« Cerebral circuits in order. Physiognomy dubious. »

Charlotte Julie Raynaud est né le dix octobre 1989 à Florence. Son père Marc-Henri Raynaud est le patron et le chef cuisinier d’un restaurant très réputé à Florence, ou on peut y trouver des plats typiquement français. Sa mère, Anne Tournier, travaillait dans une grande enseigne comme simple vendeuse, aujourd’hui, elle aide son mari dans la gestion du restaurant. Vous l'aurez compris, Charlotte, est de nationalité française, mais elle a toujours vécu en Italie. La petite Charlotte n’a jamais manqué de rien, dés son plus jeune âge, elle s’est mise à la guitare. Une passion pour elle. Et à ça s’ajoute très vite la lecture. Charlotte a toujours été une jeune fille très vivante et particulièrement mature pour son âge –aujourd’hui on dirait qu’elle régresse un peu- ; mais malheureusement, elle est aussi très maladroite malgré tout. Ses séjours à l’hôpital ne peuvent plus se compter sur les doigts de la main, et ce depuis des années. Elle a donc de nombreuses cicatrices toutes plus étranges les une que les autres : on peut notamment citer les quatre petits points plus blancs sur le dos de sa main, résultat d’un câlin à sa main qui a viré au drame.

Flash Back –
« Charlotte ! Laisse nous tranquille, va jouer avec tes cousins ! »
La jeune fille observait avec de grands yeux la table des adultes, l’énorme poulet grillé trônant au milieu et les myriades de patates l’entourant. Pourquoi eux ils n’avaient eu des pâtes au beurre ? Elle pivota pour observer les dits cousins. Des triplets de neuf ans, comme elle. Et elle poussa un long soupire, et revint très vite à sa mère. La plus belle. Elle adorait sa crinière rousse, bien qu’elle n’avait rien à envier, elle avait la même.
« Je peux avoir un câlin avant ? »
« Oh Charlotte ! Tu abuses un peu tout de même ! Mais bon ! »
Elle écarta légèrement ses bras, et tira un peu sa chaise en arrière. Mais avant qu’elle ait pu dire ouf, Charlotte lui avait sauté dessus, emportant avec elle la nappe de la table, ce qui se trouvait dessus aussi. Dans le mouvement, sa mère glissa de sa chaise, et Charlotte lui tomba dessus. Mais on ne sait trop comment, la fourchette s’était magnifiquement bien planté sur le dos de la main de la jeune fille. La douleur ne vint pas tout de suite. Mais elle ne se fit pas attendre. Piquante puis brulante. Les larmes s’échappaient des yeux de la jeune demoiselle, mais Anne avait déjà tourné de l’œil.
« Charlotte ? Anne ? »
Son père avait fait le tour de la table, et se jeta sur la petite fille. Il la pris dans ses bras, mais resta tout de même auprès de sa femme. Il interpella sa belle-sœur.
« Vite ! Appelez une ambulance ! »
Fin flash back –

La petite fille avait aussi une imagination débordante. Elle était persuadé qu’elle avait des pouvoirs magiques, qu’elle pouvait déplacer les objets par la pensée, mais aussi, qu’elle pouvait voler. Elle a essayé, et ce ne fut pas très concluant, mais elle n’en démordit pas. Encore aujourd’hui, il lui arrive d’y croire, quand elle n’étudie pas et que les équations de second ordres n’occupent pas toute son attention.
Ses années collèges/lycées furent plutôt tranquille, elle était au lycée français. Elle travaillait, écumait les fêtes, et s’occupait comme elle pouvait. Ses parents étant souvent pris par le restaurant. Étant assez déluré en soirée, elle se forgea une espèce de réputation de fille facile et beaucoup se sont brulés les doigts. C'est d'ailleurs à cette période ou elle a commencé à se faire appeler Charly. Non pas pour se faire passer pour le petit italien, pizzaiolo du quartier. Non, juste par facilité, et puis, elle trouve ça plus classe que Charlotte. Mais bon, on s'en fout un peu aussi.

Voilà deux petites années que la jeune fille s’est lancée dans des études de psychologie. Il faut avouer qu’à la base, ce n’était qu’une vulgaire erreur. Elle se voyait plus dans des études d’ingénieur. Elle avait donc postulé pour une école d’ingénieur, une école de psychologie et tout un tas de FAC. Et un peu tête en l’air, elle n’a jamais envoyé son dossier pour la première école. Quand elle s’en est rendue compte, il était trop tard. Elle s’est donc embarqué dans la seconde. Chose qu’elle ne regrette plus vraiment à ce jour. Elle trouve ça passionnant. Et la voilà major de sa promo.

« Signorina Raynaud ! »

Quand son prénom raisonna dans le long couloirs du bâtiment administratif de l’école, la jeune fille se releva raide comme un piquet. Pas très étonnant, quand on sait qu’elle a un comportement plus que respectable –si on omet de parler les disputes à répétition et les bagarres, tout va bien- et qu’elle est convoquée par le directeur. Des petits frissons, une respiration haletante. Elle pénètre dans le bureau du vieille homme. Elle s’arrête à mi-chemin, entre le bureau et la porte d’entrée. Dés fois qu’elle aurait besoin de se tailler en courant –réaction idiote, à ne surtout pas appliquer quand même, mais on ne sait jamais-.

« Bonjour madémoiselle ! »
Ah ! Voilà qu’il passe au français. Bien, qu’elle l’aurait très bien compris si il avait préféré s’adresser à elle en italien. Elle hocha la tête et murmura un « Bonjour monsieur ». Celui-ci s’engagea tout de suite dans le vif du sujet, priant quand même, avant la jeune fille de s’asseoir. Chose qu’elle fit sans le quitter des yeux.
« Bene. Vous êtes la meilleure vous savez ? Avez-vous entendu parlé du nouveau programme de ré-insertion ? »
« Des prisonniers ? »
« Oui ! C’est ça ! »
« Et … ? »
« Nous vous offrons la chance d’aller approfondir vos études là bas ! »
« Heu… Aller au couvent ? »
« Oui, au couvent. Vous pourrez dresser les profils des candidats ! Cette année remplacera votre troisième ! »
Et elle le regardait avec des yeux ronds comme des billes. Était-ce très légale tout ça ? Elle n’en savait rien. Mais une chose était sur, elle préférait mille fois plus d’être sur le terrain, que dans une salle de cours. Elle entre-ouvrit ses lèvres, mais rien ne sortit. Un peu pétrifié. Elle pensait à mille à l’heure. Puis, au bout de longues minutes, un sourire illumina son visage.
« Oh mon dieu ! oui, avec plaisir ! »
Lorsqu’elle quitta le bureau, elle sautillait sur place, poussant des cris de joie, sous le regard effaré des secrétaires.

Et voilà comment elle a atterrie au Couvent San Marco. Ses parents n’étaient pas très pour ; déjà le programme ne leur plaisait pas, étant un peu croyant, voir des malfrats pénétrés la maison de Dieu, les rebutait un peu. Charly, elle, est au dessus de ça. Elle ne croit pas en l’existence d’un quelconque Dieu ; enfin, c’est son opinion personnelles, parce qu’en même temps, elle a reçu tous les sacrements.

Des petits trucs -
Charly fait très bien le mort - Elle adore les soirées déguisées - Elle adore les alcools forts - Elle a toujours faim et mange des trucs complètement dingues - Elle aime les films d'auteurs - Elle adore la littérature française - Elle est très nul aux jeux vidéo - Elle est très mauvaise perdante - Elle se bat et a pendant longtemps, pris des cours de box française - Elle parle très bien l'italien et l'anglais mais ne fait aucun effort pour l'accent - Joue parfaitement bien de la guitare - Elle écoute de la musique classique et du métal - Elle déteste le thé mais carbure au café - Elle est capable d'enchainer quatre nuits blanches de suite - Elle travaille le soir dans un bar comme serveuse - Elle collectionne les pin's - Sa série TV préférée est Dexter - Elle sait faire bouger ses oreilles - Elle est très très blanche et ne bronze jamais - Rousse et fière de l'être - Elle jure beaucoup - Elle a un humour très particulier - Elle adore voyager.