« Dieu est un mioche cruel, assis sur une fourmilière. Et moi, je suis la fourmi. ». J’approuve cette phrase. Certains voient dieu comme une espèce d’être supérieur, qui nous gouvernent d’en haut et qui décident de nos destins respectifs. Je l’imagine plutôt comme un sadique ayant une armée de bouc émissaire à sa disposition. Je ne comprends pas ceux qui l’adulent et qui ne jurent que par lui, le Tout Puissant. Quelqu’un a-t-il un jour prouvé son existence ? Je pense que Dieu est une pure invention de l’homme pour expliquer l’inexplicable. Pour trouver une raison à ce qui ne peut, en toute logique, se produire. La religion ? Une belle connerie, une occasion supplémentaire pour déclencher de multiples pillages et autres guerres, pour parvenir à s’approprier des territoires convoités en ayant une excuse valable. Le passé nous a assez démontré cette thèse, elle est donc confirmée. La religion n’est qu’un parti politique supplémentaire, une belle vacherie extrémiste ralliant la majorité de la population mondiale. Un jour, j’ai désespérément essayé d’en convaincre d’autres. Le résultat fut plutôt inattendu. Au lieu de les persuader du bien fonder de ma réflexion, c’est la leur qui s’est implantées dans mon crâne. Et, depuis, elle refuse d’en sortir, semant le doute dans mon esprit déjà tourmenté. Depuis, je ne sais plus. Ce qui me semblait, jadis, une évidence, m’apparait aujourd’hui comme l’une des hypothèse plausible. L’autre étant celle des croyants. Après tout, il n’est pas impossible que Dieu existe. A l’argument, ce n’est prouver scientifiquement, l’autre thèse répond qu’il y a encore beaucoup de chose à découvrir dont celle-là. A celui : personne n’a jamais encore exaucé mes prières, nous sommes 6 milliards sur Terre, crois-tu qu’il sait s’occuper de tout le monde en même temps ? Je suis la preuve vivante qu’un entretien avec leurs partisans peut engendrer un changement d’avis radical ou encore donner suite à une série de question sans réponse. C’est pour cette raison que je hais la religion et tous ceux qui la pratiquent, parce qu’ils ont permis un énorme doute au sein de mon cerveau pourtant bien conçu aux idées arrêtées et murement réfléchies. Voilà l’ennui d’être rationnel. On se doit de penser à des choses qu’on cherche à expliquer depuis des lustres sans y parvenir. Cela entraîne frustration, irritabilités, changement brusque d’humeur, obsession trouble du sommeil et de la personnalité. C’est à cause de ces conneries que je me trouve coincer dans l’univers des sainte ni touche et de leurs idéaux à la mord-moi le nœud ! Ce qui est un comble, n'est-ce pas ? M'envoyer, moi, dans ce couvent alors que la religion même est la source de mon comportement exécrable. Faut-il y voir un signe ? Peut-être suis-je destiné à perdre la tête.