« SPINOZA, ROMEO »
ole sorensen

Je m'appelle Roméo Spinoza. J'ai vingt deux ans, et je viens de Milan, en Italie. Je suis ici parce que je suis accusé d'homicide et que j'avais besoin d'un endroit où me cacher, et je pense que cet endroit me fiche la chair de poule. Les sectes, ce n'est vraiment pas pour moi. En général, on dit de moi que je suis rêveur, idéaliste, buté, écologiste, passionné, turbulent, sauvage, méticuleux, ingénieux, inconscient. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. SON HISTOIRE Cet original est né dans une famille emprunt de banalité. Ses parents sont deux infirmiers qui travaillent à l'hôpital. Leurs horaires ne leurs permettent pas d'être très présent. En bons parents, ils ont l'idée d'emmener leur fils avec eux. C'est ainsi que Roméo passe le plus clair de son temps à s'amuser avec les autres employés et les patients. L'une d'elle capte toute son attention. A huit ans, il s'en dit éperdument amoureux. Elle, se passionne pour les petites bêtes. Elle lui montre ses livres d'illustrations. Ensemble, ils s'imaginent mariés et possédant une ferme avec des centaines et des centaines d'animaux. Ils continuent de se fréquenter et deviennent des écologistes activistes. Ils en trouvent d'autres et forment un groupe luttant contre la déforestation et l'utilisation d'animaux comme cobayes. Un jour, ils décident de libérer ceux d'un laboratoire pharmaceutique. L'opération tourne mal. Un incendie se déclare. Avec le gardien, se sont les seuls survivants. Profondément meurtris et accusés d'homicide, ils fuient ensemble et trouvent refuge dans le couvent San Marco. La culpabilité met un terme à leur couple. ANECDOTE Ils se faufilent dans le laboratoire, échappent à la vision du gardien. Dans la pièce, les animaux piaillent et grattent dans leur cage de fer. Les yeux rouges d'un cadavre de lapin, le fixent, lui : Roméo. « Ça me dégoûte. » Il a presque envie de cracher par terre. Déjà, ses acolytes ouvrent les cages, libèrent les cobayes. Bientôt, le sol en est jonché. « Maintenant : ne pas se faire prendre. » dit la jeune femme qui les accompagne. Elle rit de sa propre remarque. De toute évidence, la situation l'amuse. Les autres, lui sourient. Roméo, l'embrasse. « C'est dans nos cordes ça. » Mains dans la mains, ils sortent dans le couloir. Quand le gardien pointe sa lumière sur eux, ils feignent d'être ivres, gloussent et tanguent de mur en mur. « Hé ! Qu'est-ce que vous faîtes-là ?! »hurle l'homme en s'approchant vers. « Nous ? » Ils se regardent. « On-on... » Il se retourne vers elle. « Qu'est-ce qu'on fait déjà, ma belle ? » Son visage mime l'incompréhension. Elle hausse les épaules, pince ses lèvres et s'esclaffe à nouveau. « Dégagez d'ici tout de suite ! » tonne le gardien en empoignant Roméo par le colle et elle, par le bras. « Bande d'ivrognes ! » Dans son dos, ils échangent un clin d'œil entendu. Dans la salle, les autres, étouffent leur amusement devant la scène. Et, pendant que le gardien emmène les deux comédiens hors des lieux, ils en profitent et s'engagent dans le couloir. Mais l'obscurité finit par les perdre dans ce labyrinthe. Il tombe dans une pièce meublée pour les chimistes. L'un des animaux bouscule une fiole. Tout prend feu. Ils périssent. Les trois rescapés admirent le spectacle, avec horreur.

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léandro orsini Il voit la présence de ce journaliste d'un très mauvais œil. Sa méfiance et sa peur à l'idée d'être retrouvé par la police, l'incite à lui lancer des regards insistants et, malheureusement, pas très discret. L'instinct du journaliste l'a poussé à l'aborder. Roméo a tout de suite été sur la défensive. Et puis, en bon professionnel, et après plusieurs conversations, il a finalement décidé de lui faire confiance. Il espère juste ne pas être percé à jour.

andromeda sabloni Elle a écouté la confession de son crime. Sans broncher ni le juger et, pour cela, il ne la quitte plus. Elle voit en lui un petit frère et lui voit en elle une grande sœur. Une grande sœur qu'il a essayé d'embrasser. Une fois, lors d'un coup de déprime. Elle l'a giflé. Profondément ébranlée. Son premier baiser tout de même ! Elle lui en tient rigueur. Un sentiment nouveau est né dans sa poitrine. Elle pense être amoureuse.

Dernière édition par Napoleon D. Machiavel le Ven 11 Juin - 17:19, édité 4 fois

« ORSINI, LEANDRO »
cam gigandet

Je m'appelle Léandro Orsini. J'ai vingt cinq ans, et je viens de Ferrare, en Italie. Je suis ici parce que je veux réaliser un reportage sur le programme, et je pense que la religion n'aide que les fous et les imbéciles. En général, on dit de moi que je suis orgueilleux, vulgaire, consciencieux, humble, tolèrent, violent, farceur, rancunier, farouche, souriant, galant, et c'est un bon coup au lit aussi. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. SON HISTOIRE Sa mère était paranoïaque, et fanatique. Elle pensait que son fils -unique- était habité par le diable. Elle l'a séquestré jusqu'à ses quatre ans. L'école fut pour lui un nouveau souffle. Chaque soir, il suppliait pour y rester, pour ne pas retourner chez lui. Malheureusement pour lui, sa mère sait parfaitement conserver les apparences. On met son amour pour l'école sur le compte de ses excellents résultats. Un test de QI met en évidence son génie. Sa mère n'en à cure. Elle l'oblige à prier, l'enferme dans sa chambre et punit toutes ses bêtises par des coups. Alors, quand elle meurt d'une crise cardiaque devant ses yeux, il savoure la fin de sa longue agonie. Placé dans une famille d'accueil, il met plus de deux ans à leur faire pleinement confiance. Le visage de sa mère lui donne des insomnies. A dix neuf ans, il entame des études de journalisme. Il se révèle plus que doué pour l'écriture. Curieux comme personne, il est l'auteur des meilleurs et des plus croustillants articles du journal national numéro un. QUELQUES ANECDOTES « Tu es le diable ! » Combien de fois le lui avait-elle dit ? Des centaines, des milliers sûrement. Elle bousculait son fils, l'enfermait dans la chambre à double tours. « Tu es le diable ! Le diable ! » Oui, Léandro était un enfant turbulent dont l'hyperactivité n'avait pas été diagnostiqué. L'ignorance de sa mère, l'absence de son père, font germer en lui une fureur sans borne. « Je prie pour toi. Tous les jours. » se consolait sa mère. Dans la pénombre, les craintes d'enfant refont surface. Ses poings martèlent la porte. « Je prie pour toi, mon fils. » « Folle. » Le mot avait franchi ses lèvres. « Folle ! Folle ! Folle ! » répétait-il en l'assassinant du regard. Elle écarquille les yeux tant et si bien qu'il s'attend à les voir tomber. Sa main se porte sur sa poitrine. L'accusation accélère les palpitations de son cœur. Elle s'écroule. « Folle... Folle... » Sa voix n'est plus qu'un murmure devant le corps suffoquant de sa mère. Appeler de l'aide. Il le faut. Et pourtant, il ne bouge pas, la regarde doucement, mourir. Son dernier souffle lui arrache un soupir. Le soupir d'une libération. Il n'a que onze ans.

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roméo spinoza Léandro s'est santi épié par ce jeune homme. C'est donc tout naturellement qu'il est allé l'accosté. En deux minutes, il avait tout compris : Roméo a quelque chose à cacher. De toute évidence, la religion, ce n'est pas son truc, alors, pourquoi est-il ici ? Pourquoi refuse t-il de quitter la collectivité ? Il s'est renseigné et a découvert son crime. Pour le moment, il hésite à le dénoncer. C'est qu'à force de le côtoyer, il a finit par s'attacher.

santi todaro Ils s'entendent bien. Il est gentil avec elle, et toutes les facettes de ses personnalités apprécient le jeune homme. Elle le fascine, il la fait rire... Et, accessoirement, il leur arrive de coucher ensemble.

Dernière édition par Napoleon D. Machiavel le Ven 11 Juin - 12:19, édité 8 fois

« DELIZIA DONNATELLA, MORRETI»
Sienna Miller

Je m'appelle Delizia D. Morreti. J'ai 27 ans, et je viens deRome. Je suis ici parce que j'ai tué mon compagnon, et je pense que je vais vite me barrer d'ici. En général, on dit de moi que je suis dangereuse, stratège et brutale. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. Juste un tout petit, tout petit mensonge de rien du tout. Je lui avais dit pourtant de ne plus me mentir. Je lui avais dit d'être gentil avec moi. Je n'étais pourtant pas le genre de femme à me plaindre sans arrêt ni à le reprendre sur tout. J'étais pratiquement la femme parfaite. Par-fai-te. Je n'avais même jamais été violente jusqu'à ce petit mensonge. Je ne sais comment tout est parti d'un coup. Je l'ai frappé, frappé, frappé. Jusqu'à ce que mes lèvres goûtent à son sang et que d'autres m'empêche de le défigurer. Mais c'était déjà trop tard. Il était mort et j'avais découvert quelque chose. Après le meurtre sauvage de mon compagnon, je me suis amusée à commettre divers délits et crimes plus ou moins important au sein de la prison même. Jusqu'à ce qu'on m'envoie dans ce... couvent. Bon, je n'ai rien contre les nonnes. Elles me font un peu pitié mais je sais que j'arriverais à m'en sortir sans être trop violente. Quoi que...

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carla tancredi Par leur passé violent, elles sont liées. Carla l'a senti tout de suite et n'a pas hésité à se confier. A confier son meurtre. Elle a compris. Bien qu'elle ait semblé effrayé de prime abord. A l'heure actuelle, ce sont les amies les plus soudées qui soit. Personne ne les sépare. Elles se débrouillent pour être ensemble et menacent quiconque voudrait les séparer. Un peu ambiguë cette histoire...

appio benito garibaldi Ils se détestent mutuellement, et même s'ils ne se le disent pas textuellement, tout se joue dans leurs regards. Il la mettrait bien en pièces, elle prend un plaisir malin à le provoquer d'une façon qui lui est particulière. En fait, elle cherche à le faire craquer, et est persuadée d'être à deux doigts de la réussite. L'ennui, c'est que ce n'est pas forcément une bonne chose, mais elle n'a pas froid aux yeux.

« TANCREDI, CARLA »
Natalie Portman

Je m'appelle Carla Tancredi. J'ai vingt-quatre ans, et je viens de Florence. Je suis ici parce que j'ai menacé mon supérieur, et je pense que je n'ai pas assez de majeurs pour m'exprimer correctement. En général, on dit de moi que je suis le diable en personne, ou une peste à éviter, mais que je cuisine bien. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. SON HISTOIRE Vraiment, Carla n'a pas fait grand chose pour se retrouver ici. A part des accès de colère plutôt violents, elle n'a pas de quoi se plaindre... Et d'ailleurs, ce n'est pas elle qui se plaint de ces colères en question. Enfant unique, elle a toujours eu l'habitude d'obtenir l'objet de ses désirs après une petite crise, et a toujours cru que cela fonctionnerait pour le restant de sa vie. Bien qu'elle semble douce et gentille, elle est une véritable tornade, et c'est à vos dépens que vous le remarquerez... Comme son dernier employer, le chef cuisinier dans le restaurant où elle travaillait. Dans un élan de colère noire, elle a pris le couteau à viande qui se trouvait là et à menacé de le tuer s'il ne se pliait pas à sa volonté - dont elle ne se souvient même plus. L'homme a voulu porter plainte, mais le père de Carla s'est mêlé à l'histoire, et comme d'habitude, elle s'en est sortie presque sans dégâts. Pas entièrement indemne, puisque Mr. Tancredi a voulu qu'elle apprenne à gérer sa colère, ce qui n'a pas été très efficace. Puis, il a entendu parler de cet endroit, et après avoir convaincu sa fille, non sans efforts, a fini par l'y envoyer, espérant qu'elle en sortirait meilleure. L'espoir fait vivre, alors Enzo Tancredi va vivre longtemps...

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delizia donnatella morreti Les filles au caractère le plus sombre. Pas étonnant qu'elles se soient tout de suite bien entendues. Carla frissonne d'effroi lorsque Delizia lui raconte ce pour quoi elle est au couvent. Mince alors ! Elle n'est pas la seule a avoir des pulsions meurtrières ?! La découverte l'enchante plus qu'elle ne l'effraie. Alors, elle décide de s'en faire une amie, une acolyte. Elles se serrent les coudes dans les moments difficiles et se soutiennent. D'ailleurs, ce qui les lie rend leur relation un peu ambiguë.

roberto zaponi Ses histoires de magie et d'incantation la font bien rire. Elle ne le prend vraiment pas au sérieux mais fait croire l'inverse. Elle fait de lui ce qu'elle veut et quand elle veut. C'est son pantin. Son précieux petit sorcier. De temps en temps, elle lui demande de jeter des sorts sur telle ou telle personne qu'elle ne supporte pas ou plus. Elle rit aux éclats en sa présence et le trouve tout ce qu'il y a de plus chou.

« ZAPONI, ROBERTO »
gaspard ulliel

Je m'appelle Roberto Zaponi. J'ai 23 ans, et je viens de Luca. Je suis ici parce que je pratique la magie noir, j'appelle les esprits, et je pense que même ici, rien ne m'empêchera de pratiquer mes sorts. En général, on dit de moi que je suis froid, dur, distant, sarcastique, maniaque, charmeur, patient, intelligent, dur de tête, lunatique. Tout ça, c'est bien, mais ce que je vais vous raconter maintenant, c'est mieux. Ma grand-mère à toujours vécue dans une petite bourgade sans trop d'importance. Là-bas, tout le monde ressemblait à des gens du voyages et semblait vouloir du mal autour d'eux. Je n'ai jamais connu mes parents, élevé par ma grand-mère, elle me disait souvent : « Ne compte que sur toi-même, c'est la seule chose de vrai. ». Elle avait une voix roque et était elle aussi habillée comme une personne du voyage. Puis, une fois assez grand, je découvrit que ce petit village était en fait un terrain sur lequel était garé des camping car. Ces personnes qui me semblaient être des gens du voyage en étaient bel et bien. Ils m'initièrent à leur magie et à leurs rituels vaudou. Tout paraissait si fort à l'époque, et si simple. Mais bien vite, j'appris à mes dépend que ce que m'avait sermonner ma grand-mère n'était pas quelque chose de faux. Je me retrouvais donc face à ce choix : elle ou eux. J'ai du les choisir eux, je ne l'ai jamais revue depuis. J'aurais pensais qu'elle reste, qu'elle me fasse comprendre qu'elle m'aime et qu'il n'y avait rien qui pouvait finir entre nous, mais il en était tout autre. Je me suis donc mis à utiliser mes incantations à mauvais escients. Je faisais payer des gens pour appeler les esprits ou faire du mal à quelqu'un. Un jour, une de mes incantations ne marcha pas et la personne qui avait payé pour fit en sorte que l'on m'envoie dans un endroit pour me faire comprendre qu'il ne fallait pas jouer avec lui, depuis, je suis ici.

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carla tancredi Cette fille, il l'a dans la peau. Il pense qu'elle prend très au sérieux son histoire de magie. En vérité, c'est tout l'inverse. Dupe, il la laisse faire et jette des sorts à sa demande. Pour les nuits qu'ils passent ensemble, il peut bien tout lui pardonner. Mais, depuis quelques jours, la situation commence à l'agacer. Roberto voit les choses en grand : il veut s'enfuir avec elle. Loin de ce fichu couvent.

serafina leone Un jour, elle a eu le malheur de lui dire que ses histoires de magie, c'était du grand n'importe quoi. Que la vie n'était pas un cirque ni Disneyland, qu'il n'avait pas cinq ans, et qu'il était temps soit de grandir, soit de se faire soigner. Evidemment, il l'a très mal pris, et tente par tous les moyens de lui lancer un mauvais sort depuis.