« SCORTATORE, ESTEBAN »
taylor kitsch

Je m'appelle Estebàn Scortatore. J'ai vingt quatre ans, et je viens de Empoli, en Italie. Je suis ici pour tentative de meurtre, et je pense que ce couvent ne me servira pas à grand chose. En général, on dit de moi que je suis sportif, dynamique, survolté, impatient, bagarreur, travailleur, emporté, impulsif, comédien, menteur, fumeur, habile. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. SON HISTOIRE Lui et sa famille sont ce qu'on appelle des gitans. Ils vivent dans une roulotte et changent de ville tous les ans. Ses études ? Il les fait à la maison, avec l'aide de sa mère. Son père, est parti en apprenant sa grossesse. Estebàn est très curieux à son sujet. A dix sept ans, il obtient son premier diplôme et arrête son cursus scolaire pour le rechercher. Durant deux ans, il sillonne les rues d'Italie à la recherche d'indices. Trois ans. Il le retrouve mais ne dévoile pas leur lien de parenté et se contente de se lier d'amitié avec lui. Sa mère le retrouve et, confesse à l'homme que l'ami qu'il aime tant, n'est autre que son fils. C'est la rupture. Il ne veut plus le voir. Profondément blessé par cette attitude, Estebàn tire un trait sur son passé, coupe les ponts avec tous ceux qui en font partis et emménage dans une petite ville campagnarde en Italie. Il trouve un travail, s'offre un appartement et tombe amoureux. Un jour, il tente de l'étrangler. La police l'arrête. On l'intègre dans le programme. Direction : le couvent. ANECDOTE « Je te hais, Estebàn. » Par ces trois mots dégoulinait tout son mépris. Elle l'avait aimé. Vraiment. Et puis, à force d'être délaisser, son amour s'était mué en dégoût. Pour le lui déclarer, elle avait opté pour un lieu public : un restaurant du quartier. L'homme pique sa fourchette dans l'assiette, plante son regard assassin dans le sien. « Et ? » « Et, je te quitte. Je ne veux plus te voir. » Elle, a cessé de manger. D'un geste, elle repousse la chaise, récupère son sac et s'apprête à partir quand Estebàn, l'attrape par le bras et l'oblige à se rassoir. « Je n'ai pas terminé. » « Moi, si. » Elle l'a trompé. Il se souvient les avoir vu, s'enlaçant sous le porche à l'entrée de son appartement. Depuis deux mois, il le sait. Depuis deux mois, il attend sa confession. « Tu n'as rien d'autre à me dire ? » Elle prend peur, recule sur sa chaise. « Qu'est-ce que tu entends par là ? » Il boue. Ses mains tremblent de fureur. « Trainée ! » s'écrit-il tout à coup. Il se jette sur elle, l'étrangle et l'insulte. Les clients regardent la scène avec effroi. Trois hommes accourent vers eux, tentent de la libérer des mains du fou. A trois contre un, il perd, enrage et se débat. Son poing s'écrase sur un nez, son pied marche sur un autre. Mais les sauveurs tiennent bons. Au bar, on appelle déjà la police, des secours. On isole le fauteur de trouble en attendant les premiers. « Espèce de timbré, de malade ! » hurle la femme en happant l'air pour récupérer un peu de couleur sur son visage livide. Cette femme, il l'aimait.

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elena m. costa Avant de croiser le regard de la jeune Elena, il ne savait pas que c'était possible de ressentir autant d'émotions d'un coup. Elle est la copie conforme de celle qu'il aimait, et pourtant, elle est tellement différente ! Elle dégage une innocence incomparable, elle semble tellement fragile dans sa petite robe légère, avec ses cheveux qui volent au vent. Il ne lui a jamais dit le moindre mot, mais il l'aime. En même temps, elle ressemble tellement à... à Elle qu'il la déteste. Il la déteste de ne pas être Elle. Partagé entre ces deux extrêmes, il ne parvient qu'à l'observer d'une certaine distance. Il semblerait qu'elle ait remarqué ses regards insistants, mais il s'en contre-fiche. Ce n'est pas ça qui va l'arrêter.

célio bertuzzi La colère reconnait la colère. Et c'est bien ce qu'il a vu, profondément enterré sous la chair de Célio. Ce qu'il veut ? La faire ressortir. Il ne trouve pas sain toute cette haine qu'il garde au fond de lui. Peu importe à qui ou pour quoi il veut, pour qu'il se sente bien, il doit s'en libérer. Estebàn souhaite lui donner un peu de son impulsivité. Il le brusque sans arrêt et essaye de le faire sortir de ses gongs. En vain. Pour l'instant. Mais, si Célio ne se décide pas très vite, il risque d'en venir aux mains.

Dernière édition par Napoleon D. Machiavel le Ven 11 Juin - 12:30, édité 3 fois

« LEONE, SERAFINA »
Carey Mulligan

Je m'appelle Serafina Leone. J'ai 24 ans, et je viens deTrieste. Je suis ici parce que j'ai détourné les fonds de l'entreprise familiale, et je pense que je suis beaucoup ici que en prison et qu'au moins, ici, il sera plus facile de s'évader. En général, on dit de moi que je suis trompeuse, directive et cérébrale. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. Si vous voulez tout savoir, je n'ai jamais rien compris à l'argent et à tout ce qui y touche de près ou de loin. Alors pourquoi avoir détourner les fonds de l'entreprise familiale ? Pour le plaisir bien sûr ! Ayant toujours été en avance par rapport à mon âge, j'ai pu rapidement avancer dans la vie. Seulement, je n'ai pas avancé dans la direction qu'aurais aimés me voir prendre mes parents. En effet, j'ai toujours aimé les arts et plus particulièrement le théâtre. J'ai donc à juste titre fait des études de lettres puis de théâtre pour enfin devenir comedienne. Comedienne dans une bien prestigieuse troupe. Mais l'ennui fit de temps en temps surface et l'envie de conquérir de nouveaux territoires aussi. Ou peut-être était-ce pour préparer un nouveau rôle ? Je ne sais plus le nombre d'excuses que j'ai pu servir à ces messieurs de la justice... Quoi qu'il en soit, me voilà aujourd'hui dans un couvent comme dans une colonie de vacances. Je me fiche un peu de mon sort dans la mesure où je trouve tout cela très enrichissant. Je m'amuse même si nombre de choses de ma vie passée me manque. Mais je suis certaine de la retrouver bientôt et puis... Je n'ai pas manqué de garder un peu d'argent à l'abri. Peut-être trouverais-je quelqu'un pour échaffauder un plan et m'évader. Ou peut-être vais-je rester ici jusqu'à la date limite et retrouver mon quotidien de comedienne. Qui sait ?

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elena mila costa Sérafina s'est portée volontaire pour lui présenter le fonctionnement du couvent. Évidement, ça crée des liens. Elles sont devenues de très bonne amie. Mutuellement, elles tentent de s'aider. Sérafina veut lui montrer les meilleurs coté de la religion et, en échange, Elena lui apprend tout ce qu'elle sait sur les garçons et les relations de couple. Ça donne des conversations très cocasses.

roberto zaponi Un jour, elle a eu le malheur de lui dire que ses histoires de magie, c'était du grand n'importe quoi. Que la vie n'était pas un cirque ni Disneyland, qu'il n'avait pas cinq ans, et qu'il était temps soit de grandir, soit de se faire soigner. Evidemment, il l'a très mal pris, et tente par tous les moyens de lui lancer un mauvais sort depuis.

« TODARO, SANTI »
taylor warren

Je m'appelle Santi Todaro. J'ai vingt-trois ans, et je viens de Salerne. Je suis ici parce que je suis possédée, enfin... C'est ce que pensent mes parents, mais je ne suis pas d'accord, et moi non plus. Je pense que c'est parfois drôle, mais moi je pense que c'est une vraie torture.. En général, on dit de moi que je suis lunatique, imprévisible, souriante, intimidante, audacieuse, rêveuse, gamine, bavarde. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. SON HISTOIRE Non, Santi n'est pas véritablement possédée. Elle a juste ses quelques soucis, à savoir un problème de schizophrénie qui la poursuit depuis sa plus tendre enfance, et qui a commencé avec des « Santi ne veut pas porter cette robe ! » ou « Je veux manger ça, mais Santi ne veut pas. » Convaincus qu'une fois l'enfance passée, ce souci serait laissé derrière également, ses parents n'ont rien fait. Lorsqu'au début de son adolescence, sa situation n'a fait que s'empirer, ils ont tenté de la soigner, mais en vain. La situation était grave, le temps n'a rien changé, et la jeune fille n'a jamais répondu à aucun traitement. Croyants, ils ont même essayé de l'exorciser à plusieurs reprises - rien à faire. C'est finalement le père Lachaise, alors qu'elle était âgée de vingt ans, qui a proposé aux parents Tadora d'accueillir leur fille au couvent San Marco. Bien qu'ils soient un peu hésitants au départ, ils ont fini par accepter, et cela fait maintenant trois ans que Santi habite ici. Si, en apparence, elle semble aller mieux qu'il y a quelques années, elle répond toujours par un joyeux « nous allons bien, merci » lorsqu'on lui demande comment elle va. Ce qui laisse planer le doute sur la question, en effet.

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appio benito garibaldi Elle l'aime bien, et ne se gêne pas du tout pour le lui dire, ou le suivre partout dès qu'elle en a l'occasion. La plupart du temps, elle se heurte à une indifférence monumentale, mais ça ne la décourage absolument pas. Elle continue à lui raconter sa vie -de deux points de vue différents- et essaie de le faire parler un peu aussi. En fait, il lui plaît... Ce serait gentil de commencer à l'apprécier aussi, parce que sinon, elle sera triste, et elle aussi.

leandro orsini Ils s'entendent bien. Il est gentil avec elle, et toutes les facettes de ses personnalités apprécient le jeune homme. Elle le fascine, il la fait rire... Et, accessoirement, il leur arrive de coucher ensemble.

Dernière édition par Allegra E. Goldoni le Ven 11 Juin - 18:38, édité 2 fois

« TORRES, ROSALINDA »
olivia wilde

Je m'appelle Rosa Torres. J'ai vingt-quatre ans, et je viens de Barcelone en Espagne. Je suis ici parce que je suis accro à la drogue, entre autres,, et je pense que je suis mieux ici que dans un centre de désintoxication. En général, on dit de moi que je suis impulsive, bagarreuse, loyale, marrante, passionnée. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. SON HISTOIRE C'est après le divorce de ses parents, lorsqu'elle avait six ans que Rosalinda a déménagé à Salerne en Italie, avec son père. Profondément affectée par la séparation de ses parents, et surtout par le fait qu'elle ne voyait plus sa mère, c'est petit à petit qu'elle s'est laissé entraîner dans la débauche à son adolescence. Entre fêtes déjantées, soirées à n'en plus finir, mauvaises fréquentations et autres, Rosa était l'incarnation du style de vie: sex, drugs and rock'n'roll. Evidemment, cette situation n'était pas pour plaire à son père. Bien qu'il soit fort présent au début, il a fini par se lasser du mauvais caractère de sa fille, et lui a posé un ultimatum: soit elle devenait quelqu'un de « bien » et arrêtait toutes ses conneries, soit elle finissait en désintox. La menace n'était pas à prendre à la légère, et pourtant, c'est ce que fit Rosa... Etant un homme de parole, son père décide alors de la placer dans un centre de désintoxication, mais c'est hors de question pour la jeune femme. Comme dernier recours, elle trouve ce couvent qui veut bien d'elle, et depuis, c'est son nouveau chez-soi, puisque son père refuse de la voir avant qu'elle abandonne toutes ces choses.

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célio bertuzzi En deux mots, ils ont compris que le courant passait bien entre eux. Pourtant, elle n'est pas du genre à aimer les hommes trop catholique. Les hommes comme Célio quoi. D'ailleurs, Dieu seul sait pourquoi mais, il a un jour disparu de son champ de vision. Il est réapparut quelques jours après. Changé. Depuis, il est toujours derrière son dos. Comme s'il attendait qu'elle commette des erreurs. "T'es chiant, là" lui a t-elle dit un jour. Son attitude l'énerve mais... elle ne peut pas s'en passer.

orchinea esposito Elles se sont rencontrées ici, et, ayant vécu plus ou moins les mêmes choses, ont rapidement compris qu'elles étaient là pour la même raison. Au départ, Rosalinda l'évitait comme la peste car elle n'avait pas envie de parler de ce sujet qui reste tabou pour elle, mais avec le temps, elles ont fini par se trouver d'autres points communs, et même se soutenir de temps à autres. Orchinea est un peu la meilleure amie de Rosalinda ici, et réciproquement. Elles pensent toutes les deux que c'est une bonne chose d'avoir ici quelqu'un qui comprend exactement ce que vous avez vécu.

Dernière édition par Allegra E. Goldoni le Ven 11 Juin - 17:29, édité 1 fois

« GARIBALDI, APPIO BENITO »
chad michael murray

Je m'appelle Benito Appio Garibaldi. J'ai vingt quatre ans, et je viens de Firenze. Je suis ici parce que je ne sais pas maitriser ma haine et suis très violent, et je pense que ces personnes ne sauront jamais me maitriser. En général, on dit de moi que je suis impulsif, casse gueule, franc, disponible, solitaire, froid, sensible. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. Que voulez-vous que je vous dise d'abord? Oui je suis agressif, j'ai faillit tuer quelqu'un juste parce qu'il m'avait bousculé, je suis comme ça, comme vous vous pleurez à chaque petite saute d'humeur, moi je frappe. Ma mère est Espagnole et mon père Italien, il me battait... Elle ne disait rien. Elle se contentait d'assister à tout ça. Elle était douce, peut-être trop, elle se laissait faire par mon père. Un jour, il a lever sa main sur elle et c'est là où mon caractère haineux se révéla, je fonçais sur mon père tandis qu'il se tenait près à riposter. Il souleva le tisonnier et me l'enfonça dans le ventre. Je tomba au sol tandis que ma mère hurlais. J'avais 15 ans, à peine. Depuis on peut apercevoir une belle cicatrice au niveau de mon appendicite. D'ailleurs, c'est mon excuse, je fais croire qu'on me l'a ôtée, mais en réalité, c'est mon père qui me l'a transpercée. Deux ans plus tard, ma mère se suicidait, elle ne supportait plus tout ça

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santi todaro Elle est complètement tarée, et, à défaut de lui faire peur, elle le met mal à l'aise. Ce n'est pas qu'il la craint, il sait que par sa force physique supérieure, il pourrait la réduire en miettes en une seconde et demie, mais... Elle est folle, voilà ce qu'elle est. Et elle s'éclate à le suivre partout et lui raconter sa vie. Ce qui insupporte le plus Appio est sa manie de parler à la première personne du pluriel: nous allons bien, nous faisons ceci, nous faisons cela... Quel pot de colle ! Quelle casse-tête, cette fille !

delizia morreti Il la déteste, et son plus beau fantasme est de la tuer dans d'atroces souffrances. Avec ses airs supérieurs et sa façon de se pavaner, elle lui retourne l'estomac. D'ailleurs, un de ces quatre matins, il va finir par aller lui dire ses quatre vérités en face, et même lui ordonner tout simplement de calmer sa joie, sinon, il le fera lui-même. D'autant plus qu'elle semble prendre un malin plaisir à le provoquer. Qui cherche, trouve, Delizia. Qui cherche, trouve.