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 Under the moonlight -PV

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Azzurra V. Tosca
Azzurra V. Tosca





Under the moonlight -PV Vide
MessageSujet: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyMer 16 Juin - 13:03

Réveil matin 9heures, j’me réveille comme une fleur. Enfin presque. Pour moi c’était beaucoup trop tôt. Encore avais-je peut être de la chance, car habituellement, les nonnes nous faisait lever à 8heures, voir même 7heures du matin, afin de ne pas louper la première prière de la journée. Celle qui était soit disant, la plus importante. Mais j’en avais totalement rien à faire de toutes ces conneries moi. Alors dès que je pouvais y échapper, j’étais plutôt assez contente. Seulement, même si j’avais eu une heure de répit de plus pour dormir, le reste de la journée ne m’épargna pas. Je fus contrainte d’effectuer quelques corvées avec des sœurs et d’autres filles. Cela rendit ce jour absolument ennuyant. Mais je me réjouissais déjà de pouvoir être libre une fois la nuit tombée. Aussitôt que la lune faisait son apparition dans le ciel étoilé, les nonnes en profitait pour aller se coucher afin d’être certaine de ne pas louper la prière matinale du lendemain.

10heures du soir. C’était incontestablement le moment de la journée que je préférais. Après avoir été certaine que sœur Christina qui se trouvais dans mon dortoir se soit endormie – étant donné qu’elle ronflait ce n’était pas difficile de le deviner – j’ota rapidement ma chemise de nuit pour me retrouver vêtue d’une petite jupe ainsi que d’un top qui conviendrais très bien à la douceur et chaleur de cette soirée. Sans trop m’attarder, je pris mon sac à main, tout en profitant pour voler un peu d’argent à ma voisine de dortoir qui semblait dormir à point fermée. Ne sais-t-on jamais, ça pourrait toujours m’être assez utile pour mon escapade nocturne. Puis je m’échappai enfin de ce foutu dortoir, une paire de talon à la main afin de me faire le plus discrète possible. J’avais déjà fait cela tellement de fois, que je n’étais même plus effrayée à l’idée qu’on puisse me démasquer.

J’avais envie de liberté. D’évasion. D’être seule. Et surtout loin de ce foutu couvent et de ces foutu chant d’église qui me sortaient par les trous de nez. Bien sur, chaque soir, je pouvais m’échapper définitivement de cet endroit, mais pour aller où ensuite ? En prison ? Jamais ! C’est ainsi que j’étais réduite à faire le mur pour pouvoir faire ce qu’il me plaisait, une fois la nuit tombée.

Après avoir quitté la bâtisse principal, je rejoignit le parc de l’établissement, projetant de m’enfuir vers la ville de ce côté-là, afin que le concierge de l’entrée ne me remarque pas. La nuit était à présent définitivement noire. L’obscurité avait pris place, et m’empêchait de pouvoir avancer rapidement étant donné que je ne voyais presque rien. J’aurais sans doute été effrayée si je ne connaissais pas le chemin par cœur. Je suivais le vieux sentier, essayant de ne pas le quitter afin de ne pas m’aventurer dans les mauvaises herbes. En avançant, je finis par remarquer une faible lueur au loin.

De la lumière. Mon premier réflexe fut de me cacher derrière un arbre, ce qui manqua presque de me faire atterrir dans un buisson épineux. Les talons hauts dans cet endroit, étaient peut être une mauvaise idée pour ne pas trébucher. J’essayai de fixer la lueur au loin, puis fut finalement soulagée de voir que celle-ci ne bougeait pas et surtout n’avançait pas en ma direction. Je ne tenais pas à ce que quelqu’un de l’établissement me surprenne et me renvois immédiatement dans mon dortoir. Je finis alors par continuer mon chemin, de façon la plus discrète qu’il soit, intriguée par la présence d’une autre personne par ici. J’avais quitté le sentier pour me faufiler dans l’herbe essayant tant bien que mal d’éviter les ronces. Je me cacha derrière un petit buisson une fois plus près, afin de distinguer l’identité de la personne.

Je distinguai premièrement une grosse lampe de poche éclairant un tableau. Mon cœur fit un bond lorsque j’aperçus que c’était lui. M-A était de profil à moi, et peignait dans l’obscurité. Comme à son habitude, il était beau. Beau comme un Dieu. Le comble fut-il qu’il se retrouvait torse nu. Je pourrais sans doute rester des heures à le regarder peindre. A le contempler. L’admirer. Et c’est ce que je fis, durant plusieurs minutes. Jusqu’à ce que ma maladresse me rattrape en essayant de me pencher un peu plus ver le côté pour mieux le voir. Ce qui me fit trébucher dans l’herbe à plat ventre. J’essayai de me relever assez rapidement, avant qu’il ne me remarque. Bonjour la honte sinon ! Heureusement, je m’étais retrouvée dos à lui. Et avant qu’il ne me remarque, j’avançai à quatre pattes vers la lampe de poche à côté de lui. Doucement. Pour finalement l’éteindre. Seule la lumière de la lune nous éclairait à présent. Me retrouvant derrière lui, je me releva légèrement. Je passa mes mains devant ses yeux, un petit sourire aux lèvres avant de faire la blague classique du : « Devine qui c’est ? ». Lui dis-je.

Certes il y avait beaucoup mieux comme approche. Mais il avait bien fallut que j’agisse assez rapidement, avant qu’il ne remarque que non seulement j’étais tombé de façon assez ridicule. Mais qu’en plus j’étais tombé parce que je l’observais discrètement depuis plusieurs bonnes minutes. Même s’il devait très certainement savoir qu’il me faisait fondre, je n’avais pas non plus envie qu’il me prenne pour une hystérique.
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Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyMer 16 Juin - 13:55

La journée n'avait pas été si pénible que ça, hormis quelques détails, j'aurais presque pu dire que ce fut la meilleure journée passée en ces lieux. Réveillé à quatre heures du matin pour la messe, je retournais me coucher aussitôt, tout comme la plupart de mes camarades, ou la plupart de ces personnes sans intérêt, à voir. Je m'allongeais sur le dos et fixais le plafond, les mains derrière la tête. Un visage me revenait sans cessé, le visage d'une jolie brune, mais qu'est-ce qui me prenait? Pourquoi étais-je constamment en train de penser à elle? Elle n'était pas si différente des autres! … Pourtant, au fond de moi, je sentais qu'elle était différente, derrière ses airs de voleuse, je savais qu'elle pouvait certainement avoir un grand cœur et pourtant, la panique s'emparant de moi, j'étais cruel envers elle. J'aurais voulu lui dire que ce n'était pas ce qu'elle pensait, que je ne la détestais pas, mais une partie de moi me bloquait, une partie de moi m'empêchait de penser, de respirer, après tout, j'étais perdu, je ne savais même pas ce que je ressentais pour la belle.

Je me recroquevillais sur moi même et me tournais du côté droit, comme un enfant malade, je me tins les côtes. Mon ventre se contractait tendis que j'avais du mal à respirer. Une personne qui essayait de dormir m'entendais respirer, il vint jusqu'à moi : « Woh, ça va pas? Il t'arrive quoi? Respire hein, va pas me faire un arrêt!, dit-il en riant tandis que je le regardait d'un œil noir, t'as vraiment pas l'air bien, reprit-il, je t'emmène à l'infirmerie, vient. » D'une main, j'attrapais fermement son épaule, me tenant toujours les côtes de l'autre. Je n'aurais jamais fait ça en temps normal, accepter la pitié de quelqu'un, mais cette fille me tournait toujours en tête et je devais aller à l'infirmerie.

Je sortais par la petite porte de l'infirmerie, le cœur léger. Je lui avais dit mes symptômes, elle m'avait demander si j'avais une raison de stresser. Alors, c'était ça que j'avais ressentis dans mon lit? Du stresse? Surement parce que je me prenais trop la tête avec ces histoires. Je partis donc sur le chemin du boulot, rejoindre les autres gars juste avant que le père nous donne les instructions. J'arrivais juste au moment où il se mit à parler : « Bonjour mes fils, aujourd'hui, il va falloir réparer le mur EST de l'église, comme vous le savez, l'orage d'hier à abimer les bâtiments. Il vous faudra donc également réparer le toit de vos dortoirs avant qu'un autre déluge vienne vous tremper durant votre sommeil. », Sur ce, il partit, sans même un 'bonne chance' ou autre. Lorsqu'il fut assez loin, je me retournais, traversant le brouhaha que faisait les hommes se mettant à travailler, à soulever la brouette emplie de briques pour se diriger vers le mur EST. J'entrepris d'escalader le mur qui nous séparait de la ville et m'assis à son sommet. Sortant de la poche une cigarette, je la portait à ma bouche tout en l'allumant. Je remis mon briquet dans la poche et entendis un homme s'adresser à moi : « Parce que monsieur n'allait pas bien ce matin, il faudrait qu'il ne travaille pas?! Tu fou quoi là?! Tu t'es cru au club med?! C'est pas le cas!, Cru-t-il bon de m'informer, Alors tu descend et tu fais pas ton mariole avec moi! Viens bosser! ». Je me retournais et lui donnait un de mes regards les plus effrayants, d'un noir extrême, on aurait pu croire à un psychopathe, ce qui engendra une réaction chez l'homme qui eu un mouvement de recul stupéfait, je me contentais de lui assener un « Ta gueule » avant de me retourner et de contempler l'autre partie de forêt se trouvant de l'autre côté de la route.

La journée passa bien vite et je fus obliger de descendre de mon mur. Je n'avais pas eu faim à midi, je n'avais donc rien manger, et quelques hommes généreux me demandaient de descendre manger un bout, je ne répondais pas à leurs propositions, sachant que j'étais impoli. Je passais entre quelques gars en train de ranger les outils et de m'insulter au passage pour n'avoir rien fait de ma journée. Je passait à l'arrière des bâtiments et, dans le jardin des frères, je cueillis une pèche que je mordis à pleine dent tout en me dirigeant vers la forêt, voyant le soleil se coucher. Mais notre père me courut après : « Michel-Ange! Michel-Ange attend! », je m'arrêtais et me retournais, regardant le pauvre courir pour arriver à ma hauteur. Je lâchais un soupir. « Michel-Ange, où comptais-tu aller comme ça? Il est l'heure de la messe, viens. », je n'avais pas le choix, je suivis ce dernier jusque dans la nef où la messe se déroula.

Je poussais les lourdes portes de l'église pour sortir, puis me dirigeais vers le dortoir, comme tous les autres. La journée avait tellement été harassante que je ne du pas attendre longtemps pour que tout le monde s'endorme. Encore vêtu, comme à mon habitude, d'un baggy bleu et d'un débardeur blanc, je me redressais sur mon lit. Je fouillais mon tiroir et en sorti un paquet de clopes. J'en attrapais une et fourra la boite dans ma poche. Je tapotais cette dernière sur ma table de chevet et la porta à ma bouche. Puis je pris mes basket de skate en main et sortis doucement du dortoir. J'enfilais ces dernière après avoir fermer la porte et alluma ma cigarette tout en marchant vers la forêt.

Quelques minutes plus tard, j'étais revenu dans le parc avec un chevalet, un tableau blanc, ma caisse à outil remplie de peinture et une énorme lampe qui semblait être un spot lumineux. Je me mis à peindre, et, malgré la fraicheur de la nuit, j'avais chaud. Je retirais mon T-shirt et continuait ma peinture. Seul un beige représentant la forme de son visage était peint. Je me mis à faire les contours des yeux, du nez et des lèvres avec un crayon. Arriver aux lèvres, ma lampe s'éteignit. « Et merde. » Soufflais-je. Puis de petites mains se posèrent sur mes yeux. Je remonta ma main jusqu'à celle qui cachait mon œil droit et la fit glisser sur ma joue, je jetais un coup d'œil. « Il ne faut pas être Einstein pour te reconnaître, tu empeste le parfum. » Mais que me prenait-il maintenant?! J'adorais l'odeur de son parfum, j'aimais ses courbes et son visage, pourquoi la peindrais-je ou sinon? Cela n'avait ni queue ni tête, comme si je voulais absolument que l'amour qui nous tiennent en liens soit un amour vache. Mais l'aimais-je? Je n'avais jamais su ce que je ressentais au fond... Quel vampire! Je rallumais ma lampe et me levais du tabouret qui se trouvait sous mes fesses, je me mis droit devant elle. Mon corps était musclé, et ma nonchalance rendait tout ça encore plus impressionnant. Je passais ma main dans ses cheveux puis la fit glissée dans son cou, je la retirais. « Ce n'est pas l'heure où les jeunes filles sortent habituellement, tu devrais t'en aller. » Dis-je tout en me réinstallant sur mon tabouret et en fouillant dans mes couleurs.
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Azzurra V. Tosca
Azzurra V. Tosca





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyMer 16 Juin - 16:41

Quelle chance j’avais eu de le croiser ici ! Brusquement, ma journée en devenait meilleure. Même si je ne m’attendais point à le voir. Surtout à des heures pareilles. Et encore moins dans un tel endroit. De nuit, le parc avait presqu’un air lugubre et menaçant. Ce n’était vraiment pas l’endroit idéal pour se promener, ou même rester. Voilà pourquoi je ne m’attendait à voir aucune autre présence. Si j’avais su que je le croiserais, peut-être me serais-je maquillée, mieux coiffée… Je ne savais pourquoi, mais j’avais envie qu’il m’admire. Mais je n’avais pas seulement envie d’être belle à ses yeux, je voulais être la plus belle. Ce qui était difficile, voir quasiment impossible, étant donné, non seulement toute les filles qui devaient lui tourner autour, mais aussi son indifférence. J’avais je n’avais connu un homme aussi froid et distant envers moi tant bien que même j’essayais de lui faire toutes les avances possibles. C’était dans ma nature de séduire. Généralement mon petit jeu marchait plutôt bien. Bien qu’habituellement, c’était plutôt les hommes qui venait à moi. C’était beaucoup plus simple alors. Mais avec lui, c’était tout le contraire. Ça ne marchait pas. J’avais l’impression de le rendre totalement indifférent. Ce qui me frustrait terriblement, à un point qu’il ne pouvait même pas imaginer. Mais à croire que j’aimais le compliqué et la difficulté, c’était tellement plus intriguant et passionnant ! Le fait qu’il soit si difficile à charmer, était une raison parmi tant d’autre à cause desquelles je m’accrochais tant à ce mec. Même si c’était un peu dingue que je me prenne autant la tête pour une personne, moi qui avais toujours préféré être seule et indépendante de quiconque.

« Il ne faut pas être Einstein pour te reconnaître, tu empeste le parfum. »

Me dit-il en éloignant ma main de son œil. Je devais sans doute tirée une mine outrée. Et je l’étais ! La façon dont il avait dite sa phrase, était comme si mon odeur le répugnait. Ce qui me vexa au plus au point ! Je lui lança sur le coup un regard noir, aussitôt qu’il fut retourné face à moi. Ce n’était pas son allure imposante, ni le fait qu’il était beau à en mourir, et encore moins le fait que j’étais éperdument attirée par lui que j’allais faire comme si ce qu’il venait de me dire ne me blessait pas. Que je n’allais rien dire et me laisser faire. Je n’étais pas assez sage et réfléchie pour laisser passer le « tu empeste le parfum » sans protester. Ce n’était pas dans ma nature. Je continuais de le fixer de mon air pas du tout ravi, et vexé. Peut être prenais-je trop à cœur la moindre remarque venant de lui ? C’était peut être ça.

Seulement, ma colère fut presqu’envolée dès que je sentis sa main s’approcher de mes cheveux pour glisser jusqu’à mon cou. Son contact avait un effet sur moi… inexplicable. Ce n’était pas juste ! Il ne pouvait pas se servir de son charme pour m’apaiser. Du moins je ne le voulais pas. J’avais beaucoup trop de fierté pour me laisser faire aussi facilement.

« Ce n'est pas l'heure où les jeunes filles sortent habituellement, tu devrais t'en aller. »

Dit-il en enlevant sa main de moi et retournant à ses activités. Comme si de rien n’était. Il m’énervait tellement à être ainsi ! A vouloir à tout prix que je le laisse tranquille ! Ne comprenait-il pas que je mourrais d’envie d’être en sa compagnie ? Sans doute que non. Et j’étais beaucoup trop têtue pour le lui avouer. Encore plus après qu’il m’ait fait comprendre qu’il voulait que je parte. Encore une fois, je fus vexée. Totalement vexée. J’étais même en colère après lui, pour si peu je vous l’accorde, mais j’avais souvent tendance à m’enflammer pour rien. Un gros défaut chez moi.

Depuis tout à l’heure, j’étais tellement omnibulé par lui, et à présent par mon énervement, que je ne prêtais même pas attention à ce qu’il était en train de peindre. J’y jeta un bref coup d’œil, avant de m’apprêter à partir. C’était un visage. Un visage aux allures féminines. Bien qu’il soit inachevée, on pouvais le deviner. J’avais souvent tendance à me faire des films un peu trop vite, et voilà que je l’imaginait peindre une fille qui lui plaisait. J’étais déjà jalouse de cette fille ! Avant même que je ne sache de qui il s’agit. C’était un peu idiot certes, mais ce n’étais pas de ma faute s’il me rendais dingue !

« D’accord! Pas besoin de me le dire deux fois! Je m'en vais! Monsieur doit surement avoir mieux à faire de toute façon! » Lui répondis-je d’un ton sec essayant de masquer la moindre douceur. « Et puis j’empeste sans doute trop pour rester en ta compagnie ! » Dit-je d’un ton qui se voulais assez méchant. Peut-être trop même ? A vrai dire si c’était le cas, ce n’était uniquement que sa faute. Il n’avait qu’à pas me blesser à longueur de journée tient !

J’essayai de m'éloigner le plus rapidement possible, afin de ne pas être tentée par lui. Je savais que le moindre regard que je lancerais en sa direction, dans ses yeux, me ferais totalement tout oublier et me rendrait beaucoup plus aimable, alors que je n’avais même pas à l’être. Puisqu’il s’en fichait totalement de moi et voulais tout simplement être seul avec ses tableaux ! Mieux valait que je m’éloigne ! Pour moi ! Et pou lui aussi ! Parce que me connaissant, la moindre autre remarque qu’il pourrait me lancer, me blesserait d’autant plus, et m’énerverait encore, au point que je pourrais aller jusqu’à lui vider ses pots de peintures dessus. Quand je tenais trop à quelqu’un, je devenais vraiment irritable décidément !

Malheureusement pour moi, ma tentative pour m’éclipser, afin de conserver le peu de fierté qu’il me restait fut totalement raté. Encore à cause d’un fichu buisson que je n’avais même pas vu à cause de l’obscurité ! Et puis aussi parce que j’étais partie trop vite ! Voilà qu’à cause de ma stupidité, je me retrouvait par terre, les quatre fer en l’air et ironie du sors, je sentais que je m’étais fait mal à une cheville.

« P*tain ! Mais les jardiniers ça existe ! Bande de c*ns ! Au lieu de prier toute la journée vous feriez mieux de vous occupez de vos buissons ! Espèce de religieux de m*de ! »

Dit-je totalement énervée par ce qui venais de m’arriver. C’était plus pour moi que je venais de prononcer toutes ces insultes. Car je savais bien que les bonnes sœurs n’allaient sans doute pas m’entendre de là. J’essayais alors de me relever tant bien que mal, pour partir aussi loin que possible. Priant pour que M-A n’aie pas fait gaffe à ce petit accident et reste dans son coin. Je n’avais pas envie de me ridiculiser devant lui.
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Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyJeu 17 Juin - 11:03

J'aurais voulut revenir sur mes pas, ne pas lui avoir dit de partir. Je tentais de penser à ce tableau, impossible, il la représentait. Je prenais donc mes couleurs et, comme pour m'encourager à ne pas fléchir, je me mis à peindre ses doux yeux. L'iris puis le contour de khôl noir... Tout était fait pour qu'elle m'apparaisse comme ce jour, près du lac.

Je marchais, cherchant l'inspiration. Je n'avais jamais réellement fait attention à elle avant. Oui, elle m'avait déjà fait du gringue, mais je ne m'intéressais pas à son cas. Jusqu'à ce jour. Qu'elle était belle, assise sur ce ponton, les pieds dans l'eau, les cheveux portés par une légère brise. Elle m'était apparue comme un ange, et, je ne sais pas quel dé-clique s'opéra en moi, mais, ce qui est sur, c'est que j'ai tout de suite commencer à lui porter une grande attention.

Mon tableau la représentait donc, et j'avais déjà une idée en tête. Je voyais son visage doux, un peu pâle, les joues et le nez légèrement rosies par le froid. Une de ses mains posées sur sa joue et un regard perçant se dirigeant vers moi. Une mèche de cheveux lui traversera le visage en suivant ses courbes, plus tard. Je continuais cependant, m'acharnant à me demander si ce que j'avais fait était bon. Pour l'instant, le tableau n'avait pas réellement de formes, le visage n'avait pas d'ombres. Ce n'étais que quelques taches de couleurs, je m'occuperais des ombres à la fin. J'avais toujours fait comme ça, je n'allais pas changer mes habitudes sous prétexte que d'autres n'utilisent pas la même méthode. Après tout, chacun son truc. « D’accord! Pas besoin de me le dire deux fois! Je m'en vais! Monsieur doit surement avoir mieux à faire de toute façon! », Elle me coupa dans mon élan et je fus comme transpercé d'une lame tranchante et froide comme de la glace. Qu'était-ce comme sensation? J'avais l'impression que mon cœur allait me lâcher à tout moment, que m'arrivait-il? Je retenais ma respiration et tournais la tête vers elle, prenant un air beaucoup plus attentif. Ses sourcils étaient froncés et je voyais sa poitrine se gonfler à chacune de ses respirations. Aurais-je du me taire? Une fois de plus? Je n'en pouvait rien, j'étais comme ça, doté d'un sarcasme insoutenable, je me sentais piteux.

Sa voix monta d'un octave : « Et puis j’empeste sans doute trop pour rester en ta compagnie ! ». C'était faux, totalement faux, elle sentait bon à mes yeux. Mais quel con! Elle se retourna d'un coup et partie d'un pas décidé et ferme, je m'attardais sur sa chevelure virevoltant, le creux de son dos et enfin ses douces hanches qui gesticulaient sans pour autant sembler à une catin. Un sentiment monta en moi, et je ne sus lequel. Mon cœur se rétracta, et je sentais des picotements sur tout mon torse. Je tachais de me reprendre.

Je regardais le tableau et trempa mon pinceau dans les quelques couleurs que j'avais. J'eus le temps de finir les couleurs, il ne me manquait plus que les ombres, chose que, soit dit en passant, je préférais faire dans un tableau. C'était les ombres qui donnaient cette beauté aux tableaux, juste les ombres et les lumières. J'avais décider de faire, du miens, un tableau idyllique. Elle aurait la peau presque translucide à certains endroits tellement elle serait blanche, le rose de ses joues serait presque irréel et ses yeux transpercerait l'âme de quiconque la verrait. Un bruit sourd stoppa net mes pensées tandis que je me précipitais là où la voix plaintive d'Azzurra me mènerait.

Elle était là, au sol, essayant de se relever. Je ralentis le pas et m'approcha d'elle. Je me baissais à son niveau et dit d'un ton sec : « C'est lorsqu'on joue aux petites filles capricieuses qu'on se fait mal. Arrête de faire ta miséreuse, tu es nourrie, logée et blanchie, je ne voix pas en quoi tu te lamente sur ton pauvre sort. Tout ça parce que je t'ai dit qu'il était tard et que les filles ne devraient pas trainer à cette heure-ci. Tu as eu une réaction excessive, ce n'était pas une raison pour t'en aller, tu aurais pu rester... Tu aurais du rester, mais tu n'en fais qu'à ta tête. Regarde moi maintenant. » J'attrapais son menton et la regardait droit dans les yeux. J'hésitais un moment pour finir par cracher le morceau: « Tu n'empeste pas le parfum. Tu sens même très bon. Je marquais une pause, Ne me regarde pas avec ces yeux de merlan fris. Tu doute de toi parce que je suis un beau salop, je ne te comprend réellement pas... Tu devrais le savoir. » Je me redressais et la soulevait pour finir par la porter comme un grand blessé. Je retournais au lieu où je peignais et posais Azzurra sur le banc qui se trouvait à côté de mon tabouret. Je m'assis et me remis à peindre. J'inspirais : « Tu ne me connais pas assez, personne ne me connait assez pour savoir ce que je ressens réellement au fond de moi. Tu ne devrais pas te préoccuper de moi, je ne t'apporterais que malheur... Je suis un beau salop, tout le monde le sait, je ne sais que faire preuve de sarcasme, tu ne trouveras jamais en moi l'homme idéal, il va falloir t'y faire. » Ma voix se perdait dans les graves tandis que j'attaquais les ombres de mon tableau. Je tremblais un peu, non pas de froid mais d'un sentiment que je ne comprenais pas. Je fermais les yeux, inspirais profondément et me leva pour finir par peindre debout. Ma nonchalance aurait pu faire penser à un peintre à la fois maléfique et très "monde moderne". Je sentais des pulsions dans tout mon corps, comme si mon cœur battait en tout sens et rebondissais au fond de moi. J'inspirais.
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Azzurra V. Tosca
Azzurra V. Tosca





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyJeu 17 Juin - 19:03

Aujourd’hui ne devait très certainement pas être mon jour. Pourquoi avait-il fallut que je tombe ? Parfois, j’aurais aimé être moins maladroite. Ça m’aurait évité bien des hontes. Il faut dire, que je m’étais éloignée d’un pas assez rapide. Trop rapide. Ce qui expliquait ma chute. Dès qu’une trop grande vague d’émotion me submergeait, je me mettais souvent à faire n’importe quoi. Comme à présent. Mais il avait fallut que je m’éloigne à tout prix de lui. Non seulement parce qu’il me l’avait demandé. Mais aussi parce que je ne pouvais rester en sa présence en sachant qu’il ne voulait pas de la mienne. Je ne pouvais supporter la façon dont il me repoussait. C’était tellement difficile, tant bien que tout ce que je voulais, c’était qu’il m’aime. Ou au moins m’apprécie un minimum. Il m’avait rendue si confuse et vexée, alors j’avais décidée de m’échapper.

A présent par terre, je goutais à la fraicheur du sol, pestant et jurant contre les religieux du couvent. A vrai dire, j’étais plus en colère contre moi-même qu’eux, mais ça m’arrangeait bien de les tenir comme coupable. J’étais trop émotive. Ça me rendait vraiment cruche. J’aurais très bien put ne pas m’énerver et lui dire aurevoir en partant tranquillement. D’autant plus que c’était totalement incohérent de repartir dans le sens où j’étais venue, alors que j’étais censée aller en ville. Le fait de le voir, m’avait fait totalement oublier mes plans. Je voulais à présent, me relever, et m’enfuir aussi loin que possible. Loin de lui. Pour être certaine de l’oublier. De ne plus penser à lui jour et nuit. Pour ne plus être tourmentée. Tout cela aurait été tellement facile ! Car je n’avais en aucun cas demandé à être autant attiré par lui. Je ne supportais pas l’idée d’être totalement sous son charme. Moi qui voulais éviter l’amour et le chagrin que ça pouvait causer. Je ne voulais pas souffrir à cause de lui. Seulement, maintenant c’était peut être trop tard d’envisager cela. Comment ne pourrais-je plus penser à son regard se confondant entre le vert et le bleu, dans lequel je me perdais à chaque fois qu’il se trouvait en face de moi ? Comment pourrais-je ne plus penser à son sourire, sa fines bouche, et ses lèvres que je mourrais d’envie de gouter sans modération ? L’idée de ne plus penser à lui était ridicule. C’était impossible même !

La douleur de ma chute, m’empêchait de pouvoir me relever rapidement. J’entendis des pas arriver pour finalement apercevoir M-A s’accroupir devant moi et hausser la voix.
« C'est lorsqu'on joue aux petites filles capricieuses qu'on se fait mal. Arrête de faire ta miséreuse, tu es nourrie, logée et blanchie, je ne voix pas en quoi tu te lamente sur ton pauvre sort. Tout ça parce que je t'ai dit qu'il était tard et que les filles ne devraient pas trainer à cette heure-ci. Tu as eu une réaction excessive, ce n'était pas une raison pour t'en aller, tu aurais pu rester... Tu aurais du rester, mais tu n'en fais qu'à ta tête. Regarde-moi maintenant. »

Ces paroles à l’entendre, on aurait dit que j’étais la pauvre fille qui s’apitoyait sur son sort. Comme si moi je passais mes journées à me plaindre ? Je m’en fichais bien d’être nourrie, logée, pauvre, misérable, et même blessée à présent. Je m’en fichais d’avoir une existence dénudée de sens, et totalement nullissime, comparée à celle d’autre fille. Je m’en fichais bien de ne pas avoir eu la joie de gouter au bonheur. Et je m’en fichais même à présent d’être ici au milieu des bonnes sœurs et des prêtes, dans le trou du cul du monde, dans l’endroit le plus moche que je connaisse. Tout ça n’avait pas d’importance. Du moins ça n’en avait plus. Au début, certes, cet endroit m’énervait et tout le reste. Mais ça ne comptait pas à présent. Puisque la seule chose que je voulais c’était lui. Certes, je venais précédemment de pester contre le jardinier. Mais ce n’était pas ça qui me préoccupait. C’était lui et rien que lui qui m’avait énervée et rendue en colère ! Sans doute ne devait-il pas comprendre, il ne pouvait pas. Il ne savait pas que ce n’était que lui qui comptait à mes yeux.
« Tu n'empeste pas le parfum. Tu sens même très bon. »
Repris-t-il en saisissant mon menton et plongeant son regard dans le mien. Ça y est ! J’étais incapable de plus réfléchir là ! Je le regardais, l’air ahurie, ne comprenant pas pourquoi il venait de se contredire.
« Ne me regarde pas avec ces yeux de merlan fris. Tu doute de toi parce que je suis un beau salop, je ne te comprends réellement pas... Tu devrais le savoir. »

Bien sur que je doutais de moi ! Et à cause de lui. J’avais toujours été cette fille pleine d’assurance et qui avait confiance en elle. Côté homme, j’avais toujours eu tous ceux que je voulais, sans trop d’effort. Alors me voir repoussée si brutalement par un individu me faisait douter de moi à présent. Il me faisait perdre tout mes moyens décidément. Je n’ajoutai rien à ces paroles. Je ne pouvais pas. J’avais perdu tout contrôle et mon cœur battait à cent à l’heure. Pour une fois, je voulais que ça soit lui qui me laisse car je n’aimais pas la situation de faiblesse dans laquelle je me trouvais à l’instant. Je n’aimais pas qu’on m’aide. Et je ne voulais pas que lui-même m’aide. Seulement c’était trop tard, puisqu’il me porta dans ses bras puissant pour aller m’installer sur un banc près de là où il était précédemment. Je n’étais pas en mesure de riposter. Et puis ces bras étaient beaucoup trop confortables pour me donner l’envie de fuir à nouveau. Il s’installa de nouveau sur son tabouret pour continuer à peindre comme si de rien n’étais. Je contemplai son œuvre chamboulée par la familiarité de la personne qu’il était en train de peindre. Bien que le travail soit inachevé. Cependant, je ne pus méditer une seconde de plus sur cela, lorsqu’il reprit la parole.

« Tu ne me connais pas assez, personne ne me connait assez pour savoir ce que je ressens réellement au fond de moi. Tu ne devrais pas te préoccuper de moi, je ne t'apporterais que malheur... Je suis un beau salop, tout le monde le sait, je ne sais que faire preuve de sarcasme, tu ne trouveras jamais en moi l'homme idéal, il va falloir t'y faire. »

Ces paroles me transpercèrent le cœur. Etait-il obligé d’être aussi direct ? Croyait-il réellement que c qu’il me disait suffirait à me repousser ? Si c’était le cas, il avait tout faux. Je le regardai se lever pour continuer de peindre. Songeuse. Il semblait être obnubilé par son tableau. L’air désinvolte. Il me faisait presque peur. Agitant son pinceau de manière menaçante. Pourtant, malgré ça, je le regardais l’air ébahie par sa beauté. Contemplant ses muscles saillants. Il était diablement sexy ! Je fermai les yeux. S’en était trop ! Il fallait que je me ressaisisse avant que je ne finisse par lui sauter dessus. Au risque de passer pour une espèce de perverse quelque peu dérangée d’esprit. Rester là, à le regarder, sans rien faire, me demandait presqu’un effort surhumain. Je secouai la tête, ferma les yeux essayant de me vider l’esprit.

« Tu as raison ! Je ne devrais pas faire attention à toi ! Je devrais te laisser tranquille ! Mais le problème c’est que je ne peux pas ! Et je m’en fiche totalement que tu sois un salaud de première, un petit con sarcastique ou n’importe quoi d’autre ! » Dis-je d’un air assez vif en marquant une pause. « Et puis je m’en fiche si tu m’apportes que du malheur ! Je n’ai jamais été très heureuse de toute façon. » Je baissais les yeux. Je n’avais pas envie qu’il croit encore sur mon sors. Mais c’était la vérité. Le bonheur était quelque chose de lointain pour moi, alors que le malheur avait été mon quotidien.
L’était-il toujours ? Je n’en savais trop rien.
La seule chose que je savais, c’était que je mourrais d’envie d’être en sa présence. Le reste, je n’en avais rien à foutre.

« Laisse-moi juste t’aimer comme tu es… »

Ajoutais-je d’un ton plus doux, mais déterminé. Simplement pour lui faire comprendre que ça ne servait à rien qu’il me sorte tout son baratin du mauvais garçon. Il m’attirait, comme un aimant. Et rien ne pourrais remédier à cela.
Je le dévisageais du regard, voulant qu’il se retourne face à moi. J’aurais bien aimé être en mesure de me lever pour me retrouver face à lui, mais la douleur de ma cheville m’en empêchait. Je profitai de cet instant pour retirer mes talons qui me faisaient plus mal qu’autre chose. Puis j’étendis mes jambes le long du banc. Je n’étais plus vraiment en mesure de partir. Et puis je n’en avais peut être pas vraiment envie. Je pourrais même passer toute ma nuit à le contempler s’il le fallait. Il m’avait ramener vers lui, donc pour le moment, il n’était pas prêt d’être débarrassé de moi c’était certain !
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Michel-ange Lodovico Jr.
Michel-ange Lodovico Jr.





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyJeu 17 Juin - 20:35

Je sentais son regard sur mon dos tandis que je peignais sans m'en lasser. Elle était là, présente, et je ne savais que faire. J'étais comme déstabilisé et je n'arrivais plus à me concentrer alors que ses yeux étaient rivés sur moi. Puis elle se mit à parler brusquement et indistinctement : « Tu as raison ! Je ne devrais pas faire attention à toi ! Je devrais te laisser tranquille ! Mais le problème c’est que je ne peux pas ! Et je m’en fiche totalement que tu sois un salaud de première, un petit con sarcastique ou n’importe quoi d’autre ! » Ses trois premières phrases me firent l'effet d'une bombe. Au fond, je ne voulais pas qu'elle me laisse tranquille, je la voulais près de moi, je le sentais, mais pourquoi? Mon cœur fut percé de toutes part tandis que je me détendais à l'annonce de sa capitulation.

Alors comme ça, elle ne pouvais pas se passer de moi, quoi qu'elle fasse? Je me sentis léger tout à coup, comme si plus rien ne pouvait m'atteindre, elle était à moi, mais, au fond, je doutais. Je ne voulais pas lui faire de mal, mais je ne savais pas ce que je ressentais pour elle. Je ne connaissais pas les sentiments qui envahissaient mon corps à chaque fois qu'elle me regardait ou bien qu'elle m'apparaissait.

Mes doigts se crispèrent sur mon pinceau : « Et puis je m’en fiche si tu m’apportes que du malheur ! Je n’ai jamais été très heureuse de toute façon. » . J'explosais d'un rire qui se voulait sarcastique et extrêmement froid. J'inspirais profondément et, gardant mon pinceau en l'air, près à dessiner quelques ombres, je la fusillais d'un regard qui se voulait apeurant. Puis je reposais mon pinceau sur ma mallette et m'approchais d'elle, je me pencha tellement que j'aurais pu embrasser sa douce peau. « Sous prétexte que ta vie à été malheureuse, tu trouve encore le moyen de te jeter dans la gueule du loup? Ouvre les yeux Azzurra, si je te dis tout ça, c'est peut-être parce que, au fond de lui, le loup veut t'avertir d'un quelconque danger. Allons, es-tu une de ces femmes qui ne cherchent qu'à s'attirer des ennuis? Je n'espère pas pour toi. Arrête de nourrir quelque chose dont tu ne connais même pas les sombres attraits. Je ne suis pas comme ces autres hommes que tu as charmé, tu risque d'avoir bien d'autres frayeurs. » Je me relevais et retournais à mon tableau, presque achevé, il ne manquait plus que les joues roses et ma signature.

« Laisse-moi juste t’aimer comme tu es… » Je l'entendais bouger en tout sens, et, pendant un temps, je restais là, le regard figé sur mon chevalet. « Tu ne sais pas ce que tu dis. » lâchais-je enfin. « Tu ne peux pas m'aimer pour ce que je suis car tu ne sais pas qui je suis, et tant bien est que tu ai su qui je suis, tu ne pourrais m'aimer pour moi. » Je retournais vers mon tableau et fini les joues roses de la belle. Ce tableau lui ressemblait trait pour trait, cependant, elle avait l'air irréelle, comme intouchable, et sa beauté était enfin révélée dans cette peinture, pendant que je signais, je lui lança un « Ne m'en veux pas. » avant de tourner le tableau vers elle pour qu'elle puisse voir l'œuvre que je façonnais. Elle fixait le tableau, je ne savais pas ce qu'elle ressentait ni même ce qu'elle dirait... Je me souvins alors...

J'avais quinze ans et mon père était fier de moi à l'époque. Il savait que je peignais bien, que j'avais du talent, pourtant, à chacune de mes œuvres, il me rabaissait, disait que c'était minable, tant est si bien qu'un jour, je le pris au pied de la lettre. Je jeta tous mes tableaux au feu, et mes sculptures, je les explosa, il vint et se rua sur moi, me donnant des coups de poings à tout va, hurlant comme jamais « Tu es content maintenant?! Sale petit morveux! Qu'est-ce qui t'as pris de faire ça?! Tu as tout gâcher, ton avenir! Tu me dégoute tien! TU CROUPIRA EN ENFER! » Ce n'était plus l'homme que j'avais connu, c'est à partir de ce moment là, que je commença à lui faire peur et, qui sait, peut-être qu'aujourd'hui, il regrette son geste.

« J'aimerais... Débutais-je, j'aimerais te dire que cette fille n'est en rien ton égal, que tu te trompe, mais c'est totalement faux, c'est ma vision à moi, de ton esprit à toi. » Dans cette nuit étoilée, je rangeais mes pinceaux et j'admirais ma toile, jamais je n'avais vu de telle merveille, Azzurra était encore plus belle qu'à l'habitude sur ce tableau. Je ne comprenais réellement pas ce qui m'arrivait. Mais qu'est-ce que je pouvais bien ressentir à la fin? De la haine? De la joie? De l'amitié... J'eus une pause, ne voulant pas me questionner sur ce sentiment-ci, mais il fallait que ça sorte... De l'amour? Mais qu'était-ce? Cette chose sans intérêt? Je n'en avait pas la moindre idée, j'avais toujours trouvé ce sentiment pâteux, mielleux, tout collant... Et si il faisait parti de moi en ce moment même. Je fermais la mallette d'un coup sec, en proie à un mal de crâne intense face à tout ce doute.
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Azzurra V. Tosca
Azzurra V. Tosca





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyJeu 17 Juin - 23:36

Fascinée. C’était ce que j’étais à chaque fois que je le regardais. La façon dont il maniait son pinceau, pour faire d’une simple toile blanche, un chef d’œuvre en un rien de temps était admirable. Et puis il dégageait un charisme hors norme, déroutant, et assez impressionnant. Bien que je sois plutôt du genre extravertie, il m’intimidait presque. Il avait cet effet sur moi, que les autres n’ont pas. J’étais littéralement envoutée par cet homme. Ça me déroutait moi-même.
Que s’était-il passé pour que je m’y accroche à ce point ? Je n’en savais trop rien. C’était assez compliqué. Aussi bien dans ma tête, que dans mon cœur. J’éprouvais sans cesse ce besoin de le voir, lui parler, et même le toucher. Si au départ, ça ressemblait plus à un jeu pour moi, une sorte de défis, un challenge –celui de le faire succomber à mes charme, tout comme beaucoup d’autre ont put le faire avant lui – désormais, je n’étais plus tout à fait certaine que ça n’étais qu’un simple défi. Il m’obsédait trop pour qu’il ne soit que ça à mes yeux. Et effectivement, il était bien plus. Je le voulais tellement. Même si je savais que mon obsession, risquerait de me faire souffrir s’il continuerait à vouloir m’éloigner de lui. Pourtant je cultivais l’espoir, qu’au fond, il ne m’était pas si indifférent que ça. Ce qui me poussait à persévérer dans mes tentatives d’approche. Même si j’entretenais ce mince espoir, peut être plus pour me rassurer plutôt que parce qu’il avait lieu d’être ?

Je tressaillis lorsque je le vit se retourner en me lançant un regard assez… Effrayant ? Encore une fois il me faisait presque peur. Je le trouvais tellement étrange par moment. D’autant plus, que je savais presque rien de lui. Ni de son passé. Ni de ce qu’il était. Il aurait put être un psychopathe, un meurtrier, ou je ne sais quoi d’autre, j’aurais pourtant toujours éprouvé autant de désir à son égard.

Les battements de mon cœur s’accélérèrent lorsqu’il s’approcha de moi. Beaucoup trop près pour que je ne fusse pas prise de l’envie de glisser mes lèvres contre les siennes ainsi que le long de sa peau. Cette idée me donna un frisson.

« Sous prétexte que ta vie à été malheureuse, tu trouve encore le moyen de te jeter dans la gueule du loup? Ouvre les yeux Azzurra, si je te dis tout ça, c'est peut-être parce que, au fond de lui, le loup veut t'avertir d'un quelconque danger. Allons, es-tu une de ces femmes qui ne cherchent qu'à s'attirer des ennuis? Je n'espère pas pour toi. Arrête de nourrir quelque chose dont tu ne connais même pas les sombres attraits. Je ne suis pas comme ces autres hommes que tu as charmé, tu risque d'avoir bien d'autres frayeurs. »

Mon cœur se serra. J’étais parfaitement consciente de ce qu’il me disait. Mais je ne pouvais assimiler Michel-ange à un danger. Peut-être était-ce mon attirance qui me rendait aveugle ? Je n’en sais trop rien. Ce qui était certain, c’est que oui, j’étais ce genre de femme à s’attirer des ennuis. Mais j’aimais le gout du risque, et j’étais probablement trop entêtée pour agir avec ma raison. Je savais très bien qu’il n’était pas comme les autres, mais c’est ça que j’aimais chez lui. Peut être étais-je un peu folle, mais j’avais toujours été attiré par les plus mauvais garçons. Je trouvais un certain charme à la noirceur. Il aurait beau me dire ce qu’il voudrait, il ne pourrait pas m’interdire d’éprouver des sentiments à son égard. Parce qu’on ne peut empêcher un cœur d’aimer.

Je fus triste de le voir s’éloigner retourner à son tableau. Alors que je n’avais même pas put le toucher, et pourtant j’en brulais d’envie. Il resta un moment silencieux, finissant par finalement me répondre au bout de plusieurs minutes.

« Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu ne peux pas m'aimer pour ce que je suis car tu ne sais pas qui je suis, et tant bien est que tu ai su qui je suis, tu ne pourrais m'aimer pour moi. »

Je fronçais les sourcils. Certes, je ne le connaissait (presque)pas. Mais cela ne changeait rien. Car j’aimais sa façon d’être. Sa façon de sourire. Sa façon de se tenir debout. Sa démarche. Ses yeux. Ses lèvres. Son corps. Le son de sa voix. Sa nonchalance. Son mystère. J’aimais la façon dont il peignait ses tableaux. Son charme. Son indifférence. Et j’en passe. J’aimais TOUT ce qu’il dégageait. N’étais-ce pas suffisant ? Pour moi si. Je criais d’envie de le lui dire. Mais je me tus. Par peur de paraitre ridicule devant lui si je lui expliquais que les moindres de ses faits et gestes me faisait l’aimer. De toute façon, je n’étais pas en mesure de lui expliquer, quelque chose d’inexplicable.

« Ne m'en veux pas. » Me dit-il en retournant le tableau face à moi. Je regardai la toile d’un air ébahie. Mon cœur venait de faire un bon si fort dans ma poitrine, que j’aurais presque put faire une crise cardiaque. La surprise devait certainement se lire sur mon visage. Je fus étonnée et presque choquée de constater que celle qu’il peignait depuis tout à l’heure était… moi. La peinture me ressemblait comme deux gouttes d’eau. Je n’osais croire qu’il avait pris le temps de regarder mon visage, pour pouvoir le reproduire à l’identique. Je me sentais rougir à l’idée qu’il avait pris du temps pour s’attarder sur le moindre de mes traits. Le résultats était magnifique et me laissait sans mot. Cette peinture dégageait une telle beauté. Je peinais presque à croire que c’était bien moi. Mais ce n’était pas moi qui la rendait si belle, c’était la façon dont elle était peinte. Une certaine émotion me submergea sur le coup, tellement c’était magnifique. Comme un mélomane serait touché par une chanson, un morceau, moi j’étais touché par son art. Comme si ses peintures dissimulaient une certaine sensibilité qu’il avait au plus profond de son être. Lui aussi me touchait.

« J'aimerais..., j'aimerais te dire que cette fille n'est en rien ton égal, que tu te trompe, mais c'est totalement faux, c'est ma vision à moi, de ton esprit à toi. »

Alors qu’il rangeait son matériel, je le regardais l’air ébahie. Sa vision de moi ? Est-ce que ça voulais dire que j’étais aussi belle que cette peinture à ses yeux ? Cette pensée me fit frissonner. Je n’osais même pas y croire. Ce n’était pas possible de toute façon. Il ne fallait pas que je me mette à me faire des films, d’avantage semblable à mes désirs qu’à la réalité. Je le regardais semblant réfléchir, ne trouvant pas les mots pour décrire ce que je ressentais.
Je finis par finalement me reprendre et tenter de hausser la voix pour essayer de sortir un son.

« C’est… Je fis une pause. C’est tout simplement magnifique. » Réussis-je à sortir tant bien que mal. Je me sentais rougir de nouveau. Que m’arrivait-il ? Ce n’était pas dans mes habitudes de perdre autant mes moyens devant une personne. Je marquai de nouveau une pause, essayant de chercher son regard alors qu’il rassemblait ses affaires. « Quand tu dis que je ne peux t’aimer, tu as tord. » Ajoutais-je d’un air presque tremblant. C’était toujours quelque chose de difficile, que d’exprimer à travers de simple mot, le fond d’une pensée. « Tes tableaux me donne envie de t’aimer. Ton art. Et ce que tu arrive à faire passer à travers. Tu ne sais pas ce que… » Je me tus en interrompant ma phrase. Je ne voulais pas trop en dire, ou trop en faire. « Oh et puis, laisse tomber tu ne comprendrais pas ! » Ajoutais-je d’un ton plus dur que le précédent. Alors qu’il venait quelques secondes plus tôt de faire claquer sa mallette. Voulais-t-il partir à présent ? Cette pensée me fit tressaillir. Il fallait que je le retienne. Je n’avais pas envie de le voir rentrer si vite. Je replaçai mes jambes étendues au sol, essayant de me relever quelque peu afin de saisir une de ses mains. « Reste ! » Dit-je d’une voix à la fois douce et déterminée. Même si c’était peu, ce contact me fit frémir. Et me donna envie de me relever totalement pour être plus près de lui. Ce que je fis. Mais lorsque je posa le pied au sol, une vive douleur à la cheville s’empara de moi. Je grimaçai. Mais finissais par me relever complètement pour me mettre debout face à lui. Je le fixais intensément. L'air charmeur. Perdue dans le bleu de ses yeux. Ma main qui tenait la sienne remonta pour venir caresser son visage, sa joue, ses lèvres de la pointe de mes doigts. C’était peut être inapproprié mais je m’en fichait. J’avais besoin le toucher. D’être près de lui. Me tenir éloignée de lui, reviendrait à tenir éloignée une abeille de la fleur qu’elle s’apprêterait à butiner.
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Michel-ange Lodovico Jr.
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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptySam 19 Juin - 14:49

« C’est… C’est tout simplement magnifique. » Je tenais un pinceau dans les mains, le triturant, je ne pouvais pas croire qu'une de mes œuvres était tout bonnement "magnifique", mon père m'avait fait douter, je ne croyais plus en moi à présent, je ne savais même plus ce que je faisais. Je me tournais doucement vers elle et, tout en regardant le sol, lui répondis d'une voix monotone: « Magnifique... Sais-tu ce que cela représente pour moi? Magnifique... Le seul qui arrive à faire sortir ce mot de ma bouche est le grand Michelangelo, non pas un minable dans mon genre. Je ne sais rien faire, que des croquis de base, il faudra que je m'y fasse... Un jour. Non, ce n'est pas magnifique, ce n'est qu'une esquisse,... Amateur! lâchais-je en sifflant, Je n'ai pas le niveau d'un peintre de renom. » Je posais délicatement mon pinceau après l'avoir essuyé sur un bout de tissus. Mon regard se perdit dans le vague, je ne savais plus réellement à quoi me rattacher... Cela dit, ce tableau, bien que je ne le trouvais pas magnifique, il était, pour moi, très important. Mes yeux se contemplaient dans ses détails, il n'était pas forcement aussi beau que ce que m'aurait prodigué mon père, mais la femme qui y figurait était bien plus que belle. Je me retournais alors vers la concernée et fixais ses doux traits. J'aurais voulut poser ma main sur son visage, embrasser son cou tout en la tenant dans mes bras. Je fus coupé par sa douce voix.

« Quand tu dis que je ne peux t’aimer, tu as tord. » Je ne pouvais plus la regarder, je ne voulais pas car je ne savais pas moi même. Je me retournais vers ma mallette et tout en rangeant mon gros pinceau, j'esquissais un sourire, comme heureux, puis je repris mon air assez dur avant de finir par ranger le gros pinceau maintenant totalement mouillé. « Tes tableaux me donne envie de t’aimer. Ton art. Et ce que tu arrive à faire passer à travers. Tu ne sais pas ce que… » Ma tête commençait à me tourner tandis que mes jambes vacillaient légèrement, je me tins à ma mallette et inspira longuement. Pourquoi s'enticher d'un homme comme moi? D'un homme qui n'aimait pas embrasser les lèvres d'une femme, d'un homme qui ne savait qu'embrasser son cou. « Oh et puis, laisse tomber tu ne comprendrais pas ! » Je claquais ma mallette et la pris dans ma main : « Tu as surement raison, je ne comprendrais jamais ce que tu peux ressentir, je ne connais même pas ce que c'est, je n'en ai aucune idée. En t'accrochant à moi, tu ne t'accroche qu'au vide. Tu risque d'avoir mal, pendant ta chute, arrête de nourrir cet espoir, je ne suis surement pas le garçon qu'il te faut... Je ne veux pas te faire souffrir comme j'en ai fait souffrir au paravent. » Je soulevais la mallette d'un coup et me préparait à partir la ranger. Prêt à partir, je sentis quand même une de ses petites mains se glisser dans la mienne. « Reste ! » Me dit-elle alors que je reposais la mallette et que je pivotais doucement vers elle. Je fixais ses doux yeux verts noisette et fus comme envouté par sa présence à mes côtés, par sa main dans la mienne. Je resserrais ses petits doigts dans ma paume, de peur que ce ne soit elle, qui s'en aille.

A partir de ce moment là, j'eus l'impression que nous n'étions que deux sur terre. Pourquoi ressentais-je tout ceci? Qu'était-ce comme sentiments? Que fallait-il pour que ça s'arrête? Que fallait-il pour que je sache? La mort peut-être... Elle tenta de se relever, et ce geste si simple mais symbolique à mes yeux, m'ôta tous mes doutes. Elle avait mal à une de ses chevilles, probablement, car elle tituba un petit peu. Je rattrapais sa hanche, de façon à l'aider à venir au près de moi, ou plus près. Sa main remonta sur mon bras et je me sentais frissonner. Lorsqu'elle la posa simplement sur mon visage, je fermais les yeux, profitant de cette exaltation de bonheur qui émanait dans mon corps. Puis elle passa ses doigts sur mes lèvres, c'en était trop. Je l'attirais vers moi et entoura ses épaules de mes bras. Je la serra fort contre moi et souffla : « Tu ne sais pas ce que tu es en train de faire... ». Cependant, je ne la lâcha pas et ferma les yeux. Je triturais, entre mes deux doigts, une de ses longues mèche de cheveux. Mon nez se perdait dans ceux-ci et mon visage se lova contre son épaule, mes lèvres effleurèrent son cou tandis que je comptais succomber à la tentation de son corps.

Reprend-toi! Je me reculais vivement. « Tu ne devrais pas faire ça... Tu ne sais pas ce que tu fais... Ne me demande pas de te faire du mal, c'est ce que tu fais en entrant dans ce jeu là. S'il te plait, toute, toute sauf toi... Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi. ». J'avais pris l'habitude de les bléser toutes, une par une, mais le problème était que je ne voulais pas la bléser elle, et je ne savais pas si j'en étais capable. Il fallait que j'arrête de la prendre pour obsession, je ne savais même pas ce que je ressentais à son égard. Mon cœur qui battait la chamade, une bouffée de chaleur qui me prenait, mes jambes qui fléchissaient... Que m'arrivait-il? Je me retournais brusquement et pris ma mallette sous le bras ainsi que tout le reste de mes affaires et je m'élançais dans les bois. Je me décontractais, cependant, j'entendais de petits pas distincts et rapides, malgré un claudiquement incessant. Je me retournais violemment et fis face à Azzurra, et d'une voix féroce, je lui assenais ces quelques mots « Cesse de me suivre! ». Je continuais mon chemin, cependant, elle était toujours sur mes talons.

J'entrais dans mon cabanon et posais mes affaires. Le tableau de la belle vint rejoindre l'emplacement que je lui avais réservé sur le mur... Le seul emplacement où l'on pouvait voir un tableau sur ces murs. Il était là, magistral, tandis que devant, jonchaient quelques unes de mes horreurs que j'avais jeter au sol par fureur et qui s'étaient éclatées en morceaux. Seuls certains, assez résistants, avaient tenus, et étaient encore entier. Au milieu de la pièce se trouvait un grand bloc de marbre, bloc que je m'étais promis de commencer aujourd'hui. J'ouvrais ma seconde mallette et sortis mes outils lorsque j'entendis quelqu'un entré dans la pièce. Je soufflais, désespéré, je laissais pendre mes bras sur mes flans et regardais au niveau de l'encadrement « Tu ne cessera donc jamais? » soufflais-je sur un ton qui se voulait désespéré. Je posais mes outils sur le bloc et me tournais vers elle, bizarrement, je nous sentais dans une intimité proche, dans cette pièce éclairée d'une simple lampe à gaz... Je souris. Pour la première fois de ma vie, face à une personne je souris d'agacement.
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Azzurra V. Tosca
Azzurra V. Tosca





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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptySam 19 Juin - 23:30

« Magnifique... Sais-tu ce que cela représente pour moi? Magnifique... Le seul qui arrive à faire sortir ce mot de ma bouche est le grand Michelangelo, non pas un minable dans mon genre. Je ne sais rien faire, que des croquis de base, il faudra que je m'y fasse... Un jour. Non, ce n'est pas magnifique, ce n'est qu'une esquisse,... Amateur! Me dit-il Je n'ai pas le niveau d'un peintre de renom. »

Je peinais presqu’à croire ses paroles. Lui un minable ? C’était n’importe quoi ! Il était tout le contraire à mes yeux. La preuve, si c’était le cas, je ne m’attarderais pas autant sur son cas comme je le faisais à présent. Et je doutais fort qu’il n’avait qu’un niveau amateur. Ce qu’il peignait était réellement magnifique et largement à la hauteur des plus grands. Peut-être étais-je légèrement trop objective en songeant cela ? Je n’en savais trop rien, mais si il y a une chose que je ne saurais nier, c’était qu’il avait du talent.

« Tu dis vraiment n’importe quoi ! Tu as du talent. Tes œuvres sont tout aussi belle les unes que les autres. Reconnais-le ou au moins ne me contredit pas et laisse-moi penser comme je veux! »

Dis-je d’un ton ferme et sincère. Même s’il pensait le contraire, ça ne changerait rien pour moi. Il avait un don, c’était certain. Même s’il n’en avait peut être pas conscience, moi je le savais. Je continuais de le regarder plier ses affaires, lui avouant finalement le fond de mes pensées. Avant de finalement me rétracter. Ça aurait été idiot de lui dire des choses qu’il ne voulait certainement pas entendre. Et surtout ne pourrait pas comprendre. Moi-même ayant du mal à savoir pourquoi j’accordais autant d’importance à une seule et même personne. « Tu as surement raison, je ne comprendrais jamais ce que tu peux ressentir, je ne connais même pas ce que c'est, je n'en ai aucune idée. En t'accrochant à moi, tu ne t'accroche qu'au vide. Tu risque d'avoir mal, pendant ta chute, arrête de nourrir cet espoir, je ne suis surement pas le garçon qu'il te faut... Je ne veux pas te faire souffrir comme j'en ai fait souffrir au paravent.»

J’avais parfaitement conscience de ce qu’il venait de me dire. Que je risquerais de souffrir, que m’accrocher à lui n’était peut être pas une bonne idée. Que tout cela ne me mènerait probablement à rien. Pourtant malgré ça, j’étais beaucoup trop bornée pour l’écouter lui et ma conscience. Je savais que rien de ce qu’il pourrait me dire ne me fera changer d’avis. Je le voulais à un point que je serais bien capable de prendre tout les risques possibles. Je me fichais bien des conséquences et de la douleur que ça pouvait m’apporter, puisque le bonheur de l’avoir connu pourrait compenser tout cela. Tout comme le bonheur de pouvoir l’aimer, l’admirer. C’était peut-être totalement stupide et insensé mais c’était comme ça. Rien ne me ferait changer d’avis de toute façon.

Mon cœur s’emballa lorsqu’il resserra mes doigts dans sa main. Je ne voulais tellement pas qu’il parte. A présent face à lui, je ne me privais pas pour caresser fébrilement sa peau. Je mourrais d’envie de l’embrasser, le serrer contre moi, me blottir dans ses bras puissants, mais je me retins. Par peur que cela le fasse fuir. Mon cœur s’emballa de nouveau tellement fort, que je cru presqu’il était sur le point d’exploser lorsqu’il m’attira contre lui, dans ses bras. « Tu ne sais pas ce que tu es en train de faire... » Me dit-il entre temps. Oh que si je savais ce que je faisais. Je n’avais d’ailleurs jamais été rarement aussi consciente d’une chose. Je soupirai de bonheur et de plaisir, lorsque ses douces lèvres, glissèrent jusqu’à mon cou. J’étais dans un autre monde. Transportée bien loin de la réalité. Dans un monde où il n’y avait que lui et moi. Je me blottissais dans ses bras. Le temps c’était arrêté. Je ne réfléchissais plus à rien. Hormis à lui. Je voulais tellement être sienne…

Le retour à la réalité fut brutal lorsqu’il se recula d’un coup. Sans que je m’y attende. Pourquoi fallait-il toujours que les bonnes choses aient une fin ? Pourquoi s’était-il éloigné de moi si vivement, alors que je sentais que mon contact ne le laissait pas indifférent ? « Tu ne devrais pas faire ça... Tu ne sais pas ce que tu fais... Ne me demande pas de te faire du mal, c'est ce que tu fais en entrant dans ce jeu là. S'il te plait, toute, toute sauf toi... Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi. » Je fronçai les sourcils, l’air outrée. Pourquoi toute les autres filles auraient le plaisir de pouvoir le toucher, l’avoir, même si ce n’était que pour un cour instant, alors que moi non ? Je trouvais ça injuste. « Je sais très bien ce que je fait, et je m'en fiche d’avoir mal! Ça ne compte pas. Rien ne compte de toute façon. Hormis toi ! » Lui avouai-je d’un ton ferme. Peut-être en avais-je trop dit ? Mais il fallait bien que je lui fasse comprendre, à quel point il comptait à mes yeux, puisqu’il ne semblait pas vraiment s’en rendre compte, ou le savoir.

Je le vit prendre sa mallette et s’éloigner me lançant d’un air dur « Cesse de me suivre! ». Là j’avais mal. Je ne voulais pas qu’il me laisse. Je voulais encore pouvoir profiter de sa présence. Je ne voulais pas abandonner ce que j’avais en tête. A peine eut-il engagé sa marche que je le suivis, d’un pas beaucoup moins rapide que le sien, car j’avais encore mal. Mais je m’en fichais. J’étais trop déterminé à ne pas le laisser filer aussi vite. Son contact, le tableau, son attitude, me faisait réaliser que peut être lui aussi me voulait autant que je le voulais ? Cette idée n’était pas à exclure, même si ça serait trop beau, il fallait que je vérifie si cela pouvait être vrai ou non. Je ne pouvais jeter les armes et rester là sans rien faire. Ce n’était pas dans ma nature. Je le suivis tant bien que mal jusqu’à un petit cabanon situé au fin fond du parc. L’obscurité me faisait peur, mais pourtant je continuais d’avancer. Déterminée.

Arrivée au seuil de la porte, je regardais à travers l’entrebâillement. Des tableaux étaient vulgairement éparpillés sur le sol, alors que je remarquai que M-A venait tout juste d’accrocher le mien au mur. Signe que peut-être je comptais à ses yeux ? Non il ne fallait pas que je me fasse trop de faux espoir ! Je balayai la pièce du regard avant de reporter toute mon attention sur lui.
« Tu ne cessera donc jamais? » Me dit-il en se retournant face à moi. Ces paroles me firent sourire à mon tour. Sans me vanter, j’admirais l’audace que j’avais eu de le suivre jusqu’ici. « Jamais ? Peut être pas jusque là. Mais en tout cas pas pour aujourd’hui, ni demain, et ni même après demain si tu veux savoir. » Lui dit-je, en osant franchir le pas de la porte tout en prononçant mes paroles l’air rieur.

Dans ma lancée, je me penchai sur le sol pour ramasser un tableau, encore intact, malgré la chute qu’il avait dû subir. Ce qui était vraiment dommage, car ce dernier était magnifique. « Je trouve que celui-ci aussi serait beaucoup mieux accroché au mur que par terre. Ainsi que tout les autres. C’est du gâchis ! » Dis-je en me relevant, le tableau entre les mains en regardant autour de moi pour trouver un endroit ou le mettre. Puis je finis par l’accrocher à côté du mien. « Tu ne devrais pas douter de toi ni de ton talent bel ange. » Ajoutai-je finalement avec un sourire en me tournant vers lui. Je n’en pouvais vraiment plus ! Il était beau à mourir ! Parfois, sa beauté était telle, qu’il ressemblait à un ange à mes yeux. Mais un ange diabolique. Car il gardait toujours cette noirceur et ce mystère, qui me faisait littéralement craquer. Je finit par m’approcher de lui le fixant droit dans les yeux, sur un air de défi. Plus j’avançais, plus j’avais l’impression qu’il se reculait contre le mur. Une fois qu’il fut contre, je me retrouvai face à lui, toute proche. Je passai une de mes main dans ses cheveux, que je caressa. Puis j’approchai mes lèvres de son oreille « [colorSalmon]Peut être cesserait-je si j’étais certaine que tu ne veuille pas de moi. [/color]» Ajoutait-je en murmurant faiblement finissant par plaquer mon corps contre le sien et déposer de léger baiser dans son cou. La tentation avait été trop forte pour ma part, pour que je reste là sans rien faire. « Dis moi que je ne te plais pas, que tu n’en as rien à faire de moi, que tu ne veux plus me voir, que tu n’aime pas que je m’approche de toi. Dit moi que tu ne m’aimeras jamais, et peut être je te laisserai tranquille. » Ajoutais-je en me montrant au fur et à mesure des plus entreprenante dans mes gestes, en caressant d’une main ses bras, ainsi que son torse du bout des doigts, déposant toujours des baisers passionné sur son cou, puis tantôt sur ses joues, sentant sa barbe naissante me piquer. Moi qui avais toujours cru être forte, j’avais l’impression de me sentir vraiment faible face à lui. Je brulais de désir pour lui, mais en même temps, j’agissais de la sorte pour le tester, voulant savoir quels effets de tel geste pourrait bien lui procurer.
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Michel-ange Lodovico Jr.
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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyDim 20 Juin - 14:43

« Jamais ? Peut être pas jusque là. Mais en tout cas pas pour aujourd’hui, ni demain, et ni même après demain si tu veux savoir. » Me dit-elle tout en pénétrant dans la pièce. Je voyais bien que son regard se baladait un peu partout sur la pièce. Elle s'attardait sur les tableaux qui jonchaient le sol, comme si c'était important... Pas à mes yeux, plus maintenant.

J'étais jeune, quand je suis devenu l'homme sombre que je suis aujourd'hui. Que voulez-vous faire quand votre père vous décourage sur tout ce que vous faites? Il trouvait mes tableaux minables, et, sans cesse, il me répétait que je ne serais jamais ce que notre ancêtre à été, que je ne lui arriverais jamais à la cheville. Il se répétait, tous les jours, toute l'année, il me le disait sans arrêt et moi, je le croyais. C'est pour ça que je me suis attiré sa colère, mais c'est pour ça qu'aujourd'hui, je n'ai plus confiance en mon âme d'artiste. Je ne compte plus sur moi depuis longtemps, et, j'avais décider de me remettre en scelle. Ce qui allait être, croyez le ou non, très difficile. Car, lorsqu'on à perdu confiance en soit, comment croyez-vous que l'on doit faire pour reprendre cette confiance? Ce n'est pas une mince affaire, et il faut passer par maintes et maintes chemins sinueux pour arriver à un semblant de fierté mal assumée. Non, je ne dis pas que ce sera l'enfer, mais je ne dis pas non plus que ce sera le paradis. Même si on peut savoir quelle valeurs nous avons, on ne peut pourtant pas savoir réellement si ce sont ces valeurs qui nous feront avancer... On ne peut jamais savoir.

Elle se pencha sur un de mes tableaux et l'attrapa, malheureusement pour moi, il était intact. « Je trouve que celui-ci aussi serait beaucoup mieux accroché au mur que par terre. Ainsi que tout les autres. C’est du gâchis ! » Elle se dirigea vers le tableau que j'avais fait d'elle. D'ailleurs, je le fixa un long moment, contemplant ces traits si doux et tristes à la fois, Puis je la vis poser le tableau à côté du siens, sur le mur. Je me renfrognais « Ce n'est pas sa place! ... Aucun n'a sa place à côté de celui-ci... » Je devins vulgaire « Tu pourrais pas toucher à ton cul?! ». Mon art, pour moi, n'avait pas sa place dans le monde d'aujourd'hui, et encore moins sur les mur de mon petit endroit caché dans la forêt. J'inspirais profondément, fermais les yeux et fronçais les sourcils « Excuse-moi... ». C'était rare que je m'excuse, cela ne m'arrivait pas fréquemment. « Tu ne devrais pas douter de toi ni de ton talent bel ange. » Bel ange... Ceci me fit frissonner. Pourquoi donc? Pourquoi me procurait-elle cet effet? Qu'avait-elle que les autres femmes n'avaient pas? Je ne savais réellement pas ce que je ressentais pour elle... Mais je sentais qu'elle valait plus que n'importe quel femme.

Elle s'avança dangereusement de moi, je ne voulais plus de contact physique avec elle. Je me reculais donc vers le fond de la pièce, tellement que je me retrouva collé au mur, comme emprisonné et ne sachant plus quoi faire. Trop tard... Elle était déjà très près de moi et caressait mes cheveux, puis, elle me susurra « Peut être cesserait-je si j’étais certaine que tu ne veuille pas de moi. », je perdais mon self contrôle et tenta de lutter contre l'envie irrépressible de la serrer contre moi, je ne voulais strictement pas la faire souffrir « Arrête. » soufflais-je, sans être moi même sur de vouloir qu'elle s'arrête. Elle ne m'écouta pas, et se colla contre moi, provocant en moi une vague de plaisir. Des picotements descendaient dans tout mon corps et je frissonnais comme si je mourrais de froid. Elle embrassa mon cou, je ne pu me retenir, j'étais faible. Je déposais fermement mes mains sur ses hanches et me laissais aller au plaisir de ces simples baisés déposés dans mon cou. « Dis moi que je ne te plais pas, que tu n’en as rien à faire de moi, que tu ne veux plus me voir, que tu n’aime pas que je m’approche de toi. Dit moi que tu ne m’aimeras jamais, et peut être je te laisserai tranquille. » Elle continua à caresser mon torse tout en déposant des baisers sur mon cou et sur ma joue. Je succombais, faible.

Je la plaquais plus fort contre moi et laissa mes mains glisser dans le creux de son dos. Puis je passais mon visage contre sa joue, je descendais dans son cou, laissant mes lèvres glisser sur celui-ci. J'entrouvris ma bouche et laissa ma langue se balader sur sa peau douce, la refermant de temps à autre pour lui déposer un baiser. Je glissais mon visage contre le siens une fois de plus, donnant à notre enlacement un côté plus que torride. Je descendis ma main droite sur sa cuisse et la remonta sur mon flan droit. Puis je relevais la tête, caressant son nez avec le miens, effleurant ses lèvres avec les miennes et déposant un baiser sur son nez. Je détestais le contact lèvre à lèvre, je n'avais jamais aimer ça avec toutes les filles, je ne voulais pas gâcher le liens qui nous unissait, Azzurra et moi. J'attrapais sa deuxième cuisse et la fit monter sur moi, la tenant par les fesses pour ne pas qu'elle tombe, j'embrassais son cou pour descendre entre ses seins. Puis je marchais, je trouvais enfin du pied le matelas que j'avais posé dans cet endroit si je voulais être en paix un jour entier et je l'allongea délicatement dessus. Je me pencha sur elle et embrassa une nouvelle fois son cou, je me redressais et la regarda de mes yeux sombres. « Es-tu sure de ce que tu fais? » la questionnais-je. Au fond, je priais pour qu'elle dise oui. Après tout, elle m'avait chauffé, et je sentais bien qu'une bosse s'était créée au niveau de mon entre-jambe, tout ça par sa faute... La petite dévergondée m'avait excité, elle me plaisait, c'était sur. Mais que ressentais-je réellement pour la douce?
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Azzurra V. Tosca
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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyDim 20 Juin - 23:30

« Ce n'est pas sa place! ... Aucun n'a sa place à côté de celui-ci... » Me dit-il alors que j’avais déjà entrepris d’accrocher le tableau au mur. Voulait-il dire que le mien avait alors de l’importance ? Étais-je moi-même importante pour lui ? Non ! Il fallait que j’arrête de me faire des films. Comment pourrais-je compter aux yeux d’une personne indifférente à tout de toute façon ? « Tu pourrais pas toucher à ton cul?! » Me dit-il assez méchamment. Ce qui me fit lui lancer un regard noir, pour la simple et bonne raison que je n’aimais pas qu’on me parle de la sorte. J’aurais bien aimé lui lancer une remarque du style «Non je préfère toucher le tien. » afin de l’agacer. Cependant il se repris quelques secondes après, me lançant un « Excuse-moi... » qui eut pour effet de m’apaiser. Je n’étais pas d’humeur à m’énerver de toute façon. Encore moins en sa présence. De toute façon, tout ce que je voulais c’était lui faire comprendre qu’il était plus doué qu’il ne l’imaginait. Pas le mettre en colère. Et puis ça m’importait qu’il le sache. Pas que je me prenne pour mère Térésa , mais j’avais souvent eu cette manie de vouloir sans cesse aider les autres. Quitte à m’occuper de ce qui me regardait pas. Mais c’était plus fort que moi. Lui aussi je voulais l’aider.

Je finis par m’approcher de lui. Tout près. Beaucoup trop prêt ? En tout cas c’était plus fort que moi. Je ne réfléchissais même pas vraiment à ce que je faisais. Je faisais juste ce don j’avais envie. Même si ce n’était peut être pas le cas pour lui ? Peut-être ne demandait-il qu’à me repousser encore et encore ? C’est ce que je voulais vérifié en lui murmurant à l’oreille ma question. « Arrête. » Me dit-il. Heureusement pour moi, oui lui( ?) je n’étais pas du genre à obéir aux ordres,. Je fis totalement abstraction de ce qu’il venait de me dire continua mon petit jeux me serrant contre lui et glissant quelques baiser contre sa peau. Un frisson s’empara de moi lorsque je sentis ses mains fermes se poser sur mes hanches. Se laissait-il réellement aller ? En tout cas s’il voulait que j’arrête, ce n’était pas du tout ce genre de chose qui allait m’empêcher de continuer ce que j’entreprenais.

Un léger soupir s’empara de moi, lorsqu’il approcha ses lèvres de ma peau, de mon cou pour y faire glisser sa langue. Ne comptait-il pas finir par me repousser de nouveau ? Ce n’est pas ce que j’espérais, mais avec lui, je pouvais m’attendre à tout. Je le laissais faire, humectant son odeur, qui me rendait dingue. Comme la moindre chose qui provenait de lui. Le moindre regard. Sourire. Baiser. J’étais littéralement folle de lui. C’était fou. Insensé. Mais plus je le voyais, plus je m’en rendais compte. Même si c’était sans doute le cas depuis le début. Je me mordit instinctivement les lèvres, le dévisageant, l’air quelque peu provocateur lorsqu’il pris ma cuisse qu’il plaqua contre lui. Je ne voulais pas qu’il me résiste, comme il savait si bien le faire. Il effleura mon nez avec le sien, pour déposer légèrement ses lèvres contre les miennes avant de les quitter. Malheureusement pour moi, qui voulait gouter aux siennes, là, plus que jamais. Il finit par remonter mon autre cuisse, alors que j’enroulais cette dernière autour de lui comme avec l’autre, pendant qu’il m’agrippait les fesses afin que je ne tombe pas. Je ferma les yeux, et pencha la tête en arrière, soupirant, lorsqu’il descendit ses lèvres de mon cou jusqu’à la naissance de ma poitrine. Si c’était un rêve, je ne voulais vraiment pas qu’il s’arrête. Et qu’il finisse par me laisser. Je lui avait donner le choix de me faire partir après tout. Il ne l’avait pas pris. Je pouvais donc en déduire que je lui plaisait ? Je devais me sentir rassurée ? A vrai dire, moi qui étais habituellement si confiante avec les hommes, ne savait pourtant pas sur quel pied danser avec lui. Si ça se trouve, il agissait de la sorte uniquement pour me torturer. Avant de finalement me laisser en plan ?

C’était dur pour moi de trop réfléchir dans une telle situation. Je devrais peut être, être plus sur mes garde avec lui. Mais c’était plus fort que moi de me laisser aller. Les yeux toujours fermée, je finis par les rouvrir lorsque je me sentis descendre au sol sur une espèce de matelas. Alors qu’il me couvrit de nouveau de baiser. J’y prenais déjà beaucoup trop gout d’ailleurs. Tellement que je fus presque paniquée de le voir se redresser, pour me regarder d’un air sombre. « Es-tu sure de ce que tu fais? » Me demanda-t-il. Je laissai ma tête se poser entièrement sur le matelas et je regardais le plafond faisant mine de réfléchir. A vrai dire je n’avais pas besoin de réfléchir. Je connaissais la réponse à sa question, depuis le premier jour où j’avais vu Michel-Ange. Mon petit côté sadique, voulais juste le faire douter et le torturer quelque peu sur le coup en faisant celle qui ne savait pas.

Mon cœur battait tellement fort. Ma respiration était accélérée. Bien sur que je savais ce que je faisais. Je le voulais tellement. Lui. D’autant plus que je sentais bien que ce n’étais pas une simple attirance physique que j’éprouvais à son égard. C’était bien plus. Et je n’en doutait absolument pas. Forcément, pourquoi ne voudrais-je pas continuer ? La seule raison qui me pousserais à stopper ça, c’était de savoir qu’il ne voulait réellement pas de moi. Et s’était laisser allé uniquement pour se venger de l’audace dont je faisais preuve à son égard. Je me releva, prenant appuie sur mes coude alors qu’il se retrouvait par-dessus moi. Je le fixa intensément. Sans dire un mot. Je mourrais d’envie de l’embrasser. Mon regard se faisait de plus en plus charmeur, puis je finit par passer ma main droite le long d’une de ses joues que je caressa délicatement avec plein de tendresse. Je finit par soudainement, attirer son corps contre le miens en m’allongeant complètement sur le matelas en le regardant d’un regard plein d’envie. « Ça serait plutôt à moi de te poser la question. » Lui dit-je en finissant par de nouveau caresser sa joue doucement. Avant de finalement sans qu’il s’y attende, le faire pivoter pour que je me retrouve par-dessus lui. Je m’installa à califourchon entreprenant de nouveau de l’embrasser dans le coup pour descendre mes lèvres un peu plus bas jusque sur son torse de manière assez sensuelle. Puis je finis par remonter avant de placer une nouvelle fois mes lèvres contre son oreille pour lui murmurer. « Alors, es-tu sur de ce que tu fais toi aussi mon beau ? Dis moi que je te plais. » J’avais besoin de l’entendre me le dire. Même si je ne devrais peut être pas me montrer aussi sure de moi. Surtout avec lui. A cet instant là, je finis par enrouler mes bras autour de son cou, caressant d'une main ses cheveux. Tout en le regardant, j'approchais doucement mes lèvres des siennes, sans pour autant les faire toucher, puis je murmurais, avant même d'avoir eu une réponse à ma question: « Laisses-moi t'embrasser... »
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Michel-ange Lodovico Jr.
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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyLun 21 Juin - 0:13

Elle me fixa pendant un bon bout de temps, et je ne savais plus trop ce à quoi j'étais confronté. Je la regardais, tout simplement, j'avais envie d'elle, j'étais attiré par elle. Je ne pu m'empêcher d'avoir un léger sourire lorsqu'elle se redressa sur ses coudes et qu'elle m'attira à elle. Qu'avais-je fais pour avoir une si belle femme à mes côtés?

J'imprimais ses traits dans ma mémoire. Son doux visage rond, ses yeux en forme d'amande verts, ses lèvres fines et roses, son petit nez. Tout, tout chez elle me plaisait, mais pourquoi n'étais-je pas capable de savoir mes sentiments envers elle? Bizarrement, j'aurais voulut qu'elle reste au près de moi toute ma vie, qu'elle m'enlace tout le temps... Je me projetais dans le temps avec elle, je la voyais toujours à mes côtés, toujours aussi belle.

« Ça serait plutôt à moi de te poser la question. » J'eus un léger rire sarcastique. C'est plutôt elle qui devait douter, au pire, je couchais avec elle et je m'en allais, cependant je savais qu'elle ne partirait pas si je restais... Du moins... Je me mis à douter, peut-être se jouait-elle de moi? Peut-être devais-je me méfier...

Elle caressa ma joue et m'enleva mes doutes pendant quelques minutes. Je pivotais pour pouvoir embrasser le creux de sa paume, j'avais envie d'elle, les picotements continuaient dans tout mon corps, elle m'attirait plus que tout, excitant tout ce que j'avais en moi. Je ne m'attendais cependant pas à ce qu'elle me mette sur le dos pour finir à califourchon sur moi. Je souris d'un petit sourire charmeur. Elle m'embrassait sur le torse, c'était définitif, je bandais. Elle remonta sur moi et me susurra à l'oreille ; « Alors, es-tu sur de ce que tu fais toi aussi mon beau ? Dis moi que je te plais. » Je n'osa rien dire, et pour toute réponse, je l'embrassa une nouvelle fois sur la joue, passant ma langue de temps à autre sur la peau douce de la belle.

« Laisses-moi t'embrasser... » ça y est, on était enfin à l'étape que je redoutais le plus, le baiser. Je l'embrassa une nouvelle fois dans le cou, sur la joue, mais je sentais bien qu'elle cherchait mes lèvres et, par une ruse que je ne remarqua pas d'abord, elle réussit à déposer ses lèvres sur les miennes. Je me contracta, fermant les yeux et fronçant les sourcils... Pourtant, pour la première fois de ma vie, je pris un plaisir fou à sentir des lèvres sur les miennes. Je pris donc part à ce baiser et l'embrassa passionnément tout en me remettant au dessus d'elle. Je continuait de l'embrasser et passa ma main sur sa nuque tout en la redressant vers moi. J'attrapais le bas de son T-shirt pour le faire glisser sur sa peau et le lui ôter. Je reposa mes lèvres sur les siennes et continua à l'embrasser. Jamais je n'avais gouter à un tel plaisir. Je me rallongeais avec elle et la laissa reprendre le dessus. Pour la première fois de ma vie, je goutais au réel plaisir... Je ne savais toujours pas ce que je ressentais pour la belle, mais ce qui était sur, c'est que c'était fort.

/déso', je ferais mieux la prochaine fois, je sais que c'est pourris x/./
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Azzurra V. Tosca
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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyLun 21 Juin - 13:52

Je ne pouvais pas être plus certaine de ce que je faisais que présentement. Cela faisait tellement longtemps que je voulais ça. Son corps. Il me plaisait tellement. Le problème était que maintenant, j’en voulais tellement plus. Je voulais son âme. Je voulais qu’il m’appartienne. Ne soit qu’à moi, et à moi seule. Je voulais l’aimer éperdument. Je voulais qu’il m’aime à son tour. Je désirais tant de lui… Je sais, j’en demandais beaucoup trop. Je rêvais en couleur. C’était quasiment impossible qu’un homme aussi dur que lui puisse si facilement être à moi. Mais je pourrais l’avoir, ne serait-ce que pour une nuit, je saurais m’en contenter. C’était toujours mieux que le vide, rien, le néant. Bien que ça me briserait le cœur, une fois qu’il cesserait de me regarder, de faire attention à moi, simplement parce que j’étais tombée dans ses bras comme sans doute beaucoup d’autre. Tanpis pour moi ! Je prenais le risque. Et puis de toute façon, mon cœur avait déjà suffisamment mal, toute les fois où il me repoussait. Ça ne pourrait pas être pire je suppose… Enfin j’espère.

Me retrouvant par-dessus lui à présent, je voulais tellement l’embrasser. Je savais très bien qu’il n’aimait pas ça. Pourtant, je lui demandais quand même de me laisser faire. L’envie était trop importante. Je voulais sentir ses lèvres contre les miennes, et lui faire comprendre dans un baiser, tout ce que je pouvais ressentir pour lui. En demandais-je trop encore une fois ? Je n’en savais rien. Mais têtue comme j’étais, il fallait bien que je tente. Alors qu’il embrassait mon coup, mes joues, je détournai la tête vers ses douces lèvres. Je sentis une résistance de sa part, et de peur qu’il ne recule, je passai une de mes mains sur sa nuque, pour garder son visage près du mien l’embrassant sans démesure. Je sentis mon cœur battre la chamade, lorsque je le sentais y prendre part et me donner un baiser rempli de passion. Ce que je ressentais sur le moment présent était indescriptible. J’étais emportée dans un autre monde. Il se remit par-dessus moi, en attrapant ma nuque, alors que des milliers de papillons dans mon ventre s’agitait. J’aurais aimé que ce moment dure une éternité. Je pouvais bien mourir maintenant. Ça m’aurait été complètement égal puisque j’avais eu ce que je voulais. Il finit par ôter mon tee- shirt, m’embrassant de nouveau. Je basculai par-dessus lui. La pression était trop forte. Ce que je ressentais aussi. Il ne fallait pas que ça cesse. Je l’embrassais encore et encore, à pleine bouche, tantôt passionnément, tendrement, et sauvagement. Je ne cherchais pas spécialement à l’exciter plus qu’il ne l’était déjà. Je cherchais juste à évacuer tout ce qu’il procurait en moi. Et c’était beaucoup trop pour une seule personne. De la joie, de la douceur, de la tendresse, des sentiments, de l’envie, mais aussi de la colère, et de la haine. Quelque part, je le haïssais d’être lui. Je le haïssais de me le faire l’aimer, comme je l’aimais. De me faire éprouver toute ces choses. De me rendre si faible face à lui. Il me fait perdre tout mes moyens, tout mon contrôle. Il me faisait perdre la tête.

Cela ne pris guère longtemps, avant que mes petites mains, entreprennent de déboutonner son jean vivement. Croyez-le ou non, mais ce n’étais pas dans mes manières de me jeter aussi rapidement sur quelqu’un. J’aimais prendre mon temps. Ou alors je laissais l’homme faire, sans me montrer aussi entreprenante. Mais avec lui, c’était tout le contraire disons. Voilà que j’avais déjà ôter sans retenue son pantalon. Je brulait d’envie pour lui. Je déposa mes deux mains entre ses joue, pour l’embrasser de nouveau, encore et encore. Je ne m’en lassait pas. Je m’allongea sur lui, plaquant mon corps contre le sien. Je voulais tellement le sentir contre moi. De tout son être. Je resserais mes cuisses contre sa taille, sentant plus que jamais sa masculinité contre ma jupe. Puis mes mains s’agitèrent le long de tout son corps, pour le caresser. C’était comme si toute la luxure possible s’emparait de moi. Je n’en gardais pas pour autant, beaucoup de douceur à son égard. Il me donnait de très vilaine pensée, mais pourtant, il me donnait envie d’être tendre et douce. « Je veux être à toi. » Murmurais-je fébrilement entre plusieurs baisers échangés. Je voulais tellement qu’il m’aime et être sienne. Sur le moment, rien d'autre que lui n'avait d'importance.

[Désolé aussi mon post n'est pas tip-top^^]
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Michel-ange Lodovico Jr.
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MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyLun 21 Juin - 14:30

Elle m'embrassait toujours, tellement bien que je ne demandais qu'à recommencer. Son parfum m'enivrais tandis que je laissais mes mains se balader sur ses hanches, dans son dos et sur ses bras. Je n'avais jamais eu tant envie de quelqu'un que là, maintenant. Elle se détacha de mes lèvres et je réclamais les siennes, comme un petit enfant à qui on aurait enlevé sa tétine. J'eus finalement un dernier baiser avant qu'elle entreprit de m'enlever mon baggy qui se trouva négligemment jeté à terre. Je tirais sur mes pieds pour enlever mes chaussures et les jeter à l'autre bout de la pièce tandis que je reposais délicatement mes mains sur les hanches de la belle. Elle m'embrassa de nouveau, encadrant mon visage de ses douces mains. Je laissais glisser les miennes jusqu'en haut de son dos et la serrait contre moi.

« Je veux être à toi. » Me souffla-t-elle entre quelques baisers. Je pris son visage dans mes mains et l'embrassa passionnément puis je descendis mes mains dans son dos et les posa sur ses hanches. « Il n'en tient qu'à toi de faire en sorte que tu le sois. » lui susurrais-je tout en faisant glisser sa jupe sur ses chevilles et en la jetant, comme mon baggy, au fond de la pièce.

La lumière de la lampe à gaz donnait une ambiance tamisée et romantique. Bon d'accord, peut-être pas à ce point là. Ça sentais la peinture fraiche, le bois et la pierre durement taillée ainsi que l'odeur douce de la forêt. Le matelas sur lequel nous nous trouvions était moelleux mais dépourvut de tout drap, un couverture était négligemment posée sur le sol juste à côté. Mais pour moi, tout ça donnait une ambiance romantique. Oui, j'étais spécial comme gars, mais oui, je trouvais tout ça tout bonnement impressionnant. Les doux traits de la belle me revenaient magnifiques sous cette lumière tamisée. J'en avais le souffle court tandis que de l'air frais entrais par le petit trou de la fenêtre.

Mes mains s'attardèrent dans le dos de la belle pour finir par la relevée. Nous nous trouvions là, elle assise sur moi, face à moi sur ce matelas. J'entrepris de la serrer contre moi et, tout en l'embrassant, je dégrafais son soutiens gorge. J'embrassais ses lèvres et, progressivement, descendis dans son cou. Je fis glisser les bretelles de la belle sur ses épaules, puis lui ôtais délicatement ce surplus de tissus. Je descendis encore plus bas sur son corps, finissant par embrasser un de ses tétons, puis passant délicatement la langue dessus. Je me redressais puis la rallongeait avant de finir par dessus elle. J'inspirais profondément.

« Moi aussi, j'aimerais être à toi. » soufflais-je avant de l'embrasser plus que passionnément et de coller sa cuisse contre mon flan. C'était dit, et ça me fit l'effet d'une bombe en moi. Pour la première fois de ma vie, je disais ce que je ressentais sans pour autant savoir à quoi j'avais à faire. J'embrassais son cou et descendis une nouvelle fois sur son corps, passant entre ses seins, m'attardant sur son nombril puis près de son boxer. Je posais mes mains sur chaque côtés de son corps et, gardant le souffle court, je fis glisser son boxer pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce, lui aussi.

J'aurais aimer que tout s'arrête, que ce moment se fige pour ne jamais repartir, j'aurais aimé que demain n'ai pas lieu et que ses lèvres restent inlassablement collées sur les miennes.

Elle repassa sur moi et je laissais glisser mon boxer pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce. Nous étions nus, là, sur un matelas, dans un cabanon en pleine forêt. J'embrassais une nouvelle fois ses lèvres, puis son cou. « J'ai envie de toi. » Soufflais-je dans son oreille avant de reprendre le dessus et de la regarder droit dans les yeux, toujours avec un regard mystique et perçant. Je l'embrassais, puis j'entrepris de la pénétrer après avoir enfilé un condom.

Elle était si belle, là, nue sous mon corps. J'aurais voulut que jamais ça ne s'arrête et que aucuns détail ne me soit oublié. J'embrassais son corps, faisant des vas et viens dans celui-ci. Je lui faisais l'amour comme jamais je ne l'avais fait au paravent à quelque femme que ce soit. Cet amour était doté de passion et d'ardeur, elle provoquait en moi un feu grandissant dont je ne connaissais réellement la chose... Et c'est là que je compris qu'elle était faites pour moi, là que je compris que je l'aimais, en lui faisant l'amour pour la première fois, je sentis mon cœur battre la chamade.
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Azzurra V. Tosca
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Under the moonlight -PV Vide
MessageSujet: Re: Under the moonlight -PV   Under the moonlight -PV EmptyMar 22 Juin - 20:25

J’aurais aimé que cet instant avec lui dure une éternité. Je me sentais tellement bien dans ses bras, moi qui avais tant de fois rêvé de ça. Et j’étais bien capable de me donner entièrement à lui. « Il n'en tient qu'à toi de faire en sorte que tu le sois. » Me dit-il. Si ça ne tenait qu’à moi, ça n’allait pas être très compliqué. L’instant d’après, il entrepris de faire glisser ma jupe, puis plus tard, dégrafa mon soutient gorge. Je ne cessais de lui lancer des regards pleins d’envie, et de tendresse, alors qu’il passa sa langue sur ma poitrine. Je soupirais. J’avais toujours cet impression d’être dans un rêve, car les choses, étaient en train de se passer comme je l’aurais exactement voulu. Lui et moi. Rien que lui et moi. « Moi aussi, j'aimerais être à toi. » Mon cœur s’emballa de plus belle à l’entente de ses paroles. Je n’osais même pas y croire tellement c’était beau. J’en tremblais, tellement ces paroles eurent pour effet de me rendre heureuse. Je ferma les yeux, ne cessant de le caresser, le toucher, le serrer contre moi, comme si j’avais peur qu’il s’en aille.

« J'ai envie de toi. » Rien que ces paroles, provoquèrent en moi une vague de sensation. De désir. Chaque instant qui s’écoulait, je le voulais encore plus. A un point, que lui-même ne pouvait l’imaginer. J’aurais put mourir et tuer pour ça. Il m’importait tellement.
Nus l’un contre l’autre, il ne tarda pas à présent pour que nos deux corps ne firent qu’un. Je fermait les yeux. Soupirait de plaisir. Agrippait sa nuque. Le serrait contre moi de mes main frêle. Cet instant était si sensuel, si doux, si magique. Les mots me manquaient. Je n’arrivais même pas à décrire ce que je ressentais tellement c’était fort. Michel-Ange me faisait l’amour comme un Dieu. Les moindres de ses faits et gestes était juste parfait, et me donnait envie de faire perdurer ce moment éternellement. Ce qu’il me procurait était indescriptible. Il me faisait sentir tellement bien, désirable, et heureuse. Mon plaisir était multiplié par dix, comparé avec ce que j’avais put vivre habituellement avec d’autre homme. Les sentiments que j’éprouvais pour lui étaient infinis. Cet homme était si spécial, si différent des autres. Je l’avais su dès le premier regard. Et je ne m’étais pas trompé. Je crois même que je l’aimais depuis le premier jour où je l’avais aperçu dans ce parc. La déception de me faire rejeter, la colère, la crainte, avait finalement valut la peine d’attendre si c’était pour vivre cet instant, et me retrouver dans ses bras.

« Oh Michel-Ange… » Murmurait-je en fermant les yeux, enroulant mes bras autour de son cou, penchant la tête en arrière. Mon corps suait, tremblait, sufocait contre le sien. J’étais en pleine jouissance. Je finit par de nouveau ouvrir les yeux ne cessant de le regarder, pour finalement l’embrasser encore et encore avec toute la passion et la fougue que j’avais en moi.

Une fois qu’il se retira de moi, je regrettais presque que ce moment soit terminé. Il avait été tellement merveilleux… Je regarda le bellâtre essoufflé s’allonger à côté de moi, sans doute fatigué par nos ébats. Maintenant que c’était terminé, j’avais tellement peur qu’il me laisse en plan, et parte, que je fut presque paniquée. Et si maintenant qu’il avait couché avec moi, je n’avais plus aucun intérêt à ses yeux ? Et si il ne voulait plus me voir ? Je commençais déjà à envisager le pire. Mais que voulez-vous, j’ai déjà été déçue un si grand nombre de fois dans ma vie que j’imaginais bien trop souvent les choses du mauvais côté. C’était disons plus fort que moi. C’était ma manière à moi de me protéger. De ne pas avoir mal.

Je le regardais allongé à côté de moi. S’était-il endormit ? Je me rapprocha afin de vérifier, remarquant ses paupières clauses. J’en profita pour me rapprocher un peu plus, afin de me blottir dans ses bras, tout en continuant de le regarder. « Merci. » Lui dit-je dans un murmure, en passant délicatement une de mes mains sur son visage qui semblait si paisible pour une fois. Il s’en fichait peut être lui, mais je tenais réellement à le remercier pour ce moment. Je l’observais encore. Je crois bien que je ne me lasserais jamais de le regarder. « Si c’est ce que tu veux, je te laisserais tranquille à présent. » Dit-je à voix basse, comme si j’avais peur qu’il entende mes paroles. C’était peut être maladroit de lui dire ça comme ça. Mais j’avais tellement peur qu’il n’en aie plus rien à faire de moi à présent, que je préférais lui sortir ça, pour conserver un minimum de fierté, et si jamais, faire celle qui n’était pas du tout triste. Même si ça serait tout le contraire. Il avait beau m’avoir fait l’amour comme jamais, je gardais toujours une petite part de méfiance, de réalité, car avec le temps les hommes m’avaient appris qu’on ne pouvait leur faire confiance, et qu’on ne devait rien attendre d’eux. Lui était tellement mystérieux, que je n’avais aucune idée de ce qu’il pensait de moi. Malgré qu’il avait été doux, merveilleux, et j’en passe, peut-être, était-il ainsi avec toute les filles et que ce qui c’était passé ne voulait rien dire ? Je priait pour que ce ne soit pas le cas, mais je ne put m’empêcher d’y songer. Peut-être me posais-je trop de questions? Sans doute. Perdue dans mes pensées, je ne remarqua pas qu’il venait d’ouvrir les yeux.
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