiait probablement que j’avais raison. Ce n’était pas une nouvelle, juste une vérité. Son corps en faisait fantasmer plus d’un, et les règles qui nous étaient imposées au couvent la rendait d’autant plus désirable. « On répond à mes questions avant d’en poser une autre mon sucre, j’imagine que tu n’as pas suivi mes conseils alors, carpe diem ! » Mais je n’avais rien à répondre, depuis que j’étais atterri ici, je ne faisais plus rien. Je n’avais approché aucun garçon – ni aucune fille. Je la laissais se prélasser sur le gazon, attendant la réponse à ma dernière question. « Si je dois te répondre, je te dirais que oui, j’ai déjà essayé… la majorité des hommes ici. Il y en a des plus blancs que colombe et aussi sainte nitouche que ces nonnes que je n’ai pas encore réussi à débaucher, mais ça ne saurait tarder. » Et je n’en doutais pas une seule seconde. J’étais même presque sûre que ces hommes, aussi prudes que de petites filles innocentes, rêvaient en secret – pour ne pas choquer leur Dieu ultime – de pouvoir juste toucher une parcelle de peau de la brûlante et saisissante Margherita. Qui n’en avait pas rêvé, ici ?

Cette dernière arracha une fleur qu’elle entreprit de placer dans mes cheveux désordonnés. Je la laissais faire, ne souhaitant pas gâcher le si beau portrait qu’elle faisait de moi. Je ne m’étais jamais imaginé avec une fleur dans les cheveux. Ce n’était pas vraiment mon genre. Margherita avait toujours un beau sourire collait à son visage, c’était éventuellement un de ses atouts majeurs – et je ne parlais pas de son corps sublime. Sans que je ne m’y attende, elle prit la parole, toujours aussi gaie. « Tu serais beaucoup plus détendue si tu te faisais un mâle ou deux, ça ne fait pas de mal et on peut dire que c’est pour le moins aphrodisiaque. Avec ton physique, tu peux même choisir les beaux, alors… » Me dit-elle en me montrant quelques beaux garçons qui nous observaient encore. Je devais avouer que j’y avais déjà pensé. Son compliment me fit sourire, il est vrai que j’étais plutôt mince et que mon visage était assez joli, si on en retirait les cernes qui s’y accrochaient comme des tiques. « À moins que tu ne préfères les filles, je dois avouer que je prends mon pied des deux côtés. » J’avais moi aussi déjà essayé, bien que mon plaisir ait été plus grand lorsque deux hommes se sont occupés de moi. Je n’avais donc rien contre une relation avec une fille. Une relation libre, car je ne souhaitais pas me caser avec quelqu’un maintenant. À quoi bon se poser toutes ces questions qui tourmentent l’esprit des couples ? C’était cent fois mieux lorsque l’on pouvait décider avec qui on allait dormir le lendemain. « Ils n’ont d’yeux que pour toi, mais j’en aurais bien croqué quelques-uns… Et je suis à l’aise des deux côtés également. »
Revenir en haut Aller en bas
Margherita L. Bartolozzi
Margherita L. Bartolozzi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyJeu 17 Juin - 14:10

    Il fallait être sacrément imaginatif dans ces endroits là pour trouver une petite parcelle inoccupée et prendre un peu de plaisir dans une partie de jambes en l'air. Et puis, plus on était de fous plus on riait, mais la place manquait. Les nonnes étaient de vraies fouineuses et j'en avais surprise plus d'une à me regarder batifoler avec quelque mâle. Peut-être prenaient-elles du plaisir par procuration ? Elles ne pouvaient pas être aussi chastes qu'elles le prétendaient. Alors, j'essayais parfois de les provoquer par la parole mais cela n'y faisait rien, elles ne laissaient pas tomber l'habit ridiculement moche pour moi. Même pour moi. On pouvait dire que j'étais la reine de l'indécence dans cet endroit, et je me plaisais à raviver la flamme de ma réputation le plus souvent possible pour avoir le plus de conquêtes. Sauf qu'à un moment, on se rend bien compte qu'il n'y a plus personne et que les nouveaux n'affluaient pas tant que ça. J'avais fait un espèce de tour superficiel des membres masculins, mais juste un petit tour des membres féminins. Je devais m'y atteler avec plus de sérieux.

    « Ils n’ont d’yeux que pour toi, mais j’en aurais bien croqué quelques-uns » Mon sourire s'agrandit. J'aimais être flattée, et il fallait dire que Michela avait visé juste, j'aimais tellement être le centre d'attention que l'on devait me le rappeler constamment sous peine que je fasse une petite crise. J'observais les garçons et leur adressais des sourires coquins, des mordillements de lèvres chastes, et je passais ma main le long de ma jambe pour faire monter leur envie. Ils seraient insatisfaits et je serais bien. « Et je suis à l’aise des deux côtés également. » Je revenais vers ma chère Michela comme si je sortais d'un rêve, et restais quelques secondes l'air neutre avant de reprendre mon sourire.

    « Tu sais ce qui excite le plus les hommes ? » Je me mordillais la lèvre tout en la regardant dans ses yeux, un vert plutôt joli comparé à mes yeux marrons qui n'avaient aucune particularité à part celle de pouvoir charmer instantanément les gens que je rencontrais. Bon d'accord, la plupart des gens. Je me déplaçais sur l'herbe à quatre pattes pour me retrouver aux côtés et Michela. Je prenais délicatement sa main et la caressais d'un de mes doigts. « Et qui fera absolument rager les nonnes ? » Je passais une main dans mes cheveux avec un air coquin et faisais remonter ma main le long du bras jusqu'à son cou.

    Je ne savais pas si elle était gênée en aucune façon de la manière dont je me comportais, mais je prenais très à coeur ma tache de la dévergonder encore un peu plus et de la faire sourire alors, lentement, je me dirigeais sur son cou comme pour lui boire son sang, et y déposais un doux baiser. Un regard factice sur le côté m'informa que plusieurs garçons regardaient, comme s'ils étaient devant une pièce de théâtre. Je lui embrassai le lobe de l'oreille et me retirais avec un sourire aux lèvres. « Deux femmes .. ensemble .. devant eux. » Je passais ma main dans ses cheveux pour retirer la fleur que j'avais mis précédemment et attendais qu'elle fasse un mouvement vers moi, qu'elle me montre que mes enseignements n'étaient pas là pour rien, qu'elle mette en application ce qu'elle avait appris.
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyJeu 17 Juin - 17:04

Je n’avais appris ma bisexualité que très tard, bien après avoir découvert le sexe en lui-même. Je n’en avais pas honte et m’était déjà fait remarquer avec plusieurs filles dans les bras. Elles étaient, en un sens, beaucoup plus délicates et à l’écoute de leur partenaire que les garçons, qui eux étaient plus brusques et grossiers. Je me souviens de la première fois comme si c’était hier. Il faisait chaud et je m’étais rendue dans un petit parc avec une amie plutôt proche. La chaleur était insupportable et nous avions vite fait de nous baigner dans la fontaine pour nous rafraichir, peu nous importer que cela soit interdit ou que les promeneurs étaient outragés de notre comportement.

Après quelques minutes à barboter dans l’eau, nous nous sommes assises sur le rebord de la fontaine et je ne serais expliquer ce qui s’est passé dans nos têtes… Nous nous sommes regardées un bon moment et sans que nous nous en rendions compte, nos visages se rapprochaient jusqu’à ce que nos lèvres se touchent, s’effleurent juste. C’était assez étrange comme sensation, pas exactement la même qu’avec un garçon. Et je me souviens avoir aimé, tellement aimé qu’on a recommencé.

Je revins à la réalité, regardant la réaction de Margherita. Mes paroles l’avaient flatté, j’avais touché dans le mile. C’était ce genre de chose qu’elle aimait entendre, qui la rendait encore plus importante. Toute fois, ma dernière réplique sembla la faire réfléchir, comme si elle avait une idée en tête. Son sourire était toujours là, fidèle à elle-même. « Tu sais ce qui excite le plus les hommes ? » Moi, je pensais sérieusement que les hommes, un rien pouvaient les envoyer au plafond. Une caresse, un baiser, un long décolleté… ça les rendaient tous dingues. Je la vis se mordre la lèvre, puis se déplacer pour venir se mettre à mes côtés. « Et qui fera absolument rager les nonnes ? » Elle me prit la main qu’elle entreprit de caresser du bout de ses longs doigts. Mais c’est lorsqu’elle mit son autre main sur ma nuque que je compris où elle voulait en venir.

Je ne bougeais pas, préférant attendre la suite. Lentement, elle déposa un baiser dans mon cou et ma peau s’enflamma à l’endroit où ses lèvres m’avaient frôlé. Je réprimais un frisson, essayant de rester calme face à cette situation. Cela faisait un bon moment que l’on ne m’avait pas touché ainsi et j’appréciais tout bonnement le contact de sa peau chaude contre la mienne. Juste un instant plus tard, elle m’embrassa le lobe de l’oreille, éveillant en moi des sensations exquises. « Deux femmes… ensemble… devant eux. » Elle se recula enfin et je puisse reprendre mes esprits. Ainsi, elle me voulait, moi. Je le pris comme un compliment et réfléchis à toutes les débouchés que cela allait m’apporter. De une, j’en ferais envier plus d’un. J’aurais la célèbre Margherita pendant quelques instants pour moi. De deux, ce que nous nous apprêtions à faire était formellement banni, donc très alléchant. Et trois… Oh et puis, au diable les règlements ! C’était après tout ce qu’elle désirait, non ? Dans un geste inopiné, je me penchais vers elle afin de goûter ses lèvres. J’en avais eu tellement envie, pas juste avec Margherita, mais depuis que j’étais ici. Ce baiser avait un goût d’interdit trop affriolant.
J’entendais vaguement les sifflements approbateurs de quelques courageux qui étaient restés pour nous regarder. Je pouvais sentir leur excitation monter de secondes en secondes. Ou peut-être était-ce la mienne ? Ma respiration était irrégulière et j’avais du mal à juste l’embrasser. Mais il me fallait être discrète, nous n’étions pas seules. Et les nonnes finiraient par venir nous gronder à cause de notre comportement.
Je me détachais de Margherita afin d’observer sa réaction. J’aurais parié tout ce que je possédais – pas grand-chose malheureusement – qu’elle était heureuse de pouvoir goûter à d’autres lèvres que celles qu’elle avait déjà essayé. J’étais devenue, à partir de cet instant, son nouveau jouet. Mais cela m’importait peu. « Je vois où tu veux en venir. » Toutefois, je ne souhaitais pas vraiment faire de polémique et si ma mère m’avait bien appris quelque chose, c’était d’être le plus discrète possible sous peine de sentences. « Mais ne devrions-nous pas être sages et continuer dans un endroit plus approprié ? » Mes excuses étaient grotesques. Y avait-il seulement un endroit approprié pour faire cela ? La plupart de mes camarades ne se gênaient pas et profitaient des coins sombres pour assouvir leurs envies.
Revenir en haut Aller en bas
Margherita L. Bartolozzi
Margherita L. Bartolozzi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyVen 18 Juin - 14:54

Femmes et hommes, j'avais essayé. J'étais venue, j'avais vu, j'avais vaincu. Mon intérêt pour le sexe opposé avait commencé très tôt, en même temps que mon intérêt pour le même sexe que le mien. Tout le monde savait que j'étais une prostituée non rémunérée, et cela avait commencé depuis mes douze ans. Ou peut-être même avant, de ce que je peux en savoir. J'avais été élevée dans une famille trop stricte et ne supportais pas les règles, ce qui m'avait entraîné à .. toutes les briser. Mes parents me haïssaient sûrement, sinon ils ne m'auraient pas envoyé ici, mais je trouvais un certain réconfort dans le fait que tout le monde était au moins autant en chaleur que moi dans l'établissement. Bon, excluons les nonnes et les autres chastes.

Je n'avais pas mis toutes les filles et tous les gars dans mon lit, comme je l'avais dit plus tôt à ma petite Michela. Et il arrivait, oui il arrivait, que j'aie une conversation censée avec des hommes, même s'ils n'écoutaient pas et regardaient ma poitrine. J'en étais réduit à ça, de par ma réputation, on ne me voyait que comme un paquet de chair qui pouvait être ballotté de personne en personne. Et je ne faisais rien pour l'arrêter non plus. Je prenais plaisir à briser les interdits de ce couvent, encore plus peut-être que les règles imposées chez moi. Toutes les nonnes me haïssaient, d'autres avaient peur de moi. J'en avais déjà débauché quelques unes mais très peu, incroyable ce qu'elles se rattachaient à Dieu.

Michela n'était pas à proprement parler une sainte. Au contraire, elle faisait partie de ceux qui, comme moi, se moquait de toute cette affaire que faisaient les nonnes. Elle aimait aller à l'encontre du règlement, et je savais qu'elle prendrait plaisir à ce que je l'entraînais à faire. Après l'avoir embrassée, elle se pencha sur moi et je pus goûter ses lèvres. Abricot ce sera. J'avais toujours eu l'impression que certaines lèvres avaient des goûts de fruit. Le baiser était encore plus agréable puisque ma partenaire était féminine. C'était doux, cela donnait des papillons dans le ventre, et cela nous laissait toutes émoustillées. Comme je l'avais démontré, cela ne laissait absolument pas les garçons de marbre, et ils contemplaient le spectacle sans payer. Dans un excès de folie, je montrais mon majeur à la petite foule tout en continuant à embrasser Michela.

Nous nous séparâmes enfin. Je ne savais pas durant combien de temps j'avais fait perdurer ce baiser, et je jetais un regard coquin aux hommes qui n'étaient pas partis, même avec le doigt que je leur avais montré. « Je vois où tu veux en venir. » Je lui adressais un regard et envoyais un baiser aux mâles, mimant l'acte du baiser et leur envoyant avec ma main. Le moment était passé, mais j'avais quand même peur que quelques nonnes ne .. non en fait je n'avais pas peur. Ou si. Tout se bousculait un peu dans ma tête avec les récents évènements. Peut-être que ce couvent pouvait me faire du bien .. Le penser me fit avoir un rictus de dégoût. Mais qu'est-ce que je devenais ? « Tu les as vu, ces hommes en chaleur tout juste bons à s'exciter pour un rien. Et les filles aussi, qui lançaient des regards furtifs pour ne pas qu'on les voit mater la scène. Je ne sais pas ce qui est le plus satisfaisant. » J'agitais mes cheveux -dieu ce que je les aimais- « Mais ne devrions-nous pas être sages et continuer dans un endroit plus approprié ? » Je me stoppais. Mon visage perdit son sourire, et avec un air interrogateur, je la jugeais du regard. « Parce que tu veux continuer ? » Après une trentaine de secondes, je repris mon air coquin (que j'affichais la majorité du temps), et me levais soudainement. Je lui prenais les mains pour l'aider à se relever et pris un grand bol d'air frais, avant de courir en la traînant dans un coin du parc où l'on ne pouvait pas nous voir. J'avais repéré cet endroit lors de mes multiples aventures. Personne ne passait par là, ou en tout cas, je l'espérais. Je poussais Michela vers le mur qui surplombait notre petit coin, et lui baisais le front, le nez, le menton, avant de m'emparer de ses lèvres à nouveau. D'une main, je caressais sa taille, et de l'autre, je caressais ses cheveux. Après un moment je me reculais avec un petit sourire. « Sans public ce n'est pas pareil, mais pas moins excitant .. » J'imaginais une nonne se diriger dans notre direction, nous surprendre, nous renvoyer ou nous consigner dans les dortoirs. Je me mordillais la lèvre et prenais sa main, avant d'entrelacer mes doigts avec les siens. « A quoi te fait penser le goût de mes lèvres ? » J'étais curieuse.

(désolé, pas d'inspi pour la fin)
Revenir en haut Aller en bas
Michela G. Marconi
Michela G. Marconi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptySam 19 Juin - 15:26

Qui aurait pu croire qu’un jour j’aurais été attirée par une femme, ô combien séduisante, dans un couvent ? J’étais sûre que si je l’avais su à l’avance, je ne l’aurais absolument pas cru. Combien y avait-il de chance pour que cela arrive, d’ailleurs ? Probablement une sur des millions. Seulement, cette infime possibilité était devenue une réalité à l’instant même. De plus, ce genre de chose ne m’arrivait que très rarement. J’étais le plus souvent attirée par la gente masculine, et je n’avais rien contre une bonne soirée en leur compagnie. Que je sois séduite par des femmes n’était pas aussi fréquent. Mais pouvais-je dire non à Margherita alors que mes chances pour m’amuser un temps soit peu s’étaient réduites lors de mon arrivée dans cet enfer ? Cela aurait été stupide de ma part de ne pas accepter ses avances.
Je sentais que Margherita était satisfaite de ce baiser. Je supposais même qu’elle en avait rêvé, espérant goûter à toutes les lèvres du couvent. À présent, les miennes pouvaient figurer dans son répertoire. J’avais cédé à la tentation et m’était jetée tête la première dans la gueule du loup. Mais je me sentais insatisfaite ; l’interdit me fascinait, je souhaitais plus que tout m’y aventurer. Ma camarade était aux anges, et je l’observais qui envoyer des milliers de baiser aux hommes qui nous observaient encore. Elle prenait plaisir à les rendre dingues, se délectant de leur extase. Je devais avouer qu’ils me faisaient rire. Aucun d’entre eux n’avait osé nous approcher. Leur faisions-nous peur ? « Tu les as vu, ces hommes en chaleur tout juste bons à s’exciter pour un rien. » Ainsi, elle était de mon avis. J’étais plutôt soulagée à ne pas être la seule à penser cela. Elle ajouta, continuant dans sa lancée ; « Et les filles aussi, qui lançais des regards furtifs pour ne pas qu’on les voit mater la scène. Je ne sais ce qui est le plus satisfaisant. » Tournant le regard vers les intéressées, je découvris qu’elle avait de nouveau raison. Ces petites filles innocentes nous observaient à la dérobée. L’une d’elle se détourna lorsqu’elle croisa mon regard, et je me mise à sourire. Nous les attirions, même ces jeunes prudes justes bonnes à prier du matin au soir.
Je n’avais jamais vraiment apprécié être le centre d’attention, et ce depuis mon plus jeune âge. Mais il fallait avouer que la situation était gratifiante. Je n’aimais pas cet endroit, je l’avais en horreur, et faire cela était, en quelque sorte, une revanche pour m’y avoir enfermé. À cet instant, j’aurais espéré qu’une nonne nous observe pour que, dans la minute qui suivit, elle envoie un rapport détaillé de mon comportement à ma mère. Ainsi, elle pourrait voir quelle bêtise elle avait fait en m’envoyant croupir ici.
Une de mes paroles parut faire réagir Margherita qui, après avoir secoué ses longs cheveux châtains, me fixa comme si elle avait été choquée. J’attendis pour en savoir plus, intriguée par sa conduite. « Parce que tu veux continuer ? » Je n’eu pas le loisir de lui répondre que, déjà, elle se levait, me proposant ses mains pour me mettre debout. Je remarquais du coin de l’œil nos virils compagnons, tout émoustillés à l’idée de nous voir faire d’autres inepties interdites. Je dus subitement me mettre à courir derrière Margherita qui, excitée comme une bête, nous entrainait dans les recoins sombres du parc, là où personne ne pourrait nous voir. Elle me plaqua contre le mur froid, et je sentis ma température montée d’un cran. Elle entreprit de me baiser tout le visage, laissant des brûlures – comme peu de temps auparavant – sur toute ma peau, puis accapara mes lèvres une nouvelle fois. De mon côté, j’attrapais sa taille fine de mes deux mains, les faisant glisser le long de son dos. Lorsque le baiser fut fini, elle reprit la parole : « Sans public ce n’est pas pareil, mais pas moins excitant… » Je ne pouvais être que d’accord avec elle, et je lui souris pour toute réponse. « À quoi te fait penser le goût de mes lèvres ? » Voila une question qui méritait une réponse très réfléchit. Je fis mise d’y cogiter, tout en parcourant les intéressées du bout des doigts. Elles étaient d’une couleur rose délicate, et plutôt pulpeuses, celle inférieure légèrement plus charnue que la supérieure. « Ne te moques pas, mais elles me font penser à la framboise. » J’avais dis cela très naturellement, poussée par mon instinct. Mais je ne rigolais absolument pas, ses lèvres avaient un goût de framboise juteuse. « Et puis, j’aime beaucoup les framboises… » Je me détournais, brusquement gênée, sans aucune raison apparente. C’était un fruit que j’adorais, bien que je sois la seule dans ma famille à les aimer. J’en aurais mangé sans mal pendant toute une semaine sans en être écœurée. Pourtant, j’étais assez difficile, niveau alimentation, cause de ma minceur, probablement. Mais ce fruit était un des rares aliments qui ne me révulsait pas.
Le parc était à présent désert, ou du moins, je le pensais. D’où nous étions, il n’y avait aucun bruit, mis à part celui de nos deux respirations. Sans doute étaient-ils tous rentré, vu qu’il n’y avait plus rien à regarder, à présent. Je respirais à fond, m’exaltant de la paix qui régnée. J’aimais tellement le silence. « Je ne pensais pas qu’enfreindre les règles avec toi serait aussi plaisant. » Je lui dis tout cela avec un sourire, puis passais mon visage contre son cou. Je sentais son odeur florale envoutante, et ne pus m’empêcher de l’embrasser de nouveau. Elle était tellement désirable, tout le contraire de moi, en faite. Je comprenais maintenant tout ces hommes qui lui tournaient autour, on se sentait libre lorsque l’on était avec elle. Libre de faire ce que nous voulions. Et je suppose que c’était ce que nous avions le plus besoin, ici.
Mais trêves de paroles niaises. Je n’étais pas là pour faire un film mélodramatique. Je me mordis l’intérieure de la lèvre tout en poussant Margherita un peu plus loin, là où trainassait un banc à la peinture blanche écaillée. Je m’assis dessus, faisait abstraction du grincement que provoqua mon poids – pourtant plume – sur le malheureux. Je tirais ma partenaire vers moi, la faisant s’asseoir sur mes genoux. De là, elle paraissait immense, beaucoup plus grande que moi, mais je serais plus à l’aise ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Margherita L. Bartolozzi
Margherita L. Bartolozzi





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA EmptyMar 22 Juin - 10:39

Je gagnais toujours, cela devenait presque agaçant. Pourquoi est-ce que les choses que j'avais appris avec tant de soin et de patience, pouvaient être gagnées maintenant en seulement quelques minutes ? L'entraînement. Beaucoup trop d'entraînement. Et je me laissais glisser dans cet endroit de confort. J'avais déjà tout fait. Tous les défis que je m'étais donnés avaient été accomplis, et les garçons qui résistaient à mes tentatives de séduction se retrouveraient bientôt caleçon par terre. Ce n'était pas particulièrement un défi de débaucher un peu Michela, ni de la laisser se faire voler par moi même, mais j'étais quand même surprise de la facilité avec laquelle je l'avais amadouée. Je ne recherchais pas de relation, ou tout du moins, c'était ce que je me répétais constamment, à l'intérieur de ma tête. Il ne fallait pas que mon personnage se torde, commence à s'effacer. Il ne fallait pas que je perde ma réputation, il ne fallait pas que je me laisse aller comme une personne normale, il fallait que je joue, constamment.
Si le personnage avait été facile à jouer, la chose aurait été encore plus facile. Mais comment montrer que l'on se fiche des autres lorsque leurs paroles nous font plus mal que n'importe quoi ? Comment jouer l'orgueilleuse avec si peu de confiance en soi ? Parfois, je me réveillais en me demandant comment je pouvais encore supporter tout cela. Parfois, je rêvais d'être quelqu'un de normal, en relation normale. Avec des amis, un petit ami ou une petite amie, je ne mentais pas sur mes attirances des deux sexes. Si je n'étais plus exubérante, si je n'étais plus provocante .. Serais-je encore quelque chose ? Il fallait me dire ce qui était le mieux. Mentir et avoir une personnalité bien définie, ou se montrer tel qu'on est, sans avoir la moindre idée de comment agir dans cette situation. J'avais tellement joué que le personnage était rentré dans ma peau, comme un tatouage dont les nombreuses séances de laser pour le retirer laissaient encore des traces et cicatrices très visibles.
Je l'avais embrassée en public, qu'est-ce que cela voulait dire ? Dans mon personnage, rien du tout. J'embrassais les gens à tout va et mes lèvres ne valaient plus rien, baladées comme je l'avais fait. Pour ma personne, cela était tout. Est-ce qu'elle me trouvait attirante ? Est-ce qu'elle appréciait ma compagnie ? Non, elle aimait Margherita, celle qui changeait de petite amie comme de chaussettes, celle qui ne s'attachait pas. Elle ne voulait sûrement pas avoir une pauvre petite pleurnicharde attachée à ses pieds comme un boulet après cette petite aventure. Ce n'était que ça, une petite aventure. Lui demander casserait le mythe. Le penser déjà fracturait mon entier, laissant des petites plaies à vif. J'étais dans un état de domination, la coinçant de mes bras contre le mur, comme si j'essayais de faire intrusion dans son corps ou dans son esprit. Non, elle était consentante, je ne faisais absolument rien de mal. Mes sens étaient en éveil, j'avais envie de la toucher, plus, de laisser le destin décider de l'arrivée d'une nonne ou non, pour savoir si ce que je faisais était bien. La réponse pourtant était toute trouvée : Non. Je ne faisais jamais ce qui était considéré comme vertueux, au contraire.
« Ne te moques pas, mais elles me font penser à la framboise. » J'aimais ce fruit. Petit, goutû, affreusement délicieux. Cela me fit sourire encore plus, cette comparaison, ainsi j'étais une framboise. Tout mon corps se transformait à l'intérieur de ma tête, comme si j'avais avalé un chewing gum de Willy Wonka. Elle se détournait, je me demandais pourquoi, peut-être avait-elle honte d'être avec moi, dans cette position. Autant qu'elle me le dise tout de suite, que je puisse prendre le peu d'orgueil qui me restait et prendre le contrôle de la situation. Que je la laisse partir mais après qu'elle m'ait donné une petite part d'elle même. Mais non, elle ne semblait pas repoussée, juste gênée. « Tant mieux alors, ne file pas » Je m'arrêtais quelques instants, le regard dans le vide. « Quant à toi, tu es un abricot qui ne demande qu'à mûrir » J'entendais son souffle, le mien, haletant de tant d'activité buccale, et appréciais le moment. Je prêchais le carpe diem quand moi même je ne le suivais pas. Je caressais sa joue encore et encore, appréciant sa douceur.
« Je ne pensais pas qu’enfreindre les règles avec toi serait aussi plaisant. » Je riais un peu, de ce rire charmant et naturel que j'avais fait mien. Il n'était pas forcé, celui là. « Mais quelle partie te plaît le plus, moi, ou l'enfreint ? » Question qui était sortie de ma bouche sans que je ne la contrôle. La réponse était cruciale, je pensais qu'elle répondrait tout de même de la bonne façon. Je me laissais tirer vers un banc, perdue dans mes pensées, et m'asseyais sur les genoux de Michela. Pour tout vous dire, j'avais peur qu'elle se casse tant elle semblait fragile. Mais non, elle me soutenait bien, et comme pour la remercier de cette attention, je lui baisais le nez avec un petit sourire. « Là c'est la partie où tu vas faire sauter ton genou et que je ferai semblant d'être sur un cheval, avant de dire merci papa ? » Je clignais des yeux plusieurs fois. Mais quelle était cette sensation ?
Non, cela ne pouvait être vrai. Je m'essuyais rapidement les yeux comme pour me convaincre qu'ils n'étaient pas humides, et pourtant, ils l'étaient. Ma poitrine se refermait, j'avais du mal à respirer, et me levais précipitamment pour faire dos à Michela. Peut-être était-ce le mot père que je n'avais pas bien reçu, père qui m'avait trahi, qui ne s'était jamais occupé de moi et qui m'avait laissé faire tout ce que je voulais. Les larmes coulèrent bientôt sur mes joues, moi qui ne pleurais jamais. Je ne pouvais pas me retourner. Je ne pouvais physiquement pas me retourner. Me montrer dans un tel état de faiblesse était inconcevable, je n'étais plus Margherita la dévergondée, j'étais Margherita la petite fille, j'étais le coeur de mon être, et elle ne m'aimerait pas .. « Je suis désolée, de .. » Un sanglot m'arrêta dans ma phrase. Je continuais en faisant tout pour que ma voix tremblante ne soit pas trop entendue. « Je t'ai fait perdre ton temps. Tu as eu ce que tu voulais non ? Tu peux partir maintenant, je ne m'attache pas comme une sangsue. » J'essayais de reprendre ma fierté, j'essayais de reprendre mon rôle. « C'était une bonne partie de .. plaisir. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Vide
MessageSujet: Re: because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA   because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

because i'm a good teacher babe FEAT MICHELA

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Take your pants off :: # Couvent San Marco :: Le parc-