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 la main dans le sac.

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AuteurMessage
S. Sasha Solé
S. Sasha Solé





la main dans le sac. Vide
MessageSujet: la main dans le sac.   la main dans le sac. EmptyMar 15 Juin - 20:19

la main dans le sac. Etbhqw
    De tels œuvres d’art ne peuvent être dissimulées et peintes à l’abri des regards. Elles doivent éclater au grand jour pour avoir une chance d’un jour connaître un quelconque succès. Et même si cette découverte s’avérait être un flop, ne dit-on pas que qui ne tente rien n’a rien ? Dans ce cas de figure, je dirais qu’il faut pousser l’auteur de pareilles merveilles à sortir de l’ombre. L’ennui est que lorsqu’on ne connait pas personnellement cet artiste, il est impossible de le persuader de quoi que ça soit. Même avec toute la volonté du monde. Non. Dans ce cas de figure, il faut d’abord s’en faire un ami pour ensuite le convaincre de la beauté de ses œuvres et quelques compliment n’y suffiront pas. En effet, lorsqu’on se cache pour une telle chose, c’est qu’il y a une raison fondée à cela. Sinon, pourquoi le faire ? En attendant de pouvoir trouver une solution à ce problème de masse. Je m’attèle à suivre ce talentueux peintres et sculpteurs dans l’espoir de retrouver, un jour, cette cachette et de pouvoir admirer, à nouveau, ses merveilles. Ce que je ne comprends pas c’est comment j’ai pu passer à côté d’un tel déménagement. Après tout, certaines peintures était plus que gigantesques et certaines sculpture devait au moins peser une sacrée tonnes. Ce qui me pousse à me poser des questions, également, c’est, comment se procure-t-il un tel matériel sans que personne ne s’en aperçoive ou ne demande explications. Tout ça est louche et laisse, encore une fois, planer le doute dans mon cerveau. Ce qui n’est pas bon signe, du tout. Lorsque je commence à douter, la schizophrénie reprend rapidement le dessus et je déteste ça. J’aime contrôler la situation et celle-là ne l’est pas. En effet, je ne me souviens jamais de ce que je commets lorsque le deuxième moi surviens et par conséquent, cela m’amène à des choses parfois ambiguë et dérangeante.

    Je filais ce fameux Michel-Ange dans l’espoir qu’il me révèle, enfin, contre sa volonté, sa cachette. L’ennui est qu’il avait réussi à me semer. Je sortis alors de ma planque, pourtant discrète pour faire un tour des environs. Personne. Je ne comprenais pas. Il était là dix secondes auparavant. Il lui a fallut le temps que je regarde une mouche passer pour se volatiliser. Le pire dans l’histoire est que j’ignorais totalement où je me trouvais. Dans tous les cas, cet endroit était presque paradisiaque, digne d’un conte de fée. La forêt était énorme de par sa hauteur et luxuriante de verdure. Il manquait juste un détail pour combler enfin mes attentes. M-A et sa mystérieuse nouvelle planque que j’essayais de dénicher depuis quelques semaines maintenant. Prudent, je m’avançai un peu plus dans cette étendue verte et découvris une sorte de cabanon semblant abandonné. Pourtant, il y avait quelque chose à l’intérieur, je pouvais aisément le distinguer, même d’où je me trouvais. Mais pas de Michel-Ange à l’intérieur. C’était curieux, pourtant, sa cachette se trouvait sous mes yeux. D’un coup, je fus retourné et plaquer contre le cabane. Mon dos en ressentis le choc, violent et inattendu. Puis, je levai la tête. Le peintre se trouvait devant mes yeux ébahis… Dans un ultime élan, une pulsion passagère et surtout, un reste de folie, je posai mes lèvres sur les siennes. Mais immédiatement le méfait accompli, je m'en voulu irrémédiablement...
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Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





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MessageSujet: Re: la main dans le sac.   la main dans le sac. EmptyMar 15 Juin - 21:01

PHILIP GLASS - TRUMAN SLEEPS

Je marchais à grandes enjambées sur le chemin de ma petite cachette. Mes pas étaient légers et discrets, ce qui ne m'empêchait pas d'avoir toujours cette démarche nonchalante qui me collait à la peau. J'étais vêtu d'un baggy bleu en jean avec quelques trous, d'un débardeur blanc et simple et de grosses baskets de skate noirs. Je contournais le bâtiment et passait au milieu des plantations des quelques frères et sœurs, me dirigeant vers la forêt. La chaleur m'étouffait, ce que je pouvais détester la lumière du soleil. La nuit et la pluie étaient mes deux seuls réels amis. Je me demandais d'ailleurs si je n'avais jamais réellement eu d'amis. Après tout, j'étais un sacré ermite dans la vie de tous les jours, je me sentais bien dans ma solitude et ma froideur, mon sarcasme incessant. Je restais cependant respectueux, je n'avais jamais fait pleurer quelqu'un, ce n'était pas dans mes cordes. En parlant de cordes, j'aurais toujours voulut jouer de la guitare, mais il en fut autrement. Mon père m'initia à la peinture et à la sculpture en me donnant des cours très chers alors il n'avait plus de sous pour m'acheter ne serais-ce qu'une guitare. De toute façon, il me le disait, «Le talent se travail, le tiens est unique, tu dois travailler ton talent, non pas ta lubie», c'est ce qu'il avait fait toute sa vie pourtant, travailler sa lubie, il n'avait fait que ça en essayant de réincarner Michelangelo en moi.

Je tournais sur un autre petit sentier, des graviers bien rangés je passais vite à la terre d'un chemin désordonné. Pourtant, en s'enfonçant dans la forêt, le lieu devenait idyllique. Les arbres gigantesques et verdoyants atteignaient de tels sommets que leurs ombres me faisaient un bien fou. L'herbe était d'un vert extrêmement fort et quelques petites marguerites poussaient ici et là. J'aurais peut-être eu la vanité, si je l'étais, de dire que c'était parce que mes œuvres étaient ici que l'endroit était paradisiaque, mais je n'étais pas comme ça, modeste, peut-être trop.

J'arrivais enfin au petit cabanon qui me servait d'entrepôt, j'ouvrais et refermais derrière moi, enlevant mon T-shirt, je me mis à peindre, déjà, quelques taches de peintures venaient couvrir mon corps musclé. Puis j'entendis un bruit derrière la fenêtre, un craquement dans les branches, ce n'était pas commun par ici. Je jetais un coup d'œil. Encore ce mec! Je sortis précipitamment et le colla contre le mur, lui jetant un de mes regards les plus noirs. « Qu'est-ce que tu f... » Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il se précipita sur mes lèvres et m'embrassa. Je me demandais si je devais aimer ça ou non. Perplexe, mon regard resta dur sans trop l'être et je rentrais dans le cabanon, bloquant la porte avec un gros bloc de pierre. « Va t'en d'ici! » Criais-je à son égard. Il avait l'air de ne pas vouloir, regardant par la fenêtre, quel entêté! « Qu'est-ce que tu m'veux!? » criais-je une fois de plus, en perdant tout mon vocabulaire riche. J'étais comme ça, quand je m'énervais, je ne parlais plus comme un homme de bonne famille, dirait-on. « Je ne comprendrais jamais son obsession... » Me dis-je à moi même avant de tiré le rideau de la fenêtre avant, priant pour qu'il n'ait pas l'idée d'entrer par derrière.
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S. Sasha Solé
S. Sasha Solé





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MessageSujet: Re: la main dans le sac.   la main dans le sac. EmptyLun 21 Juin - 10:42

Peut-être était-ce le fait qu’il m’avait totalement pris au dépourvu ou peut-être la manière dont il m’avait plaqué contre ces murs de bois. Je n’en savais strictement rien. Après tout, j’étais en proie à la folie depuis un bon moment déjà et cette pulsion soudaine m’ayant poussé à embrasser un presque qu’inconnu… Surtout masculin, à vrai dire, ne m’étonnait guère. Je m’étais montré capable de bien des choses depuis cette obsession. J’étais devenu autre, oui, quelqu’un de différent, totalement. Pourquoi fallait-il que je cherche absolument explication à tout. Après tout, certaines choses resterais, sans doute, à jamais improuvée. Mais je ne pouvais m’en empêcher. J’étais malade. Il aurait fallut me soigner à la place de m’envoyer dans un tel endroit et qui plus est la source de ma tourmente. Parfois, les gens était de pures imbéciles et j’avais grand mal à les comprendre et à les plaindre. Qu’ils réfléchissent, bon dieu ! Ce n’était pas si difficile, si ? Il resta plus ou moins imperceptible à cette avance mal placée. Ce qui, d’ailleurs, me surprit. Malheureusement, de par cette maladresse incontrôlée, je venais de signer ma condamnation à rester dehors et à admirer de loin, sauf si je trouvais une échappatoire. Y-avait-il une autre issue ? Je n’avais jamais exploré les lieux et c’en était l’occasion. « Va t'en d'ici! ». Avais-je bien entendu ? Evidemment, il souhaitait que je déguerpisse, je trouvais cela on ne peut plus logique. Néanmoins, j’étais connu pour être une sacrée tête de mule et je ne risquais pas d’abandonner de sitôt. Je me retournais pour regarder à travers la fenêtre dans l’espoir de trouver une autre entrée. « Qu'est-ce que tu m'veux!? ». Oh, ça, il l’aurait découvert s’il ne s’était pas empressé de me claqué la porte au nez et d’en boucher l’entrée.

Pour le satisfaire et surtout dans le but qu’il ne bloque pas la seconde porte repérée quelques instants plutôt, je fis mine de m’éloigner. Les rideaux se fermèrent alors, j’y vis là, une opportunité inespérée. Discrètement, je passais derrière le cabanon m’appliquant pour ne faire aucun bruit, ce que je réussis avec brio, contrairement à ma première tentative. Arrivé derrière ce refuge en bois, je vis donc cette porte et m’engouffrai à l’intérieur le plus rapidement possible. Je crus percevoir un sursaut de sa part, même si celui-ci resta modéré. Je m’émerveillais devant tous ces chefs d’œuvres inconnus du grand public. Apparemment, d’ailleurs, j’étais le seul à avoir vu ces choses sublimes. C’est justement ce que je lui reprochais. « J’avoue ne pas comprendre », fut la première chose que je lâchai avec agacement. Le monde devait voir de telles peintures et sculptures et avait le droit de, tout comme moi, s’extasier devant. Mais non, monsieur préférait l’anonymat et surtout, surtout, que personne ne voit ça. Pour moi cette attitude vraiment, vraiment stupide ! Si bien que je soupirai.
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