« HISTOIRE D'UN FOU, HYRULE ZAYNE COFORD »

Comme le premier gars qui est allé sur la lune (j'oublie toujours son nom) j'ai mon histoire bien à moi, quoi qu'elle est un peu folle. Tout d'abord, ma mère ne voulait pas aller à l'hôpital pour accoucher car elle voulait me tenir dans le secret le plus total. Bah ouais, elle était enceinte de moi à quinze, ce qui était très mal vu à l'époque. Elle a donc accouchée dans sa salle de bain aux côtés de son petit copain qui voulait devenir médecin. Malheureusement, deux semaines plus tard, mon père laissa ma mère et elle fut obligée d'arrêter les études et d'aller dans un foyer pour jeune mère. Le dernier souvenir de cet endroit est tout simplement des murs de couleur rouge et orange qui contrastait très bien avec le blanc du plafond. J'avais six ans lorsque nous avons quittés ce foyer pour aller habiter avec l'homme qui est aujourd'hui le mari de ma tendre mère. À 7 ans, j'allai pour la première fois à l'école. Rien de tel que d'aller rencontrer des morveux qui rient au mot: Pipi ou Caca. Je crois que j'étais trop intelligent pour eux car je me tenais avec des gens de neuf ou dix ans. J'avais les meilleures notes de ma classe et les professeurs m'adoraient. J'avais toujours un grand sourire au visage et je m'amusais à avoir des "petites amies" à tous les jours. Bah quoi ! Quand on est mignon, on en profite, non ? Ce n'est qu'à mes onze ans que je déménageai de ville pour aller vivre à Vancouver, au Canada. Mon père disait que là-bas on se sentirait comme chez nous. Ouais bah j'imaginais pas mon chez-moi comme ça ! Il fait rudement froid et puis en plus, il est impossible de pouvoir marcher dans les rues sans se péter la gueule sur une plaque de glace. Mais alors, mon chez-moi, je ne l'imaginais pas en un lieu qui ressemble à l'Antarctique urbain !

Et comble de tout malheur, ma mère décida de prier QUE pour son maudit Dieu. Je ne l'ai jamais aimée cette histoire et vous savez pourquoi ? Parce que des gens consacrent leur vie à passer dans les maudites églises pour prier un gars qui n'a jamais existé. Franchement, c'est à 100% contre mes principes car croire en quelque chose dont les preuves sont inexistantes, désolé, mais c'est vraiment pathétique. Et mon père était parfaitement d'accord avec moi. Ma mère passait tout son temps avec son collier en récitant des maudites prières qui n'ont jamais réussies à se réaliser. Ma mère remarqua que j'avais un certain talent d'acteur, alors elle m'inscrivit dans une école de théâtre mais comme je n'ai pas vraiment accroché, je suis allé en mannequinat.

Je me fis un tas d'amis, et d'ennemis et je faisais que des mauvais coups. J'ai éclaté la gueule à plusieurs élèves, blessés non volontairement quelques professeurs et ce n'est qu'en quelques heures que j'arrive à causer une émeute dans l'école. J'avais toujours été un grand badboy dans l'âme et j'en ai profité lorsque ma mère est décédée. Elle était tellement occupée à vouloir parler avec son petit Jésus qu'elle m'avait délaissée, moi et mon père. Nous ne sommes pas allés aux funérailles mais nous l'avons mit dans une urne qui est entreposée dans notre sous-sol poussiéreux. J'avais été un peu affecté par cette mort tragique car auparavant, moi et ma mère passions beaucoup de temps ensemble. Nous allions au parc, à la plage, chez des amis et on passait des soirées à écouter la télé tout en parlant de mon rêve de devenir un ninja invisible de l'espace. Oui, j'avais de drôles de rêves à l'époque je l'avoue. Quand j'eus enfin la chance de me démarquer, à mes quatorze ans, à l'école, je sautai sur l'occasion. Il y avait une soirée spéciale, un talent show. Et ma bande d'amis m'avait totalement forcée à chanter devant la fille que j'aimais sa chanson favorite. Depuis que j'ai chanté cette chanson et que, vers la fin de la soirée nous nous sommes embrassés, je pense toujours à elle. Quand vint le moment de quitter Vancouver -moment historique dans ma vie car j'eus enfin dit au revoir aux manchots du Canada- pour aller vivre à San Marco.

Moment joyeux de ma vie, j'ai apprit que les italiennes sont magnifiques. Elles ont les courbes parfaites, quoi que certaines seraient bonnes pour se faire baptiser éléphant à gros derrière mais ce n'est qu'un détail. Je poursuivis ma carrière de mannequin jusqu'à mes dix-sept ans. Oui, j'ai arrêté ce job il y a un an à peine et je dois avouer que ça fait du bien de plus être sur toutes les pateformes en train de marcher élégamment pour montrer du linge affreux. Bref, la vie en Italie est celle dont j'ai toujours rêvée. Je ne sais plus combien d'Italiennes j'ai embrassé depuis mon arrivée, mais après une vingtaine, j'ai arrêté de compter. Ce qui déclencha mon arrivée ici fut très simple. Car c'était quelque chose de gros, de gigantesque voir trop gros pour mon pauvre cerveau.

Moi et mon ami Parker avions décidés de cambrioler un magasin de vêtements vraiment à tomber du centre-ville de San Marco. On avait tout prévu, tout sauf une chose, le gars de nuit. Nous sommes entrés dans la lieu de notre crime et avons prit tout ce que nous voulions en très peu de temps. Mais nous avons entendu un bruit et une lumière est tombée sur nous. Parker, prit de panique, sauta sur le gars et le frappa de toutes ses forces pour éviter qu'il se réveille. Le lendemain, alors que nous avions mit tous nos nouveaux vêtements une nouvelle choc nous frappa de plein fouet. L'homme d'hier avait été retrouvé mort, et comme c'était de notre faute, la police avait dit qu'ils avaient trouvés des empreintes digitales ainsi que quelques tâches de sang venant d'une autre personne. Parker avait déjà été en prison une fois quand il était plus jeune. Et nous avons entendu quelqu'un frappa violemment sur la porte. J'ai été ouvrir et quelques jours plus tard, je me suis retrouvé dans cet endroit de merde.

C'est sans joie que je me souhaite la bienvenue dans mon enfer où j'espère pouvoir me faire un nom.