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 Qui vol un oeuf, vol un boeuf.

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Napoleon D. Machiavel
Napoleon D. Machiavel
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Qui vol un oeuf, vol un boeuf. Vide
MessageSujet: Qui vol un oeuf, vol un boeuf.   Qui vol un oeuf, vol un boeuf. EmptyMer 2 Juin - 20:31

« Les nonnes fertiles lui offrent, aux périodes lunaires, une goutte symbolique de leur dégoulinure. »
Jean Basile, Le piano-trompette: roman, 1983, p.262

Qui vol un oeuf, vol un boeuf. 800241toyp_copie
ESPACE : Italie, Salern, Couvent San Marco.
TEMPS : Septembre 2010


« Levez-vous. »
Le coupable suivit de toute une flotte d'inconnus, s'exécutent.
« Il semble que vous ne soyez pas capable de vous occuper de vous même. Aussi, j'ai décidé que vous intégrerez notre programme de réhabilitation au couvent de San Marco. »
La surprise ouvre les bouches. L'affaire est close.

Les candidats forcés se trainent sur les marches du bus. Ils protestent, rouspètent. Certains, mineurs, tentent de s'échapper. Les autres, majeurs, enragent d'être traités comme eux.
« La place est prise gamin. »
A dix sept ans, on voit l'hostilité partout. L'adolescent tente de lui assener un coup. Les autres, se lèvent, le bloquent en le rappelant à l'ordre.
« Lâchez-moi ! » hurle t-il. « C'est bon ! »
On le relâche, le balance sur la banquette du fond.
« On se calme ici ! Je ne veux plus de débordement jusqu'à ce qu'on soit arrivé. » prévient le gardien en prenant place dans le couloir. Le chauffeur, démarre.

Malfrats, voleurs, agresseurs, et autres, se sentent vite mal à l'aise dans le domaine religieux. Les premiers laissent transparaitre leur angoisse et trépignent. Les seconds, la cachent et croisent les bras. Dans la cour, ils attendent la mère supérieure. Justement, la voilà. Derrière elle : des nonnes.
« Bonjour messieurs. Nous espérons que vous avez fait bon voyage. »
En réponse : des soupirs et des sourires ironiques.
« Vous devez être las et fatigué aussi ne perdons pas plus de temps : je vais vous montrer vos quartiers. »
D'un signe de la tête, une sœur s'avance à ses cotés.
« Occupez-vous des femmes je vous prie. »
« Oui, ma mère. »
Le groupe se scinde en deux. Les femmes restent sur place et entre dans la bâtisse, les hommes suivent la mère supérieure sur un sentier, dans la cour. Au terme de celui-ci, une petite porte blanche à la peinture défraîchie. Celle-ci passée, un autre bâtiment -jusqu'ici caché par le mur et les grands chênes le bordant- apparaît. Sa façade a jauni par le temps. Tout est rustique. Des portes et volets en bois, jusqu'au sol carrelé, aux poutres au plafond.
« On va pas dormir dans ce taudis quand même ?! » ose s'écrier un candidat.
« Ce taudis contient tout ce qu'il vous faut. Les dortoirs se trouvent à l'étage. Profitez de votre nuit. Demain, lever 4h30. 5H00 prière à la chapelle. 6H00 : déjeuner. On vous avisera de la suite en temps voulu. »

Leur corps douloureux rampent jusqu'au réfectoire. Le temps, peu clément, rend les lieux glacés. Peu ou mal vêtus, ils claquent des dents devant leur bol, leur bouillon et leur pignon de pain. Le déjeuner commence par des bavardages. Bavardages vite interrompus par la mère supérieure. Le silence est imposé. Mais les dérives ne viennent pas de ceux qu'on attend. Un groupe de nonne, gloussent.
« Mesdemoiselles ! » menace la mère supérieure.
Elles se lèvent, semblent déconfites, s'excusent et se rassoient, en retenant avec peine leur grand sourire.

« On a qu'à le faire ici. » chantonne t-elle.
« Si j'avais su que les sœurs étaient si dévergondées, je me serais converti depuis longtemps. »
Dans l'étroit cabinet du confessionnal, il l'embrasse.
« On est pas tous là par choix. » lâche t-elle entre deux baisers. « Allez, enlève ton pantalon. »

RÉCAPITULATIF :
Des délinquants, des ivrognes, bref, toutes les personnes déclarées inaptes à s'occuper d'elles même, sont envoyés au couvent San Marco. C'est le couvent de la dernière chance. Le couvent qui leur permettra de se réinsérer socialement et professionnellement parlant. Un couvent d'accord mais, sous son toit, tout le monde n'est pas très catholique.
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